ILLUMINATION AU JAPON
Ce que je vais vous raconter ne s'est jamais produit, est une pure fiction car s'il n'en était pas ainsi, que ce symbole existe avant que je ne le découvre récemment, ça se saurait.
Un moine japonais dans des temps très anciens, mais sans doute pas trop, considère le blason de ce seigneur d'une province éloignée qu'il voit pour la première fois :
la combinaison des emblèmes de deux maisons qui se sont alliées pour n'en former plus qu'une ; l'une avait le blason au taiji (yin-yang), l'autre celui au manji (svastika). Les nobles se moquent éperdument de la signification sacrée des symboles, se dit-il, ce ne sont pour eux que des marques distinctives pour savoir à qui ils ont affaire et ne pas s'entretuer entre amis dans le chahut d'une bataille, et puis c'est tout. Le moine méprise les combattants car il est fondamentalement non violent conformément aux enseignements du Bouddha.
Le moine médite sur chacun des deux symboles. Il commence par le taiji : l'explication graphique du tao par la représentation du yin opposé au yang, la dualité que vient cependant contredire l'adjonction de deux disques de couleur opposée dans chacune des parties ; dans le yin subsiste un peu de yang et inversement, ce qui suggère finalement l'unité malgré la dualité, mais bien sûr dans le cas du blason présent ces disques ont été supprimés faute de place.
Passons maintenant au manji, se dit-il, mouvement tournant inspiré des tourbillons aquatiques ou célestes, représentation de la vie et dans notre très sainte doctrine : l'éternité. Quoi d'autre à dire la dessus, se demande-t-il ? Sans doute plein d'autres choses, à condition que cela soit vraiment intéressant et de ne pas tomber dans des ratiocinations oiseuses dont ont le secret bon nombre de mes frères en religion. . . Gardons éternité : ça sera suffisant.
Donc alliance de l'unité, malgré la dualité, et de l'éternité : voilà la signification que pourrait avoir ce nouvel emblème si toutefois les titulaires de ce blason aient ce genre de préoccupations, se dit le moine. Il continue à contempler la figure et ceci engendre chez lui un état méditatif.
Il lui vient une curieuse pensée : épaissir le trait, voilà ce qu'il faut faire, épaissir le trait. . . Il prend son nécessaire à dessin et à calligraphie, sans oublier son compas et ses encres de couleur et au bout de deux heures de travail voilà ce qu'il obtient :
ce diagramme, (pour plus de commodité les caractères japonais ont été trancrits en alphabet latin, A, B, C, D). En A figure le blason et en B le fruit de la cogitation du moine : il a épaissi le trait des deux côtés et au vu du résultat, il a continué son mouvement en C pour finalement aboutir à D.
Le moine considère le résultat de son travail : quoi ? Se dit-il, il suffisait de seulement épaissir le trait et on obtient un nouveau symbole, pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? Sans doute parce que cela n'est qu'amusement futile et sans intérêt, mais en suis-je si sûr, se demande-t-il.
En observant bien sa figure en D, il s'aperçoit qu'une moitié du manji communique, de part sa surface colorée, avec la moitié opposée du taiji et vice versa : qu'est-ce que cela pourrait bien signifier, se demande-t-il ? Le manji réunit, agrafe pour ainsi dire, les deux moitié antagoniste du taiji : ce que les deux disques tentaient de suggérer devient maintenant tangible et l'unité du taiji flagrante. Mais il y a plus, car si le manji fait figure d'agrafe on ne doit pas oublier sa signification intrinsèque qui est celle de l'éternité. Dans le nouveau symbole, il est impossible de séparer le manji du taiji car une seule ligne brisée les trace les deux à la fois alors qu'il est loisible d'ôter le manji du taiji dans la figure A. Pas de séparation possible donc unité : identité du manji avec le taiji donc de l'éternité avec la dualité apparente, dualité se résolvant elle-même en union, ainsi par deux fois la signification de l'unité de l'être se trouve réaffirmée. Unité dans l'espace et dans le temps.
Le moine considère sa découverte et son implication : avoir épaissi le trait s'est apparenté pour lui à une véritable illumination, si semblable à celle que le Bouddha avait connu en son temps.
Existe-t-il un symbole maudit ?
Oui, depuis que le parti national-socialiste allemand a choisi comme emblème le swastika noir superposé à un disque blanc le tout sur fond rouge. Désormais la vue de ce drapeau ainsi formé ne peut susciter que l'horreur et le dégoût.
Et, en dehors de cet exemple historique récent, existe-t-il un autre symbole maudit aussi flagrant ?
Non. Il n'en existe pas ; sauf, peut-être, le pantacle inversé qui serait considéré comme un signe satanique mais cela est très peu connu et ne concerne que les milieux occultistes.
Ainsi donc la croix gammée constitue-t-elle le symbole du Mal et de la destruction et ce pour la première fois dans l'histoire de l'humanité. On pourrait alors considérer qu'elle est le symbole de notre monde, de notre réalité terrestre dominée par le Mal (cependant il ne faudrait pas croire que je puisse avoir une vision manichéenne, à l'instar des Cathares, de ce monde) car même à notre époque les idées nazies continuent à agir non seulement dans les groupes d'extrème-droites mais aussi dans l'organisation-même de notre société ; par exemple à travers cette notion si répandue de darwinisme social, du chacun pour soi, de l'égoïsme magnifié qui justifie le fait que quelques-uns puissent se goberger sur le dos des innombrables victimes de l'économie libérale. De nos jours la notion de races inférieures a été remplacée par celles des catégories sociales inférieures, des perdants, dont il conviendrait de se débarrasser. Ultime hypocrisie de notre monde moderne !
Evidemment je ne déclare pas que l'épisode du nazisme était un mal nécessaire, loin de là, je ne suis pas responsable de la méchanceté du monde ni de ce passé récent ni de ce présent hypocrite qui dégouline de bons sentiments mais qui nous achemine tout droit vers la mort de l'humanité. Les gens ordinaires d'aujourd'hui ne valent pas mieux que les nazis. La fatalité du Mal a été à l'origine de la Première Guerre Mondiale à laquelle a succédé la monté du nazisme qui lui a causé la Seconde Guerre Mondiale. Il est facile de tout mettre sur le dos de Hitler alors que la cause de toute cette ignominie est plutôt à rechercher dans la vilenie, les lâchetés et la mesquinerie de tout un chacun qui ont fabriqué cet égrégore monstrueux qui a été le nazisme ; les riverains du camp d'Auschwitz ont toujours prétendu qu'ils n'avaient rien vu ni rien entendu. . .
Et cet égrégore n'est pas mort même s'il ne revêt plus l'uniforme des SS ; il est dans le mensonge et la désinformation qui voudrait nous faire croire que les maîtres de ce monde ne sont pas aussi coupables que Hitler alors qu'ils le sont bien plus car ils seront responsables des grandes mortalités qui provoqueront l'extinction de l'humanité et du vivant, en premier lieu des pauvres gens, s'ils s'obstinent dans leur effroyable cupidité et leur insatiable appétit de pouvoir et de domination et nous-même ne pouvons-nous nous sentir innocents car c'est notre faiblesse et notre léthargie qui les rendent puissants. Dans Le Dialogue Avec L'Ange, recueilli par Gitta Mallasz, l'Ange laisse entendre que pour que se dissipe l'énergie du Mal il fallait qu'un grand nombre d'innocents soit sacrifié, que l'abcès soit crevé ; cela faisant partie de l'évolution de l'humanité en quête de toujours plus de lumière.
Personne ne croit qu'un symbole puisse avoir une action sur la réalité mais cependant cela peut arriver. Tel est le cas de Marthe Robin. La grande mystique drômoise Marthe Robin vécut 53 ans sans boire ni manger n'ingérant seulement que des hosties consacrées. Le prêtre qui présentait l'hostie devant ses lèvres la voyait littéralement lui échapper des doigts et être aspirée, de plus Marthe savait longtemps à l'avance si le prêtre était en chemin avec l'hostie et ce sans qu'aucun indice ni annonce de cette venue ne lui soit donné. Or l'hostie est bel et bien un symbole ; d'autant plus que par la transsubstantiation une opération magique se produit : sa substance se transforme en celle du corps du Christ. Superstition diront certains, certes, mais la foi accomplit bien des miracles et l'ingestion de l'hostie peut guérir, il suffit d'y croire. L'Esprit peut faire bien des choses que l'on ne peut même pas imaginer à condition que la croyance soit suffisamment forte. Pourquoi n'en n'eut-il pas été de même avec l'emblème des nazis ? Jean Prieur, dans sa biographie de Hitler, parle lui de véritable providence du Mal qui a amené ce petit bonhomme rabougris et au fond plutôt médiocre a connaître ces succès, tant politiques que militaires, que l'on sait. Comment ce fait-il que des millions d'Allemands et de non-Allemands aient abdiqué leur intelligence au profit d'un tel délire raciste et mégalomane ? Voilà un grand mystère que l'on pourrait expliquer, en partie, par le pouvoir d'un symbole puisque celui-ci pourrait avoir eu suffisamment d'influence sur le psychisme des foules pour que celles-ci puissent porter au pinacle un dictateur dément.
La tête de mort devrait susciter l'horreur, or depuis quelques années on la voit fleurir partout y compris sur les pyjamas des nourissons ! N'est-ce pas là le comble de l'absurde ? La tête de mort devrait se trouver dans le même sac que celui de la croix gammée, or il n'en est rien. Pourquoi ? Certes la tête de mort est un pictogramme fonctionnel et utilitaire puisqu'on la voit apparaître sur les étiquettes de produits dangeureux et sur les transformateurs mais comment se fait-il que l'on l'ait vue investir un pan entier de la mode ? La mode, justement ; un jour le swastika deviendra à la mode et on aura beau protester à cause du devoir de mémoire cela n'y changera rien car le snobisme et le goût de la provocation sont plus fort que tout. Bientôt on verra se bâtir des sortes de dysneyland dont le thème sera Auschwitz et le nazisme ; ne vous récriez pas : ça c'est déjà vu. . . Avez-vous remarqué que tout le monde se traite mutuellement de nazi de nos jours : Poutine déclare que les ukrainiens sont des nazis et qu'il convient de libérer la malheureuse Ukraine de la barbarie nazie au risque de provoquer une troisième guerre mondiale et de détruire la Terre entière, que le chef de l'état de la France se voit grimé en Hitler, moi-même me vois-je traité de nazis par de fieffés imbéciles ignares à cause de ma création et aussi parce que je me prétendrais celte (ce qui est une énorme stupidité car c'est évidemment faux) ? Prenons garde que tout cela n'aboutisse à une usure sémantique qui aboutirait au fait que nazi, nazisme ne veuille plus rien dire du tout. . . Il en est de même pour les symboles : à force d'être diabolisé la croix gammée finira par perdre sa signification maléfique. . .
Nous nageons là en pleine irrationalité à propos d'un symbole. Le swastika provoque l'horreur et il semble impossible de présenter une explication scientifique de ce phénomène car l'histoire seule n'est pas suffisante pour le faire. Moi-même quand je contemple le drapeau nazi je ne peux m'empêcher d'avoir un frisson de répulsion mais si je vois la croix gammée peinte sur une poterie datant du néolithique alors je ne ressens rien d'autre qu'une impression esthétique ; il semblerait que le contexte ait une importance que l'on a trop longtemps négligée. Mais le swastika est hors contexte car même tout seul il se réfère au nazisme ; cette séquence de l'histoire contemporaine a tout aspiré et ce symbole est devenu un idéogramme qui veut dire : massacre, destruction, barbarie et régression aux instincts les plus primaires et cet idéogramme a servi à écrire une des pages les plus épouvantables de l'histoire de l'humanité et on ne peut en changer le sens idéographique sans nier la signification de l'épisode en entier. Nous sommes ici, bel et bien, en présence de la marque du destin du genre humain. On n'y peut rien y faire.
Avant qu'Adolf Hitler n'usurpe le swastika pour son propre compte, ce symbole en occident ne suscitait que de l'indifférence et était à peine connu, à l'instar du triskel, du quadriskel et de la croix basque, ces deux derniers symboles n'étant que des variantes de la croix gammée, car qui de nos jours connait le lauburu, la croix basque, en dehors du Pays Basque qui a pour emblème ce même symbole ? Personne. Qui connait le triskel emblème des pays celtiques en dehors de la Bretagne ? Personne. Et ne parlons même pas du quadriskel. L'épisode apocalyptique de la Deuxième Guerre Mondiale aura au moins permis de révéler le swastika à l'occident. Or de nos jours il est devenu incontournable : s'il n'y avait pas eu le nazisme le symbole que j'ai créé n'aurait suscité que de l'indifférence et des saints jean-bouche-d'or auraient eu beau jeu de me dire : " Mais mon pauvre vieux, il n'y a rien de nouveau sous le soleil : quelque de part dans le vaste monde et au cours de la longue histoire de l'humanité, on n'aura pas manqué de le créer bien avant toi, oublie ces fariboles. . . ". Objection irrecevable dans notre réalité : si quelqu'un l'avait créé avant moi, étant donné l'épouvantable renom de la croix gammée nazie, on le saurait et même, si ça se trouve, Hitler en aurait fait l'emblème de son parti ; or rien de tel, donc c'est bien moi qui l'ai créé pour la première foi dans l'Histoire.
Concernant le symbole que j'ai créé, j'ai démontré combien il était porteur de sens à l'instar du yin-yang. Un sens très défini et fondamental puisqu'il ne s'agit rien de moins que d'une conception philosophique de la réalité. Donc je prétends qu'il est le second symbole de l'humanité à représenter une philosophie clairement établie ; ce qui le rend tout aussi important que le taiji et qu'il n'existe pas d'autre symbole à détenir ce titre. Dans cette configuration, son importance est suffisamment démontrée et s'il en est ainsi sa présence aurait dû préexister à ma découverte et ainsi le verrait-on partout ; or ce n'est pas le cas. Certains pourrait être surpris de ce fait étant donné que cela tient à si peu de chose : la communication du corps d'une moitié de swastika avec le fond sur lequel repose l'autre moitié laquelle communique, à son tour, avec l'autre fond enserrant la première moitié. C'est l'évidence même et cela aurait dû être découvert des millénaires auparavant ; c'est pour le moins étonnant. Que l'on se souvienne de l'oeuf de Christophe Colomb : c'est simple mais il fallait y penser.
Pourquoi les Romains n'ont-ils pas inventé la bicyclette, eux qui étaient si habiles à créer des machines autrement complexes ?
De plus je prétends que ma découverte est une authentique création car aucun des symboles précités, y compris le taiji, n'a vraiment été créé puisque tout leurs modèles se trouvaient dans la nature bien avant que les hommes n'aient songé à les dessiner ; ainsi se sont-ils inspirés des étoiles, des astres, des spirales des coquilles d'escargot, des vrilles de la vigne, des noeuds dans ces mêmes vrilles, des tourbillons aquatiques, des figures géomètriques telle que le triangle, le cercle, le carré, des croisements de chemins, le croissant de lune, ect. . . Or ce n'est pas le cas de mon symbole puisque rien dans la nature n'y réfère.
Que ceux qui s'acharneraient à me traiter de nazi parce que mon symbole ressemble trop à l'emblème du parti nationale-socialiste songent à une chose si tant est qu'ils aient suffisamment d'intelligence pour le faire : leur viendrait-il à l'esprit d'assimiler l'humble artiste qui a gravé des swastikas sur un certain bracelet en ivoire de mammouth à un membre de ce même parti alors que cette si belle oeuvre d'art date d'au moins du 1er ou même du 2ème millénaire avant JC ? Et que dire des poteries néolithiques peintes de croix gammées ? De ce bas relief figurant ce même symbole que l'on peut voir sur un mur d'une certaine synagogue ? Sont-ce des nazis les juifs qui fréquentent ce lieu de culte ? Le swastika a été figuré partout dans le monde et bien avant le nazisme : des temples hindous aux objets de culte tibétains, il est l'emblème du Jaïnisme dont les adeptes sont les extrèmistes de la non violence à l'exact opposé du nazisme, il est sur les cartes routières en Inde et au Népal où il signale des sanctuaires boudhiques ; ces brillants intellectuels si promptes à juger et critiquer les autres iront-ils jusqu'à traiter de salauds tout les Indiens, les Tibétains, les Mongols, les Japonais ect. . . qui n'auront pas banni toutes représentations de ce symbole maudit ?
Ces membres outrecuidants de l'intelligentsia occidentale ont-ils suffisamment de culture ou tout simplement assez de bon sens (il est vrai que le bon sens n'est pas assez rock'n roll de nos jours) pour comprendre que le contexte peut inverser la signification d'un signe ? Une personne normale, c'est à dire suffisamment sensée, comprendra que dans les exemples cités plus haut le swastika n'a rien à voir avec le nazisme et que l'on peut porter au poignet une copie de ce bracelet originellement en ivoire de mammouth où se déploie cette si gracieuse concaténation de swastikas sans pour autant se faire prendre à parti en pleine rue en se faisant traiter de nazi, que l'on peut avoir accroché à un mur de son salon un tangka tibétain où figure la croix gammée sans que l'on soit regardé avec horreur par ses invités avant que ceux-ci ne tournent les talons ! Notons, toutefois, que si l'on ne risque pas ce genre d'incidents avec des personnes suffisamment cultivées et intelligentes, qu'en est-il avec tout ces redresseurs de torts prétendumment antifascistes et antiracistes, si imbus de leur humanisme de pacotille ? Une certaine internaute, une remarquable intellectuelle sans doute de gauche, a insinué que le logo de Darty par l'emploi de ses caractères noirs apposés sur un disque blanc lui même reposant sur un carré rouge n'était pas sans rappeler le drapeau nazi par l'utilisation du même code esthétique ; de là à dire qu'il en a été largement inspiré. . . Ce à quoi le fondateur de Darty a répondu que son père avait péri à Auschwitz ; dans ce cas il semblerait que cette accusation soit sans fondement. . . Enfants, voici des boeufs qui passent, cachez vos rouges tabliers (George Brassens).
Si le contexte est présent alors l'odieuse signification imposée par l'histoire et la folie d'un dictateur est neutralisée. Malheureusement le terrorisme intellectuel et surtout l'auto-censure empèchent beaucoup d'artistes de notre époque d'utiliser le swastika dans leurs réalisations même si ceux-ci pourraient se montrer suffisamment créatifs pour l'insérer dans des contextes ne faisant plus référence à un passé lointain ou une culture éloignée (il faut que ce soit ancien et exotique pour être dédouané). Dans ce cas là c'est à désespérer car on ne peut rien faire.
Où le contexte peut inverser le sens d'un symbole
J'imagine un tangka tibétain où figure l'allégorie, ou la déesse, de la compassion infinie ; vision fort propre à vous prodiguer la sérénité et l'amour pour tout ce qui existe. Sur le front de cette divinité est représenté le swastika ; et c'est de ce symbole même que semble exhaler cette compassion universelle. L'habileté de l'artiste a permis ce prodige. Cette oeuvre existe-t-elle ? Peut-être. Mais il n'est pas interdit de rêver que ce soit le cas et que même si ce n'est pas le cas qu'il y ait des oeuvres produisant le même effet. . . Voilà une idée que pourrait reprendre un créateur occidental de notre époque mais pour cela il faudrait qu'il mette ses pas dans les pas des moines artistes tibétains qui façonnent encore de nos jours ces époustouflants mandalas de sables colorés qui sont sensés sauver le Monde. Et pourquoi pas ? Pour cela il faudrait que cet artiste renonce à son égo et se conforme à ces modèles venus du haut plateau tibétain. Qu'importe. On voit bien ce à quoi a conduit la recherche de l'originalité à tout crin : à la nullité de l'art contemporain. Après tout c'est le résultat qui compte : le dévellopement spirituel. Après tout les peintres d'icônes_ et pas seulement eux ; cela concerne tout les artistes en art sacré du monde entier _ se conforment au coup de pinceau près à la tradition et à ce que leur ont enseigné leurs maîtres. Et ce en toute humilité car c'est leur manière à eux de prier. On est bien loin des assauts de fanfaronnades des prétendus artistes qui pataugent dans les eaux nauséabondes du marais de l'art (le terme art est usurpé) contemporain. D'un côté avec l'art sacré nous avons l'expression du Sens, de l'autre avec l'art contemporain il y a une totale négation du Sens totalement revendiquée en adéquation pleine et entière avec le matérialisme.
J'ai aussi une autre vision : un tangka où figure le nouveau symbole sujet de toute cette explication ci-présente. Cette fois-ci il n'est pas nécessaire de représenter une déité particulière mais seulement tout ce qui pourrait se référer au boudhisme tibétain de manière seulement à ce que l'on puisse se dire qu'il s'agit bien là d'une oeuvre d'art tibétaine. Ainsi le contexte sera présent d'une manière indubitable si bien qu'il sera impossible que l'on puisse assimiler le nouveau symbole à un emblème nazi. On peut imaginer que ce tangka a été retrouvé à la fin XIXème siècle dans un monastère perdu du Ladakh. Dans ce cas nul doute que ledit symbole sera connu du monde entier et que le swastika aura été choisi par Hitler plutôt que ledit symbole. Dans ces conditions ledit symbole sera tout aussi bénin que les autres symboles tel que le yin-yang, l'étoile de David ect. . . Mais ce n'est pas la réalité et mon symbole reste un symbole maudit car assimilé à la croix gammée. Je ne puis pourtant pas exécuter un faux ; ce serait tout simplement malhonnête et je serais de toute façon rapidement démasqué.
Il me reste une solution : créer mon propre contexte sans que cela fasse référence à un passé lointain et une culture éloignée. De cette sorte peut-être aurais-je une chance d'être absous par l'intelligentsia de gauche et par l'opinion publique qui suit servilement cette coterie. Mais pourquoi aussi le Monde devrait-il être dominé par cette nouvelle bien-pensance ? Les intellectuels de gauche ; combien de divisions ? N'y a-t-il qu'eux à penser sur cette terre ? La vie intellectuelle du Monde entier doit-elle être entièrement soumise à un modèle philosophique poussièreux datant du XIXème siècle ; à savoir le marxisme ? Le marxisme qui a engendré le stalinisme et le maoïsme et qui est un matérialisme ; or tout les matérialismes quel qu'ils soient poussent l'humanité vers la mort. Le matérialisme est un mode de penser occidental or il n'y a pas que les Occidentaux sur cette terre ; il y a aussi les Orientaux, les Extrème-Orientaux et aussi les sociétés traditionnelles de l'Afrique, des Amériques et de l'Océanie qui ont quand même bien leur mot à dire en matière de cosmogonie et de conception de l'Être. Cela représente en population pas loin des trois-quarts de l'humanité et je ne vois pas pourquoi on leur refuserait systématiquement voix au chapitre. J'ai tort en France _ un confetti à l'échelle de la planète _ aurais-je tout aussi tort en Inde, en Chine, au Tibet, au Japon ou encore en Mongolie ? Sans doute pas. Que n'es-tu dans un de ces pays ! me diront les bonnes âmes. La bonne pensance de gauche occidentale se prétend universaliste : en dehors de leur doctrine point de salut ! Toutes les autres philosophies extra-européennes sont traitées sinon avec mépris du moins avec condescendance : on veut bien reconnaître au bouddhisme quelques mérites à condition qu'il prête allégeance au néant comme forme ultime de la réalisation de l'être _ ce qui est évidemment faux ; peu d'intellectuels sont capables de dénoncer cette imposture _. Or dans le bouddhisme tibétain, justement, se préparent de nouveaux concepts qui pourraient bien révolutionner le Monde du moins si j'en crois le livre de Jean-Pierre Barou et Sylvie Crossman : Tibet, une autre modernité. L'intelligentsia occidentale continue à croupir dans un mode de penser désuet et stérile alors que les lamas tibètains sont à la pointe de la recherche en ce qui concerne les pouvoirs de l'Esprit. Pour le credo officiel de la pensée occidentale : Esprit, Conscience connaît pas, tout au plus une névrose, un excrément produit par le cerveau. . .
Le symbole que j'ai créé n'est pas un emblème du nazisme ; affirmer le contraire n'est que pure mauvaise foi. Ceux qui voudraient me vilipender seraient bien incapable d'invoquer la raison pour le faire : ils ne céderaient qu'à leurs émotions et à leurs préjugés. J'ai démontré que dans d'autres cultures extra-européennes le swastika était loin d'être diabolisé comme il l'est en occident et j'ai aussi démontré l'importance des contextes dans lequel pouvait se trouver le swastika pour ôter toute relation de sens avec l'Allemagne nazie, en ce qui concerne mon symbole j'ai clairement établi qu'il ne pourrait être confondu avec la croix gammée nazie pour la bonne raison qu'il n'est nullement une figure composite, une alliance du taiji avec le swastika, mais bien un signe autonome qui ne doit en rien ni au swastika ni au yin-yang parce qu'il s'agit d'un symbole qui n'enferme aucun espace et que ceci ne s'est jamais vu auparavant dans toute l'histoire de l'humanité ; sa ressemblance au swastika n'est pas fortuite mais nécessaire puisqu'elle permet d'établir qu'il y a une figure enfermant de l'espace, le swastika, opposée à une figure n'enfermant aucun espace : mon symbole. Mais pour saisir un concept aussi subtil encore faut-il qu'il y ait de l'intelligence ou plutôt une certaine forme d'intelligence peu conforme aux codes de la pensée occidentale de ce XXIème siècle. Que l'on se souvienne du génial mathématicien Cantor mort dans la misère parce qu'incompris de tous ; il aura fallu cinquante ans pour que l'on saisisse enfin ses incroyables théories et que l'on y trouve même des applications. Cependant il existe bien quelques esprits éclairés qui sauront aller au-delà de leur haut de coeur à la vue de mon symbole et comprendre son importance ; s'ils sont suffisamment curieux et ouverts d'esprit ils finiront par s'apercevoir que mon symbole n'a jamais existé auparavant et l'étonnement remplacera les préjugés.
Dernier arguement pour démontrer que mon symbole n'est pas l'emblème nazi : c'est une question d'identité au sens mathématique du terme. Qui sait ce qu'est la topologie cette branche fascinante des mathématiques ? Pas les intellectuels de gauches en tout cas puisque ceux-ci ne sont préoccupés que par la contemplation de leur nombril, l'enculage de mouches en plein vol et que se sont des spécialistes de la noyade dans un verre d'eau. . . En topologie un cercle est analogue à un triangle, à un carré, à n'importe quel polygone et même à un. . . swastika : en fait, à n'importe quel figure enserrant une portion d'espace 2D, or mon symbole peut se tracer avec une ligne brisée ouverte, donc n'enserrant pas d'espace 2D comme le montre la figure ci-dessus :
donc il ne peut il y avoir identité avec une figure fermé enserrant de l'espace 2D tel que le cercle, le triangle, le carré et n'importe polygone donc à fortiori la croix gammée : ainsi est-il pleinement démontré qu'il n'y a pas identité de mon symbole avec la croix gammée emblème du nazisme, CQFD. Voilà un argument basé sur la raison, mais arrivera-t-il à convaincre les subtils intellectuels dont l'intelligence est court-circuité par l'émotion ? J'en doute : les événements de ces deux dernières années ont amplement montré ce qu'il en était. . .
LES INVASIONS BARBARES
Bien entendu, si l’on en croie certains démographes cette invasion n’aura pas lieu, du moins à court et plus ou moins moyen terme mais qu’en est-il du long terme ? Les intellectuels semblent systématiquement oublier les implications du bouleversement climatique avec pour conséquence le déferlement de réfugiés climatiques1 ; de même que nos brillants économistes distingués ( tous des ânes ) n’arrêtent pas de crier à propos de la dette qu’il faudra bien un jour rembourser et que si nous ne le faisons pas maintenant, ce seront les générations futures qui seront bien obligées de le faire, et patati et patata. . . on entend cette antienne jusqu’à la nausée sur tout les média. Que de sollicitudes pour les générations à venir alors que ça en laisse indifférent plus d’un ; une fois de plus que d’hypocrisie ! Tout ces brillants penseurs, ces universitaires, ces écolâtres, oublient une chose : c’est la dette colossale que l’on doit à la TERRE et qui ne risque pas d’être remboursée, elle ; le cataclysme qui vient de commencer coûte des milliards à l’économie mondiale mais personne ne semble s’en inquiéter et les générations futures seront en insolvabilité pour s’acquitter de cette dette ; dans ce cas la Terre se comportera en propriétaire intraitable et expulsera les mauvais payeurs. Ce sera la fin de l’humanité.
Pour l’heure, puisqu’il est question d’invasions barbares, intéressons-nous à la véritable barbarie qui ne se présente que dans les esprits, les mentalités, qui se traduit par l’égoïsme, l’indifférence, l’hypocrisie, le mensonge. Le fanatisme, la bigoterie, ne concerne pas seulement les islamistes décapiteurs de professeurs, hommes de savoirs, ou d’autres groupes religieux ( pas de jaloux dans l’ignominie ) mais aussi les matérialistes qui nous imposent le dogme du darwinisme qui à pour corollaire la sélection naturelle ; justification de toutes les iniquités et de toutes les inégalités. Pourtant cette doxa est de plus en plus contestée2 ; ce n’est pas parce qu’on nous la présente comme une évidence irréfutable qu’elle est forcément vraie. . .
Alors quoi ? Le swastika suscite l’horreur mais pas la tête de mort que l’on voit partout et qui est devenue un accessoire de mode ? C’est quoi ce monde imbécile qui est fasciné par la mort, l’anéantissement, le nihilisme ? À la sortie de la deuxième guerre mondiale ont a pratiquement interdit la croix gammée : le conditionnement a si bien réussi que ce symbole ne suscite plus qu’une aversion irraisonnée, alors qu’au départ il ne signifiait pas autre chose que la Vie, l’éternité, le bonheur quand les ossements humains, le crane décharné, les cadavres en putréfaction ne signifient pas autre chose que la mort et particulièrement la mort néant qui fait partie de la croyance officielle du matérialisme, pourquoi ? Le mensonge est partout : l’hypocrisie qui est l’apanage du Mal. Les humains sont d’une inconscience tragique : la peur de la mort est là plus que jamais omniprésente mais on risque sa vie pour d’incroyables vétilles qui confinent à la bêtise la plus totale ; des touristes sont tombés de haut de falaises vertigineuses en voulant faire des selfies ( ce serait totalement cocasse si ce n’était pas aussi dramatique ), des alpinistes amateurs entraînés par de soit-disant guides veulent à tout prix gravir le Mont Blanc par une voie extrêmement périlleuse où des blocs de rochers grands comme des machines à laver débaroulent à tout moment et ce malgré les mises en garde des sauveteurs et des responsables locaux ( le maire de Chamonix s’arrache les cheveux ), ces touristes qui veulent entreprendre cette ascension viennent souvent du bout du monde ; cela justifie-t-il que l’on doit risquer sa vie pour une raison aussi futile ? Mais c’est bien connu : les accidents, ça n’arrive qu’aux autres. . . Il ne faut pas confondre l’inconscience, la pure bêtise, avec le vrai courage.
Pour les imbéciles, c’est la mort des autres qui est fascinantes car les crétins se croient toujours invincibles et immortels : il faut vraiment être confronté au malheur pour pouvoir commencer à prendre conscience ; ceux qui ont subit les inondations, incendies et autres calamités dues au réchauffement climatique, eux savent. . . Si il y a eu les abominations des crimes de Hitler, Staline, Mao et maintenant de Poutine c’est bien parce que la mort des autres était indifférente aux yeux de la plupart des gens : peu ont eu le courage de s’élever contre la dictature et c’est là que l’on voit la distinction entre le vrai courage et la pure inconscience, celle qui consiste à aller au casse-pipe parce que le corps social, l’opinion de ses voisins et de sa famille, l’exige ; la propagande des régimes totalitaires sait si bien laver le cerveau qu’il ne manque jamais de chair à canon et de bourreau. Le terrorisme islamiste en est un parfait exemple.
Mais que dire d’autre ? Le nouveau symbole, un nouvel emblème nazi ? Que ceux qui ont des yeux voient, que ceux qui ont des oreilles entendent, que ceux qui ont un cerveau comprennent que mon symbole n’a rien à voir avec l’ignominie et que je ne mérite pas de me faire traiter de nazi par des imbéciles et des salauds au sens sartrien du terme. . .
Il faut en finir. Plus haut j’ai affirmé, au grand scandale des intellectuels de gauche, que la croix gammée reviendrait à la mode de même que la tête de mort est venue à la mode pour les mêmes raisons morbides qui caractérisent notre époque finissante : alors les danses macabres du temps de la grande peste noire du Moyen-Âge reviendront à l’honneur ; certains indices permettent de penser cela. . .
La fin du monde est imminente, du moins la fin de l’humanité ( qui la mérite bien ) car la Terre s’en sortira et quand tout sera consommé et brûlé la Vie repartira, comme elle l’a déjà prouvé tout au cours des temps géologiques. . .
En attendant les riches, les puissants qui sont les responsables de cette destruction totale qui arrive à grand pas s’en sortiront. Du moins l’espèrent-ils. Ils ont saccagé une planète ? Qu’à cela ne tienne, dans leur orgueilleux délire ils supputent que l’univers ne manque pas de monde de rechange : on les laisse libre d’adhérer à ce genre de contes auquel ils croient si fort qu’ils sont en train de mettre au point des chaloupes, des canots de sauvetage pour s’échapper du navire qui est menacé de naufrage ; demandez à Elon Musk ce qu’il en pense. . .
DIABOLISATION DE LA CRITIQUE DE L’ART CONTEMPORAIN
Dés son apparition entre les deux guerres l’art contemporain a été critiqué ; malheureusement cette critique est tombée dans de mauvaises mains puisque les nazis ont dénoncé l’« art dégénéré » et pour ce faire ont organisé des expositions montrant le travail d’artistes d’avant-garde.
Depuis les imposteurs de l’art contemporain ont eu beau jeu de s’en prendre aux critiques d’art lucides qui jugent avec objectivité les pénibles productions des fumistes de tout poil qui continuent à sévir encore plus de nos jours. Les courageux dénonciateurs de la bêtise officielle se font traiter de nazis ou pour le moins d’horribles réactionnaires ; s’il y avait maintenant une révolution culturelle, telle que celle que suscita Mao, nul doute qu’ils seraient mis en pièces tout vif en pleine rue ! Il est à noter d’ailleurs que beaucoup des chantres dithyrambiques de cette foutaise officielle que constitue l’art contemporain sont parfois d’ancien maoïstes ( imagine-t-on d’ancien nazis se pavaner ainsi ? Cela à existé notamment dans l’Allemagne d’après guerre mais au moins ceux-ci se cachaient alors que les intellectuels de gauche bien franchouillards n’ont même pas cette décence. . . ).
À ce propos, des petits crevés ont jugé bon et courageux d’éditer une plaquette intitulé : « Honte à Vous ! » pour dénoncer ceux qui avaient eu l’outrecuidance de porter un avis critique, c’est à dire d’avoir un regard lucide, sur une incroyable production de la bêtise de notre temps qui se présente elle-même comme étant la « Maison du Chaos » : espèce de machin qui enlaidit une si riante localité des Monts d’Or au nord ouest de Lyon. Dés que l’on élève la moindre éolienne ou toute autres réalisations destinées à profiter au plus grand nombre de grandes foules se lèvent pour torpiller le projet ; là il a fallu dire amen à la connerie et la laideur entachant un magnifique cadre naturel ; touche pas à mon pote. . . Mystère de la corruption et du blanchiment d’argent. . .
Cet exemple ci-dessus montre que la meute des imbéciles peut diaboliser n’importe quoi du moment que c’est en lien avec le nazisme ou le fascisme : l’exemple le plus frappant en est l’opprobre dont à été victime le si innocent swastika. Supposons, par exemples, que Hitler ait raffolé des choux à la crème et que pendant toute la période que dura le régime nazi cette pâtisserie aient envahie tout le champ culinaire de l’Allemagne et de leurs alliés au point où on ne voyait plus que des choux à la crème partout et que l’on en ait servi en tout lieux et à toutes occasions : à la chute du nazisme on n’eut pas manqué d’exécrer les choux à la crème à un tel point que les consommateurs de choux à la crème et les pâtissiers coupables de la honteuse industrie qui consiste à les confectionner eussent été poursuivis par la vindicte populaire. Absurde, délirant, n’est-ce pas ? Pas plus que de museler systématiquement ceux qui critiquent l’art contemporain. . .
La médiocrité, que dis-je, la nullité a trouvé de nos jours un bien commode artifice afin de se faire passer pour chef-d’œuvre immortel : que se serait-il passé si il n’y avait pas eu les expositions sur l’art dégénéré ? Et bien le bon goût bourgeois n’eut pas manqué de remettre les choses à leur place et les critiques d’art sérieux auraient pu faire leur travail en toute liberté.
Bien entendu on me demandera que vient faire la croix gammée dans tout ça ; je répondrais qu’après la Seconde Guerre Mondiale on a si bien conditionné les opinions et les consciences que l’on a reporté une faute collective, à savoir une passivité coupable qui à permit l’éclosion du monstre, sur un malheureux symbole qui ne le méritait pas ; en orient et en extrême orient le swastika reste un porte bonheur avec une signification extrêmement bénéfique : si ce n’est pas le cas en occident cela ne tient qu’au conformisme social qui permet d’ailleurs le succès immérité de l’art contemporain.
LA CROIX CELTIQUE
Que ce serait-il passé si Hitler avait adopté, comme emblème de son parti, la croix celtique ? (Il est à noter que celle-ci figure déjà sur les étendards de maints groupuscules d’extrême-droite), à la fin de la guerre la croix celtique aurait-elle été diabolisée ? Il convient de rappeler aux militants d’extrême-gauche, tous antifa et anti racistes, généralement ignares et d’une bêtise incommensurable, que les cimetières tant en Irlande, Grande Bretagne, États-Unis, Canada et Australie sont couverts de croix celtiques : ce symbole est l’emblème du catholicisme irlandais, aussi n’est-il pas étonnant de la voir partout où s’est diffusée la diaspora irlandaise. Pour éradiquer ce symbole maudit, que serait devenue la croix celtique : aurait-il fallu arracher toutes les croix celtiques du monde entier, détruire les grandes croix celtiques représentatives de l’art celtique paléochrétien de l’Irlande, en un mot éradiquer de l’espace publique toutes représentations de la marque d’infamie du Troisième Reich ? Ah ? Croyez-vous que les Irlandais et les catholiques du monde entier issu de la diaspora irlandaise se serait laissés faire ? Certes, la République d’Irlande est restée neutre pendant la Deuxième Guerre Mondiale ( de là à dire qu’elle était du côté des nazis voilà un pas que des imbéciles sans doute antifa n’hésiteront pas à franchir. . . ) mais beaucoup de combattants américains, canadiens, australiens et britanniques, catholiques d’origine irlandaise, ont versé leur sang pour combattre les nazis : on ne peut donc les soupçonner d’avoir été du côté de ceux qu’ils combattaient, cela tombe sous le sens mais avec les militants wokistes ( sic, connerie de néologisme ) il faut s’attendre à tout. . . Tout ça pour dire que dans le monde anglophone ( terme préféré à celui d’anglo-saxon qui en l’occurrence ne s’applique pas ici, celte ne pouvant être assimilé à anglo-saxon ) cette épuration, cette purge quasiment stalinienne, n’aurait pu se produire à cause des protestations furieuses et scandalisées qu’elle aurait pu déclencher. Il est bien évident au vu de ces dernières explications que la croix celtique n’aurait pu être diabolisée contrairement au malheureux swastika ; la croix basque, s’il elle avait été choisie par Hitler, eut connu le même sort que ce dernier car trop peu connue et trop peu diffusée. Si la croix de fer , également présente en tant qu’emblème du Troisième Reich, avait été prépondérante pour représenter le National Socialisme, croyez-vous que d’autres croix qui lui ressemblent beaucoup, à savoir la croix de Malte et la croix occitane, auraient été à leur tour diabolisées ? Restons sérieux, évidemment que non : si la croix de fer ressemble beaucoup à ces deux dernières elle ne peut être confondue avec elles ; tout est une question de contexte. Le contexte justement. Ce dernier raisonnement pourrait s’appliquer aux versions non européennes de la croix gammée : le svastika dextrogyre qui figure à la base du cou du Bouddha, le svastika jaïn, etc. . . mais ce n’est pas le cas : les touristes occidentaux qui visitent les temples hindouistes décorés de svastika ou qui se rendent au Japon où le svastika est partout présent sont systématiquement scandalisé par la vue de ce symbole millénaire malgré le contexte. Ces touristes occidentaux grands donneurs de leçons et grands redresseurs de torts de salon pourront toujours taxer les Indiens d’ignorance et ne trouver que ça pour les excuser ( quel mépris et quel racisme soit dit en passant ! ) mais qu’en est-il des Japonais censé être un peuple instruit et au courant de l’histoire de la Deuxième Guerre Mondiale puisque faisant parti de l’histoire du Japon ? Alors là le scandale sera entier et on assimilera les japonais à des nazis. . . vous pensez que j’exagère mais ma fréquentation des réseaux sociaux ces derniers temps semble me donner raison : la bêtise ambiante est incommensurable. . .
En définitive, pourquoi cette révulsion vis à vis du svastika ? Plus haut une explication à été déjà fournie : l’émotionnel et aussi et surtout le conditionnement culturel. Mais un éveillé n’est pas un monstre.
UN ÉVEILLÉ N’EST PAS UN MONSTRE
Il s’est trouvé que dans la ville de Sychar, Jésus a demandé à boire à une Samaritaine. Juifs et Samaritains s’entre-haïssaient cordialement : qui fréquentait où simplement parlait à un Samaritain était considéré comme un moins que rien, un personnage méprisable mis au ban de la société juive. Voilà un grief de plus que les Pharisiens mettront sur le dos du Christ et qui précipitera son arrestation et son martyre.
Nous pouvons remplacer le nom « Samaritain » par : homosexuel, Palestiniens, Arabe, musulman, noir ou tout simplement par être humains de catégorie inférieure et le tour est joué ; bien sûr les choses ont bien évolué dans nos société et l’homophobie et le racisme sont en très net recul mais qu’en était-il il y a seulement 40 ans auparavant ou dans d’autres pays bien moins évolués que le nôtre ? Nous parlons ici de Jésus : Jésus n’est-il pas l’Éveillé suprême ? Seuls ses ennemis qui méditaient sa perte le trouvaient monstrueux. Cette histoire proverbiale de la Samaritaine nous enseigne à ne pas rejeter l’autre en raison de son origine, de sa prétendue race ou de sa religion : il en a fallu de la force morale et du charisme à Jésus pour imposer ce point de vue à une époque et dans un pays où l’intolérance régnait en maître ! On peut dire qu’il était sacrément en avance sur son temps ; il faudra attendre le Siècle des Lumières pour qu’enfin on fasse la chasse aux préjugés.
Mais qu’est-ce que l’éveil ? Jésus a fait fi des protestations qui n’auraient pas manqué de fuser parmi même ses propres apôtres ; il a parlé à la Samaritaine et lui a révélé certains éléments de sa vie qu’il n’était pas sensé connaître, cette femme en a été bouleversée et l’a reconnu comme étant le Messie, le Christ était d’une essence supérieure à celui des femmes et des hommes ordinaires aussi ne pouvait-il se conformer aux préjugés des gens ordinaires : on ne pouvait évidemment attendre de lui le comportement mesquin du tout venant ; sa hauteur de vue lui a fait saisir que cette simple femme avait tout autant d’importance que sa propre personne, c’est sa vision de l’autre monde, induite par son éveil, qui lui a permis tout cela.
Quel rapport avec le svastika ? Une célèbre voyante parisienne a un jour reçu un jeune femme élégante bien sous tout rapport : elle l’a immédiatement jetée à la porte avec rage, cette consultante, qui ne s’était pourtant pas présentée en tant que telle, était en fait l’épouse d’un marchand d’arme ; la pythie des beaux quartiers avait eu, dés son entrée, la vision d’enfants massacrés, de villages incendiés et de femmes violées. Que de monstruosités se cachent souvent chez les représentants des classes les plus fortunées ! Quand ils contemplent la croix gammée, quelque soit sa version et son contexte, les gens ordinaires, mais aussi les brillants intellectuels de gauche, ne peuvent s’empêcher de voir les chambres à gaz et les camps d’exterminations : sont-ce pour autant des voyants à l’instar de Maude Kristen ? Allons donc ! C’est une plaisanterie : les mesquins ont-ils le pouvoir de voir les choses cachées tant dans le présent que dans l’avenir ? Ont-ils vu l’imminence de la guerre en Ukraine ? Bien sûr que non. Ils refusent de voire l’évidence de l’Apocalypse même, alors pourquoi voudriez-vous qu’ils aient une vision lucide à propos d’un bien innocent symbole ? Bien sûr on ne se glorifie pas à rendre le mépris mais dans le cas présent c’est une questions de survie et le sage en définitive n’a que faire des imbéciles et préfère s’adresser à des gens qui lui ressemblent : « quand le sage montre la lune du doigt l’imbécile, regarde le doigt. » ( proverbe chinois ). Jésus, mais aussi tout les saints qui lui ont succédé, se sont tous éperdument foutu du jugement des imbéciles même quand leur actions et leurs déclarations paraissaient totalement absurde : tel que Bernadette Soubirous creusant la terre avec ses mains dans la grotte de l’Apparition et mangeant de l’herbe sous les quolibets de l’assistance.
Alors voilà le secret : se foutre du jugement des imbéciles et ne s’adresser qu’à ceux qui sont en mesure de comprendre, car c’est dans leurs mains que se trouve l’avenir.
LE PRINCIPE DE MÉDIOCRITÉ VERSUS LE LINCEUL DE TURIN
Le Christ ne nous a-t-il pas déjà apporté la preuve de la résurrection ? Il y a-t-il une preuve matérielle de cette résurrection ? Le linceul de Turin ne constituerait-il pas cette preuve ? Il y a une incertitude quand à sa datation pour en faire une preuve absolue mais quand la science, dans un futur prochain, aura, peut-être, levé tout doute pour dire que l'homme qui était enveloppé dans ce linge est bien mort et ressuscité en l'an 30 de notre ère qu'adviendra-t-il ? L'incroyable sera crédible au même titre que la présence du Symbole est incroyable mais cependant bien réelle. Si cela se produit, si l'incroyable, l'inespéré arrive que feront les gens en face de cette preuve de l'immortalité ? Ils feront ce que le découvreur du Symbole a fait quand il a été obligé d'admettre qu'il ne préexistait pas avant qu'il ne le créât : ils passeront par des phases infernales de doutes suivies d'exaltations et l'acceptation de ce fait réel prendra beaucoup de temps. . . peut être dix ans. . . Le linceul de Turin est un frêle esquif ballotté par les vagues de l'océan de l'incroyance : tout ne tient qu'à un cheveux et si cette preuve unique et essentielle disparaît _ détruite par un fanatique, entre autre _ alors adieu l'espoir. . . On imagine les affres des croyants. . . Il n'en est pas de même du nouveau symbole car personne ne peut en nier l'évidence et il ne peut être détruit puisqu'il s'agit plus d'une idée, au sens platonicien du terme, que d'un objet.
Après sa destruction l'existence-même du linceul de Turin sera niée mais pourra-t-on nier le Symbole après que l'on en aura aboli toutes représentations ? Son créateur, s'il n'a pas été assassiné entre temps, pourra toujours proclamer son existence même si on l'en empêche. Mais si il n'est plus là qui prendra le relais ? Si sa création connaît tant d'opposition au point que l'on censure le créateur allant même jusqu'à l'éliminer physiquement ( qui pourrait bien en vouloir à un humble artiste qui ne fait de mal à personne sinon, peut-être, les champions hypocrites de l'anti-fascisme ) alors cela voudra dire qu'il aura fait des émules et personne ne pourra les empêcher de la représenter dans leur sphère privée car c'est ça une idée : un concept indépendant de toute matérialité.
Au Japon il y a un certain temple. Vieux de plusieurs siècles. Chaque année il est déconstruit et reconstruit à l'identique : dans ce cas là les béotiens auront beau jeu de dire que chaque année c'est un tout nouveau temple qui apparaît mais pourtant il s'agit bien là du même temple : les matériaux auront pu être renouvelés mais c'est l'idée même du temple initial qui demeure. À y bien réfléchir il en est de même de nos cathédrales construites au Moyen-Âge : la pollution moderne a désagrégé les pierres à l'extérieur qu'il a fallu remplacer à l'identique sans parler des aléas historiques, incendies, destructions partielles, bombardements, qui ont nécessité des restaurations également à l'identique. Que reste-t-il des pièces d'origines dans nos vénérables cathédrales ? Pas grand-chose : il y a bien là de quoi choquer un esprit occidental pour qui la matière et la matérialité sont tout ; pas pour un esprit extrême-oriental qui a une claire vision du concept de l'IDÉE. Pour un bouddhiste l'idée met en forme le flux de matière qui traverse, justement, la forme.
Détruire en démolissant, en incendiant, en dynamitant, en censurant et en tuant est une chose mais il existe une forme bien plus pernicieuse de destruction : le dédain, l'ignorance et l'oubli.
Il y a un parallèle à faire entre le linceul de Turin et le Symbole. Qui connaît le linceul de Turin ? Pas grand monde. Ce n'est pas dans les média que l'on risque, entre deux pages de pub pour la bagnole ou un smart-phone, d'en parler et il en est de même des réseaux sociaux ; ces machines à abrutir. Pourtant, dans les catacombes, il est connu et suscite de grands espoirs. Ce n'est pas parce que la Vie Éternelle n'est pas présente sur le devant de la scène qu'elle n'intéresse personne. On pourrait même dire qu'il y a de plus en plus de gens qu'elle interpelle. Par contre personne, absolument personne, ne connaît le Symbole car c'est quelque chose de résolument nouveau et s'il préexistait on le verrait partout puisqu'il devrait-être connu au moins par ceux qui sont versés dans la spiritualité étant donné qu'il met en avant l'IDÉE, l'ESPRIT, à l'encontre de la matière : la voilà la preuve absolue de l'absence d'existence préalable de ce symbole. Après tout, le yin-yang est connu de tous mais il n'est jamais que le précurseur du Symbole. De même que la preuve absolue de la résurrection du Christ existe apportée par le linceul de Turin car il se trouve suffisamment de faits qui corroborent cette évidence et ce n'est pas une controverse sur la datation qui pourra la réfuter.
Liesse ! Liesse ! Noël ! Noël ! La résurrection existe ! Tout les chrétiens du Monde entier devraient descendre dans la rue et exprimer leur allégresse mais il n'en est rien, pourquoi ?
Parce que c'est trop beau pour être vrai. On veut bien y croire, et ça fait deux milles ans que l'on y croit de cette manière, mais ne nous emballons pas et de toute façon les prêtres, les docteurs de l'Église, le dogme, les vérités canoniques sont là pour nous recadrer et éviter que l'on mette à bas l'organisation sociale. Imaginez un peu ce que serait la société, la civilisation, si tout un chacun était à la recherche du mode d'emploi de la résurrection. Tout s'écroulerait. Toutes les valeurs seraient chamboulées et le monde ingouvernable : on tournerait le dos aux exploiteurs et aux dominateurs, les préoccupations matérielles seraient abandonnées et les pouvoirs de l'Esprit seraient cultivés avec pour conséquences des faits qui ne peuvent même pas être conçus. . .
Alors même si la preuve absolue est là il faut bien continuer sa petite vie pépère et préparer sa retraite. De temps en temps, à la veillée ou lors de dîners entre amis, on pourra toujours évoquer ce fait : " Vous savez. . . ne le répétez à personne. . . Christ est ressuscité : on en a maintenant la preuve. . . " et l'assistance hochera la tête, mi-étonnée, mi-dubitative et on passera à un autre sujet de conversation ; la réélection de Trump, par exemple, où le dernier SUV et la soirée se terminera et tout le monde ira se coucher et le lendemain la routine reprendra jusqu'à la mort que l'on aura eu soin de préparer en se faisant bâtir un beau monument au cimetière ; manière de dire que comme on a vécu on passe sa mort en faisant étalage de son niveau de vie, mais il serait, peut-être, plus juste de dire : son niveau de mort. . .
Preuve absolue ou pas, quelle importance ? Les gens ordinaires ont-ils vraiment envie de vivre éternellement ? Oh oui, bien sûr ; mais ne sont-ils pas comme le comptable de Monty Python qui détestait son job et n'avait qu'une envie : vivre une vie exaltante d'aventurier, un rêve tant de fois caressé, mais qui, au moment où lui était offerte la possibilité effective et immédiate d'exaucer ce souhait, se dégonflait lamentablement en prétextant toutes sortes d'excuses minables. Commentaire : voilà les ravages provoqués par trente ans de comptabilité. . . Cruel, n'est-ce pas ? Alors partant pour la Vie Éternelle ? Oui. . . mais avant. . . il faut. . . j'ai des choses à régler. . . Le soi-disant aspirant à l'Éternité se tord les mains et gigote sur sa chaise en rentrant ses pieds en dedans et son visage révèle son trouble intérieur : décidément celui-là n'est pas fait pour l'Éternité. . .
Mais enfin, qui serait digne de la Vie Éternelle selon toi, toi qui te crois si fort ?
Job, les gueux, les humiliés, les désespérés, ceux qui n'ont plus rien à perdre et n'ayant plus rien à perdre savent la valeur de la Vie. C'est à dire la Vie Éternelle. L'expression Vie Éternelle étant entendue comme un pléonasme.
Que vient faire le Symbole dans toute cette histoire de Vie Éternelle ?
L'existence de ce symbole est l'évidence même qui ne saurait être niée ; nul ne pourra la contester : pareillement, peut-on contester l'évidence de la Vie ? Qui dit Vie ; dit Vie Éternelle.
La signification de ce tout nouveau symbole n'est-elle pas celle-ci ? Évidence. Comme la Vie est évidence et ce n'est pas les derniers sophismes des philosophes à la mode, en concertation avec certains mathématiciens faiseurs d'embrouilles, qui pourront apporter la preuve du contraire.
Pourquoi la Vie ne peut être qu'éternelle ?
Et d'abord qu'est-ce que la résurrection ? Résurrection dans le corps de chair car le Christ après sa mort est bien réapparu dans son corps de chair. Si son esprit est immortel et accomplit des miracles, comme il l'avait fait de son vivant sur le plan terrestre, manifester son corps physique va de soi. Car l'Esprit peut tout.
Qu'est-ce que la Vie ? Il y a-t-il ce qui est vivant en face de ce qui est mort ? Définir la Vie ne revient-il pas à définir la mort ? Alors qu'est-ce que la mort ? Peut-on donner une définition claire de la mort ? D'après ce qui est communément admis pour être mort il a déjà fallu que cela ait été vivant. Donc est exclu le règne minéral : nul ne peut dire si le caillou est mort mais bien sûr il sera admis qu'il ne peut-être vivant. Pourquoi ? Parce que le caillou ne bouge pas de lui-même ? Ni ne pousse, ne croît ni n'évolue de lui-même ? Bien sûr une force extérieure peut faire bouger le caillou et des facteurs tout aussi extérieurs peuvent l'altérer mais pour être vivant il faut qu'il ait une autonomie ontologique. La plus infime des bactéries est considérée comme vivante mais qu'en est-il du virus ? Un virus est-il vivant ? Les scientifiques peuvent-ils apporter une réponse claire à cette question ? Tout ce que l'on sait c'est que le virus sans le vivant ne peut agir ; sans le vivant il n'est rien. Donc ne serait-on pas en droit de considérer le virus comme étant dépourvu d'autonomie ontologique ? Alors, si c'est le cas, le virus n'est pas vivant, à l'instar du caillou. Mais le caillou et le virus sont-ils vraiment mort puisqu'ils n'ont jamais été vivant ? Il semble exister un zone intermédiaire entre la vie et la mort. Ne butte-t-on pas sur la définition même de la mort ? Ne pourrait-on définir la mort comme ce qui est inerte ? La plus infime des bactéries ne semble en faire qu'à sa tête : ce n'est pas une mécanique ; elle fait preuve d'intention même à une échelle aussi réduite. Si on arrive à prouver qu'un virus a une intention on ne pourra faire autrement que de le déclarer vivant. Qu'en est-il du minéral ? Le minéral a-t-il une intention ? On ne peut considérer la Nature comme une collection d'objets séparés mais comme constituant un tout. Le minéral provient des poussières d'étoiles et celles-ci s'inscrivent dans une vaste cosmogonie qui s'est déroulée durant des milliards de milliards d'années et beaucoup d’astrophysiciens pensent que le cosmos évolue suivant une intention et que la vie dans l'Univers ne saurait-être séparée de cette cosmogonie. La Vie c'est l'intention. Voulez-vous que je vous donne une définition de l'intention ? Il y a des évidences qui ne peuvent être définies. Je n'ai pas à apporter la preuve de ma propre existence et si un brillant sophiste m'annonçait que je n'existe pas je le prendrais pour un fou. Question de bon sens. La Vie est comme ma propre existence et on ne saurait également en apporter la preuve mais elle est ÉVIDENTE. Si l'Univers à une intention c'est qu'il est vivant et éternel donc la Vie ne saurait-être qu'éternelle. De plus l'ESPRIT ne saurait être séparé en de multiples entités mais comme formant un tout UNIQUE. L'ESPRIT est en chacun de nous et forme la réalité : la mort individuelle est une illusion car il n'y a que la VIE.
Pour en revenir au linceul de Turin ; la foi ne semble tenir qu'à un minuscule et fragile fil : ne pourrait-on pas s'appuyer sur d'autres preuves plus sûres et surtout plus abondantes ?
Ce qui fait la grandeur et la magnificence du linceul de Turin c'est son unicité : celle-ci constitue en elle-même déjà un miracle car avoir traversé les siècles et évité bien des menaces de destruction est déjà, en soi, un prodige.
Il en est de même de ce tout nouveau symbole car il aurait dû être créé bien avant ; à l'aube de l'humanité ; comme tout les autres symboles. Son apparition récente a-t-elle une signification particulière ?
Je laisse chacun juge. Réfléchissez, cependant, au fait qu'il représente l'IDÉE donc l'ESPRIT et qu'il arrive à un point crucial de l'Humanité car l'Apocalypse vient de débuter. Le mot apocalypse signifie révélation et cette révélation ne pourrait-elle pas être celle de l'immortalité physique dont, justement, le linceul de Turin apporte la preuve ?
Les partisans du progrès contestent l'idée même d'apocalypse car ils nous promettent depuis si longtemps que la science, relayée par la technique, va apporter des remèdes à tout nos maux. Mais ont-ils vraiment raison ? Nous sommes à la croisée des chemins et la direction qu'ils nous demandent de suivre est tout simplement aberrante car elle réclame une expansion infinie dans un monde fini : c'est un défi à la logique. Bien sûr, ils parlent de conquêtes spatiales pour résoudre cette aporie. On veut aller chercher au loin ce que l'on avait déjà chez soi et que l'on s'est acharné à détruire mais ce que ces rapaces à apparence humaine ont fait à la TERRE ils le feront aux autres planètes de l'Univers.
Croire à l'immortalité physique implique de croire aux pouvoirs de l'ESPRIT. Si l'en est ainsi je ne me vois pas enfermé dans une petite vie étriquée axée sur le matérialisme tant philosophique que bassement pratique _ quand bien même je serais milliardaire et disposerais de tout le nécessaire pour satisfaire le moindre de mes caprices _ au contraire, je me vois, libéré de toutes contraintes et possessions matérielles, planant au dessus de magnifiques paysages terrestres et même, pourquoi pas, à travers les galaxies de l'espace infini. . . C'est la poésie même que de s'imaginer comme un pur esprit voyageant dans l'Univers entier mais l'immortalité physique implique bel et bien la possession d'un corps ; alors ? Le problème n'est pas celui du corps car il n'est jamais qu'une manifestation de l'esprit ; le problème est celui de la mort physique : l'immortalité implique l'abolition de la mort. Du passage dans l'au-delà sans la transition de la destruction du corps. Et aussi la fin des maladies et de la vieillesse. Si l'ESPRIT a tout pouvoir et modèle la réalité à sa guise il est encore bien plus à même de réaliser ces prodiges. Les miracles existent déjà et sont bien la preuve de ce que peut faire l'ESPRIT.
Le Linceul de Turin est-il réellement ignoré du grand public ? Oh, pas vraiment : des publications, YouTube, et surtout des documentaires en ont parlé d’abondance ces derniers temps si bien que tout un chacun semble le connaître mais il est une forme plus insidieuse de discrédit que le déni et la réfutation frontale. La dérision, la caricature, la moquerie.
L’INTERDICTION DE L’ACCUSATION DE BLASPHÈME
Sur une certaine chaîne franco-allemande, passe tout les soir un court dessin animé ayant trait à la mythologie classique et n’ayant d’autres prétentions que de divertir. Pour apporter le plus de variété possible d’autres mythologies du monde entier sont aussi mises à contribution : la mythologie chinoise, indienne, précolombienne, nordique et aussi. . . les Évangiles. . . Les Évangiles une mythologie ? La vie du Christ ne serait qu’un mythe ? N’oublions pas que chacun est libre d’exprimer son opinion et il serait très dommageable qu’un forme de censure, ou même d’auto censure, puisse s’exercer à l’encontre d’un si innocent divertissement. Le problème n’est pas là. Le problème est que ce point de vue sur le Christianisme est le plus répandu et ce depuis plus d’un siècle et qu’il n’y a plus que lui à s’exprimer alors que l’opinion inverse, à savoir que Jésus de Nazareth à bel et bien existé et n’est aucunement un mythe voire un mensonge, elle, a été entièrement blackboulée et totalement ignorée. Les scandales récents qui ont entaché le Catholicisme Romain, sont-ils une raison suffisante pour flétrir le Christianisme dans son ensemble et en rejeter la validité spirituelle alors que d’autres religions tel que l’Islam, par exemple, semble jouir du plus grand respect ? Pourrait-on imaginer Mahomet partageant une coupe d’ouzo et une portion de moussaka, sur l’Olympe, en compagnie de Zeus, Athéna, Hermès, Dionysos et Poséidon ? Les auteurs qui auraient conçu ce scénario ne seraient-ils pas en grand danger de se faire égorger, voire décapiter ? Dans ce deux poids deux mesures, n’y a-t-il pas une forme de lâcheté dont ne serait même pas conscients les scénaristes tant il est admis maintenant, par l’opinion publique, qu’il ne faut surtout pas caricaturer l’Islam alors que l’on peut montrer à loisir le Saint Suaire comme la couche culotte lavable que vient de lessiver Hestia, la déesse du foyer et des tâches ménagères, qui reproche à Jésus des taches de sang impossibles à ravoir ? En effet, là on est bien loin du message christique de résurrection et le principe de médiocrité joue à fond ! Mais quel chrétien oserait protester ? D’avance, les rieurs sont du côté du caricaturiste et le faire serait renvoyer le croyant au plus sombres heures des bûchers de l’inquisition et de l’intolérance si justement dénoncées par Voltaire.
Bien sûr la meilleure arme serait encore l’humour et la dérision : couvrir de ridicule le satiriste lui-même, par exemple en traitant comme une clownerie le darwinisme et la théorie de la sélection naturelle, mais là soyez sûr qu’une levée de bouclier s’ensuivrait et que les rationalistes fanatiques auraient tôt fait de faire interdire la contre satire. Il est à noter, cependant, que les auteurs du dessin animé ont déjà traité le sujet dans la série : « Silex and the City » sans pour autant qu’une critique du darwinisme soit jamais apparue ; une certaine forme de dérision mais jamais une remise en cause radicale.
Ceci montre à quel point l’opinion contraire à la doxa officielle a été définitivement bannie.
Si Jésus de Nazareth revenait sur Terre et assistait à un dîner en ville où on évoquerait le si plaisant épisode de son apparition sur l’Olympe quel serait ses sentiments ? On suppose que le Fils de Dieu serait très au dessus de tout ça et que son état intérieur ne pourrait être qu’irénique. Mais en est-on si sûr ? L’homme qu’il est aussi ne serait-il pas affligé de voir son message si galvaudé après 2 000 ans d’efforts de ses Apôtres ? Il se dirait peut-être que Satan a gagné avec le triomphe de la médiocrité et de la bêtise et il en serait sûrement désespéré. L’essence du Mal n’est-elle pas justement dans la médiocrité ? Bernanos, en son temps, ne disait-il pas autre chose ?
Est-ce un blasphème que de confondre le Saint Suaire avec des couches culotte lavables ? Jésus de Nazareth qui avait sans doute beaucoup d’humour en aurait ri de la même manière que moi même j’en ris mais comme le dit l’adage on peut rire de tout : ça dépend avec qui. J’aurais beaucoup de répugnance à le faire avec des rationalistes systématiques et pédants pour qui le Linceul de Turin ne peut être que fadaise : pour qui se prennent ces gens là si imbus de leur savoir de pacotille ? Ils en savent beaucoup moins qu’Einstein mais se permettent un jugement définitif sur une preuve que la science est sur le point, si ce n’est déjà fait, de valider. C’est la mauvaise foi qui fait le blasphème, pas l’auto dérision qui permet de garder une certaine distance critique et qui évite ainsi le fanatisme.
Un jour en Thaïlande un moine est entré dans un temple et a craché sur une statue de Bouddha, l’assistance plutôt que de le lyncher s’est enquise sur la raison de ce geste : le religieux a expliqué que quand il crachait dans la rue il crachait sur Bouddha, alors quelle différence cela faisait de cracher sur sa statue ? Le moine a ainsi mis en avant un principe essentiel du bouddhisme : l’unité de l’Être. Ce religieux ne pouvait être soupçonné d’être un incroyant et c’est pourquoi son geste, si bien expliqué, n’a en définitive provoqué aucun scandale.
Il y a entre le blasphème et la leçon spirituelle donnée par un geste irrévérencieux la même différence entre l’outrage délibérément provoqué et la simple taquinerie : on peut pardonner bien des choses à un taquin tant que l’on sait à quel point il vous aime, l’offenseur, lui, on sait à quel point il vous déteste et l’offense n’en est que plus odieuse. N’y a-t-il pas plus grande offense que le meurtre, la suppression d’une vie ? Et que dire si cette abomination se fait au nom de Dieu ? Un assassinat, quelque soit les motivations invoquées, est avant tout un acte de haine : on ne tue pas par taquinerie ; dans ce cas là ne s’agit-il pas d’un véritable blasphème que d’invoquer le nom de Dieu pour tuer ? Ce point seul justifie que l’on n’emploie pas à la légère le mot « blasphème » qui devrait être réservé avant tout à ce seul cas : aussi ne faudrait-il pas parler de blasphème quand des satiristes, dans le seul but de faire rire, se montre irrévérencieux vis à vis de la personne du Christ car l’on voit ce que font les chatouilleux de la religion qui n’ont que le mot de blasphème à la bouche ; il n’en résulte que meurtres, massacres et actes d’intolérance. Cependant le malaise reste entier, mais il concerne seulement le mensonge, mensonge par omission en l’occurrence, qui consiste à nier le surnaturel : surnaturel représenté par le Linceul de Turin. N’oublions pas l’enjeu ; le Linceul de Turin est la seule preuve de la résurrection et s’en moquer consiste à dresser un écran de fumée devant cette incroyable promesse : une vie éternelle dans un corps de chair. Tant que l’immortalité était repoussée au-delà de la mort, cela ne faisait pas problème car nul ne pouvait soulever le voile pour voir ce qu’il y avait derrière ; aussi les désaccords, les controverses, concernant cette question ne pouvaient trouver de résolutions définitives et les tenants comme les opposants à la thèse survivaliste pouvaient, les un comme les autres, toujours dire : « On verra bien quand on n’y sera. ».
Le malaise que j’ai éprouvé à voir, dans ce comics, le Saint Suaire sorti d’un baquet de lessive par la déesse Hestia comme un vulgaire drap vient justement de la vulgarité du propos. Imaginez un grand savant, de la carrure d’Einstein ou de Hawking, s’avancer sur le devant de la scène médiatique pour révéler l’invention d’un dispositif susceptible de conférer à chaque humain l’immortalité physique et que dans son dos, au moment de l’annonce de cette stupéfiante découverte porteuse d’une incommensurable promesse de bonheur universel, un clown fasse des pitreries destinées à discréditer tout le travail du grand scientifique, quelle serait votre réaction ? Vous vous mettriez à douter malgré l’imposante crédibilité du grand savant ; une fois de plus : « Quand le sage montre la lune du doigt, l’imbécile regarde le doigt. ». Bien entendu ce malaise n’a pas remis en cause le fait que je crois dans le Saint Suaire mais m’a interpelé sur le fait que tout ça ne faisait que trop penser à une mise en scène destinée à discréditer totalement une preuve pourtant scientifique. Certes, on pourra toujours m’accuser de complotisme et il m’est impossible de lever cette accusation. Sur la chaîne ARTE on voit toutes sortes de grands journalistes, de grands penseurs, de grands philosophes, de grands écrivains, venir à tout bout de champs apporter leur grain de sel sur l’actualité et les faits de société mais je n’y ai jamais vu d’historiens venu parler du Linceul de Turin où de scientifique exposer les dernières découvertes en matière de pouvoirs de l’Esprit et de paranormal. Bien entendu, pour être impartial, j’ai aussi vu sur cette chaîne des documentaires ayant trait justement au Saint Suaire et aux religions en général mais le ton éditorial de ce média est plutôt celui du déni du surnaturel et du miracle tout simplement par une occultation quasi totale. ARTE aurait pu se montrer plus objectif si dans le même temps de la diffusion de ce dessin animé il avait reçu, dans le cadre de l’émission « 28 minutes », un spécialiste du Linceul de Turin qui aurait parlé des dernières découvertes concernant cette pièce à conviction. Alors, complot, ou pas ? Je ne sais. Ce que je sais c’est que l’on semble avoir définitivement arrêté de faire des émissions concernant le paranormal sur les grandes chaînes de télé grand public et qu’il n’y a plus maintenant que la télé poubelle à diffuser des émissions exécrables sur le sujet finissant ainsi de décrédibiliser totalement ce champs de la connaissance. Il n’en a pas été toujours comme ça mais il faut remonter à plus de 20 ans en arrière pour se souvenir que des émissions de grande qualité, sur le surnaturel, ont été diffusées sur la 2 et M6, entre autres. Si tout cela n’est pas un complot, ça y ressemble beaucoup.
Très bien ne parlons pas de blasphème. Alors de quoi peut-on parler ? D’au moins une chose : de la désinformation. . . bien plus grave que blasphème avéré ou supposé.
Alors les rieurs ont-ils toujours raison ? 50 nuances de grecques est-il si fun, si cool que ça ? Fait-il l’unanimité auprès des jeunes ? Oh, sans doute. Ce qui veut dire que les jeunes seraient aussi médiocres que leurs parents, leurs aînés ? Ce serait une grande naïveté que de considérer que tout les jeunes sont épris d’idéal et ne rêverait que de grandes chevauchés cheguevaresques ( Pierre Desproge ), eux aussi ont des préoccupations bassement matérielles et se soucient avant tout de leur retraite et de l’acquisition de biens de consommation ; bien sûr ont voit certains activistes se révolter sur leur absence d’avenir due à l’approche de l’Apocalypse mais ce n’est qu’une minorité.
Pourtant l’immortalité physique devrait être un projet qui devrait les exalter, la jeunesse devrait avoir soif d’absolue mais je suis bien conscient que les faits montrent le contraire. Cette idée que la jeunesse aspire aux idéaux n’est-elle pas une idée reçue ? Cependant tout le monde a fait l’expérience de la jeunesse et serait à même d’en parler. Il y eut un temps. . . en effet, où les jeunes rêvaient de mettre à bas la société. . . mais n’était-ce pas un effet de mode ? Les étudiants révoltés de mai 68 sont rentrés dans le rang et sont devenus notaires comme papa et de nos jours ce sont eux qui dominent la société : leur rébellion n’aura n’aura duré qu’une saison. Une sinistre réalité se fait jour : peu importe l’âge, la génération, quand on est con on est con, petit con de la dernière averse, vieux con des neiges d’antan ( George Brassens ), n’y a-t-il pas là de quoi désespérer ? Le principe de médiocrité, autre visage du MAL, semble dominer le monde. On ne devrait pas dormir quand on a 20 ans, 30 ans, quand on est plein d’énergie et de ressources tant physiques que mentales. Pourquoi les jeunes sont-ils aussi endormis que leurs aînés ? La désinformation, justement, le mensonge, la propagande relayée par les médias, la publicité et les réseaux sociaux.
J’aimerais penser que je me trompe et qu’il y a dans le monde de plus en plus d’éveillés et que ce sera là le véritable miracle : que de plus en plus de gens prennent conscience de la promesse du Christ au retour du Paradis Terrestre ; mais c’est un grand acte de foi que de croire cela alors qu’aucun indice semble présager de pareilles prémices. . .
Il semble bien difficile de croire au Linceul de Turin tant que l’on ne l’a pas eu entre les mains : les rapports scientifiques ne suffisent pas forcément, mais il est possible de faire quotidiennement l’expérience du Surnaturel pour peu que l’on veuille bien s’en donner la peine. . .
Oui, mais le constat de la télékinésie, des perceptions extrasensorielles, des synchronicités sont-elles promesses d’éternité et notamment d’immortalité dans le corps de chair ? Des milliards de personnes ont fait et font encore ce constat depuis des milliers d’années et quoi de nouveau ? Quoi de changé ? Le grand public ignore dans son ensemble que la sciences a bel et bien prouvé la réalité de ces phénomènes : pourquoi cette indifférence aux choses spirituelles ? Quand se réalisera la promesse du Christ ? Maintenant car nous sommes au point de bascule où l’humanité est sur le point de disparaître ; cette réalité est constamment niée justement à cause du principe de médiocrité qui consiste à faire la politique de l’autruche mais les faits sont têtus. . . Imaginez que la Troisième Guerre Mondiale a déjà commencé et que de grandes capitale européenne ont été rayées de la carte par des bombes nucléaires, que va-t-il se passer ? Une si grande masse de détresse et de souffrance expérimentée de manière collective ne sera-t-elle pas à même de provoquer un éveil collectif ? Cet éveil on peut déjà le constater chez ceux de nos compatriotes qui on été touchés par les mega-incendies, les inondations catastrophiques et la sécheresse cataclysmique : ceux-ci on pris conscience même si une fois de plus les médias refusent d’en parler. La révolte gronde, une révolte sourde, peu visible, qui couve comme le feu sous la cendre et qui ne demande qu’a se déclencher : ces dernières années de nombreux indices laissent penser ça même si les révoltés n’ont pas bien consciences des motifs et des enjeux de leur révolte. . . Le principe de médiocrité peut bien essayer de donner le change en diffusant à la télé l’élection de miss blonde, la coupe du monde de football, l’âge de la retraite, le roi Charles, le malaise est là de plus en plus palpable. . . Souvenez-vous qu’à la veille de chaque grande crise tout semblait aller super bien, que se soit en 1789, en 1914 et en 1939 ; l’insouciance, du moins chez ceux qui pouvaient se permettre cette insouciance, c’est à dire les privilégies, était de mise pour ne pas dire obligatoire et l’on a bien vu ce qu’il en a été par la suite. . .
Donc l’Apocalypse vient de débuter en dépit des grand donneurs de leçon médiatique pour qui l’avenir ne peut être que radieux ; cependant si de plus en plus d’humains se réveillent alors les miracles et surtout le Miracle sera possible car la science est en train de révéler, malgré l’omerta des classes dirigeantes, les pouvoirs de l’Esprit et leur formidable amplitude. Dean Radin, dans son livre La Conscience Invisible, a souligné qu’au tout début de la découverte de l’électricité, qui a dû se situer au XVIIe siècle, on n’expérimentait que de touts petits effets qui ne consistaient qu’à attirer des bouts de papier avec un morceau d’ambre, ce qui faisait hausser les épaules des habituels sceptiques rationalistes prêts à ranger ce genre de phénomènes au cabinet des curiosités et à les oublier, jusqu’à ce qu’au cours des siècles on développe cette énergie pour l’amener au point où on la connaît de nos jours. Ne pourrait-on penser que ce qui s’est produit pour l’électricité pourra se produire pour la télékinésie et les perceptions extra sensorielles ? Donc si l’on n’y songe l’immortalité physique n’est pas un but si inatteignable que ça ; Jésus lui-même n’a-t-il pas dit : « Ce que j’accomplis maintenant, bientôt ce sera vous qui l’accomplirez. », il parlait des miracles qu’il faisait. Le seul obstacle est notre manque de foi et aussi, peut-être, le sentiment de notre indignité car comment se prétendre l’égal du Christ ?
Seigneur ! Cela fait des années que j’essaye en vain de rallier toutes sortes de gens à ma cause, à savoir : la diffusion du Symbole, pourquoi personne ne me répond jamais et me traite en pestiféré ? La réponse à cette question vient peut-être, justement, de l’indignité de ces gens car qui sont-ils pour m’apporter de l’aide : sont-ils les plus compétents ? Sont-ce de grands docteurs en symbologie et en théologie ? Sans doute pas.
À quoi peut servir un symbole sur le plan strictement pratique ? Cela doit être un signe, un signal, une fusée éclairante pour donner l’assaut et qu’il est temps de franchir le parapet pour aller au combat. Ce combat, l’humanité doit le livrer maintenant contre les forces du mal, c’est à dire contre le principe de médiocrité. Quand la victoire sera acquise contre Satan alors on s’apercevra du rôle du Symbole.
Pour en revenir à 50 nuance de grecque, si je prenais contact avec Jean-Christian Petitfils ce grand historien auteur du très remarquable : « Le Saint Suaire de Turin », et lui parlais de la manière dont on traite, dans cette petite série, le Linceul de Turin quelle serait sa réaction ? On peut supposer qu’il lèverait les yeux aux ciel pour les rebaisser et finalement hausser les épaules en ayant l’air de dire : de minimis non curat praetor, le prêteur ne s’occupe pas de petites choses, comment un grand érudit pourrait, en effet, s’intéresser à ce genre d’enfantillage ; l’idée de blasphème ne lui effleurerait même pas l’esprit. Il pourrait, sans doute, être cruel de rappeler une parole de l’Évangile : beaucoup d’appelés mais peu d’élus, les médiocres ne seront peut-être pas condamnés au néant ni même à l’enfer mais entreront-ils pour autant au Paradis ?
C’est peut-être le principe de médiocrité qui donne ce sentiment d’indignité à la grande masse des humains. La crème de la recherche en matière psychique que j’ai essayé vainement de joindre vaut-elle mieux que le commun des mortels ? Il y a bien de quoi se poser la question. Ces lumières, auteurs d’innombrables écrits sur le Surnaturel, sont-ils les mieux à même à produire des miracles ? S’entraînent-ils déjà à le faire dans le plus grand secret ? Peut-être, mais en tout cas cela n’apparaît jamais dans leurs publications et puis, que peuvent-ils faire s’ils sont aussi médiocres que les gens ordinaires ? Quand on a des facultés extraordinaires, on a déjà l’esprit plus ouvert pour accepter ce qui peut apparaître comme totalement déraisonnable, comme ma prétention à avoir créé un grand symbole de l’humanité par exemple. . .
C’est pourtant pas grand-chose cette reconnaissance : elle ne demande pas à poser un acte de foi aveugle mais seulement à faire intervenir la raison et donner un peu de temps pour la recherche et l’investigation pour confirmer ou infirmer cette outrecuidante revendication, est-ce encore trop demander ? Mais je comprends ce que mon exigence à d’excessif : je réclame du temps à des gens qui n’en ont pas. Qui n’en ont pas ou ne veulent pas en trouver ? On ne peut soustraire du temps à un ouvrier, payé une misère, qui s’échine plus de 15 heures par jour pour nourrir ses enfants : ce serait le voler, mais qu’en est-il de ceux que j’ai sollicités et qui doivent gaspiller leur temps en toutes sortes d’activités vaines et futiles, tel que d’avoir de longues conversations sans intérêt avec toutes sortes de gens eux aussi sans intérêt ? On se fait beaucoup de fausses idées sur ceux qui ont une certaine notoriété : pour arriver aux places qu’ils occupent ils leur a souvent fallu beaucoup d’entre-gens et de fréquentations mondaines, toutes choses éminemment chronophages. . .
Puisque les célébrités ne valent apparemment pas mieux que les gens ordinaires peut être conviendrait-il de se tourner vers des personnes plus intéressantes mais alors beaucoup moins connus ? Peut-être ont-ils plus de pouvoir que ceux qui apparaissent en pleine lumière de la notoriété mais encore faut-il les trouver. . . Qui sont-ils ces oiseaux rares ?
Médiocrité, médiocrité, tu n’as que ce mot là à la bouche ! me diront certains, maudit élitiste ! Bien entendu il ne saurait être question que l’on me confonde avec un de ces membres de la pseudo élite de la société capitaliste qui traite de pauvre mec celui qui n’a pas pu s’offrir une rollex avant ses 50 ans. N’oubliez pas ce proverbe bien de chez nous : le mépris est une dette dont on s’acquitte immédiatement. Il convient avant tout de définir le principe de médiocrité dans le sens déjà exprimé plus haut en ce qui concernait le Linceul de Turin : préférer la jouissance immédiate plutôt que la Vie Éternelle ; la plus humble des créatures qui se soucie jour après jours, instant après instants de la Vie Éternelle, n’étant préoccupé que de ça et ne fondant ses pensées et ses actes que sur cette aspiration, n’est pas médiocre, elle, alors que l’homme le plus riche du monde qui ne pense à chaque minute qu’à gagner toujours plus d’argent et avoir toujours plus de pouvoir, lui, ne peut être que médiocre car que vaudra-t-il quand la fin du monde sera là avec son cortège de destructions ? Bien content s’il survit dans un égout à se repaître d’un rat.
Très bien, mais comment faire pour toucher cette minorité de la population qui s’élève au dessus de la médiocrité générale ?
Il y a 2 000 ans les Apôtres se sont posé la même question puis la Pentecôte est arrivée. . . Alors ?
Le grand avantage d’un symbole c’est qu’il peut être vu alors qu’une parole doit être proférée ; je m’imagine mal grimper sur un banc, en pleine rue, et commencer à prêcher comme je le vois quelquefois : cela n’aurait aucun sens car nous ne sommes plus au temps de Jésus de Nazareth où n’importe qui pouvait prendre la parole en public sans que l’on n’appelle les urgences psychiatriques ! Alors montrer le Symbole ? Mais comment ? Le figurer sur un T-shirt, un tatouage ou se promener en brandissant une pancarte ? J’aurais tôt fait de me faire casser la gueule par un antifa ! Voilà bien le problème d’un symbole maudit : il se doit de ne pas être montré.
Qu’est-ce qui est le plus important, le Symbole ou la promesse d’immortalité physique ? Bien entendu cette dernière mais ça fait plus de 2 000 ans qu’elle a été faite et nous en sommes toujours au même point. Finalement l’ostension du Symbole ne mènera à rien si elle ne vient pas illustrer la promesse christique.
Si ostension il doit il y avoir, elle doit être miraculeuse à l’instar du miracle de Fátima qui eut lieu devant des dizaines de milliers de personnes le rendant ainsi irréfutable, le Symbole pourrait-il se montrer de la même manière que la danse du soleil qui eut lieu ce 13 octobre 1917 ? Mais n’est-ce pas là que pur fantasme ? Si c’est le cas il est oiseux d’en parler et tout ceci ne rime à rien. À moins que. . .
Le goût du sensationnel touche toutes les couches sociales et les bobos, ces petits chéris de la société, ne sont pas les derniers à verser dans les plus sottes superstitions car avoir du fric ne garantit nullement de la bêtise : telle cette commerçante qui vends des saloperies médiévales d’importations et qui fréquente les réunions de prières où elle est sensée acquérir encore plus de bienfaits qu’elle n’en a déjà, comme si elle exigeait encore bien davantage que ce que la Providence lui a octroyée de manière imméritée. Mais n’est-ce pas là, justement, une manière de conjurer l’indignité dont cette femme a obscurément conscience ? Craint-elle que son démon intérieur ne la tire par les pieds pour la précipiter en enfer ? Sait-elle vraiment qu’elle est damnée ? Mais ne suis-je là en pleine contradiction car je taxe les autres de superstition alors que moi-même je fait état de ma croyance dans le miraculeux ? Je ne parle pourtant que de ce qui est factuel, prouvé, avéré, la pensée positive, elle, ne vend que du vent ; elle est avant tout l’émanation d’une idéologie libérale qui consiste à dire que nous sommes responsable de notre destin et que si nous sommes dans le malheur et la misère nous n’en sommes que les seuls responsables ; ainsi cette commerçante qui ne doit sa réussite qu’à la chances et aux circonstances favorables pourra mépriser un artiste talentueux qui se retrouve au plus bas de l’échelle. Les pensées peuvent-elles vraiment avoir une projection sur le réel ? Plus haut j’ai fait état, avec le Symbole, d’un pur fantasme : est-ce que les fantasmes se réalisent ? Depuis le temps que je fantasme je n’ai jamais rien constaté de tel et je ne suis pas le seul à faire ce constat puisque tout le monde rêve de château en Espagne et que la Péninsule Ibérique n’est pas densément couverte de ce genre de joyaux d’architecture. Il semblerait que ces livres sur le développement personnel ne soient que billevesées. Fantasmer n’a aucun effet puisque les miracles sont imprévisibles. Alors que faire ? Certaines choses peuvent néanmoins marcher : le tout est de savoir lesquelles. Il semblerait que les rêves d’enfance, à condition qu’ils soient le plus précoces possibles, aurait déjà plus tendance à se réaliser, pourvu que l’on s’y accroche et que l’on ne soit pas influencé par ses parents et éducateurs qui ne pense qu’a vous caser en vous préparant une vie douillette. C’est ce que l’on appelle la vocation, mais cependant peu suivent leur vocation, et puis ne dit-on pas qu’une vie réussie est une vie où on a réalisé ses rêves d’enfance ? J’entends naturellement ricaner les sceptiques : ils peuvent toujours citer les vies désastreuses des artistes et des inventeurs maudits mais la médiocrité peinarde est-elle une si grande réussite ? Si on adhère au dogme matérialiste, il semble bien qu’il soit préférable de manger à sa faim, d’avoir une villa sur la côte et une bonne retraite, mais si on considère que l’on est sur terre pour accomplir une mission que le divin nous a confiée, alors peu importe les sacrifices puisqu’au final on pourra bénéficier éternellement des félicités du Paradis. Les guerriers de la lumière savent les risques qu’ils encourent mais il ne recule pas devant la destruction qui consiste à s’engluer dans la médiocrité. Alors, malgré tout, les rêves induits par la claires vision de son destin seraient susceptibles de se réaliser ?
Ce qu’il y a de miraculeux dans le Symbole c’est qu’il aurait dû être créé dés l’aube de l’humanité mais qu’il ne l’a été que 17 ans auparavant et que c’est un fait irréfutable car si il l’avait été bien avant on le verrait partout et que ça aussi c’est un fait irréfutable puisqu’il est une sources de scandale pour les médiocres et les imbéciles ; on peut contester l’authenticité du Saint Suaire et même détruire cette preuve matérielle mais on ne peut détruire un symbole car il se transmet d’esprit en esprit et il demeure, la seule chose qui pourrait le détruire serait l’oubli mais ce sont les choses sans grand intérêt et insignifiante que l’on oublie même si sur le moment elle bénéficie d’un grand engouement, ainsi qui se souvient du symbole raël ? Il était pourtant bien connu dans les années 80 /90 mais il est passé de mode ; par contre pas de danger pour qu’il en soit de même pour le Symbole puisque sa grande signification ésotérique et spirituel le met dans la même catégorie que le yin-yang, sans oublier pour autant que ce dernier n’est jamais que le précurseur du premier. Plutôt que de dire que tel ou tel fait miraculeux est prépondérant sur tel autre, il vaudrait sans doute mieux que tous ensemble constituent un faisceau de preuves concordantes pour annoncer le miracle final : l’immortalité dans la chair que le Christ avait prédit comme étant la résurrection.
LA CROIX DE LORRAINE ET LA CROIX OCCITANE BIENTÔT SYMBOLES MAUDITS ?
Il paraîtrait que l’extrême droite serait en passe de récupérer ces deux symboles pour les incorporer dans le corpus de leurs emblèmes.
Au chapitre Croix Celtique, je me suis déjà étendu sur ce sujet et ne voit pas ce que je pourrais y rajouter de nouveau, mais on pourrait imaginer une courte histoire uchronique en ce qui concerne la croix de lorraine, donc voici.
Imaginons qu’un dictateur bien de chez nous mais véritable émule de Hitler prenne le pouvoir en France et adopte pour emblème la croix de lorraine de la même manière que Hitler avait fait main basse sur la croix gammée. Imaginons que l’histoire se répète mais cette fois c’est la France qui met à feu et à sang l’Europe et que notre dictateur bien franchouillard ouvre des camps de la mort pour y mettre ceux qui ne lui plaise pas exterminant des millions de personnes, bilan comparable avec celui de l’Allemagne nazie. Finalement le monde libre vient à bout de ce régime néonazi français et ensuite c’est l’après guerre avec l’épuration : on expurge tout ce qui pourrait rappeler l’ancien régime criminel et au passage on interdit la croix de lorraine de la même manière qu’on a interdit la croix gammée en 1944. C’est une hypothèse. . . mais croyez-vous vraiment que ça se passera comme ça ? Peut-être, mais alors il faudra effacer un pan entier de l’histoire de France pour faire passer la pilule : nier purement et simplement le gaullisme, l’expurger des manuel d’histoire en posant comme supposition que ceux qui ont connu le gaullisme soit tous mort de vieillesse ; ainsi pas de protestation possible.
Mais est-il souhaitable, est-il moral, pour la préservation de la mémoire des atrocité commise par un dictateur d’effacer un pan entier de l’Histoire : jusqu’où seront prêt à aller les pères la pudeur mémoriels ? Nier le gaullisme c’est nier aussi l’histoire de la Deuxième Guerre Mondiale et avec elle le nazisme ; alors pour expurger l’emblème du duboisisme ( Pierre Dubois est le nom supposé de notre Adolphe Hitler bien français ) faudra-t-il effacer le nazisme même ? Voilà une solution à la gribouille digne de fieffés imbéciles et cette histoire uchronique est si improbable qu’il convient de ne plus en parler.
Voire. La fréquentation des réseaux sociaux m’a permis de constater que ces imbéciles existent bel et bien. On me dira qu’ils n’ont aucun pouvoir politique et ne seraient pas à même de pratiquer la censure que je viens d’évoquer. Ce genre de manipulation de la vérité historique est monnaie courante dans bon nombres de dictatures notamment en Russie. Qu’est que cela veut Dire ?
La diabolisation du svastika est-elle si légitime que ça ? On peut en douter.
On peut imaginer encore un autre récit uchronique : je pourrais émettre comme autre hypothèse qu’à l’instar de la courte historiette que je viens de narrer, on remplace la croix de lorraine par la croix gammée. Que pendant des siècles et des siècles le svastika était fort à l’honneur dans notre pays mais que pour des raisons d’épuration on l’ait non seulement diabolisé mais encore été jusqu’à nier qu’il était très connu et commun jusqu’à ce qu’Adolphe Hitler l’usurpe pour en faire l’emblème de son parti ! Bien sûr ce n’est qu’une pure fiction, mais ne peut-on pas transposer géographiquement ce qui, avec ce dernier récit uchronique, aurait pu se dérouler dans le temps ? Car voilà la réalité : le négationnisme d’un symbole que pourtant les trois quart de l’humanité connaît révère depuis des siècles ! Des jocrisses diront que ce n’est pas la même chose et que c’est pousser le bouchon un peu loin que d’utiliser un tel sophisme.
Oui, en effet il semble infiniment improbable que la croix de lorraine soit jamais diabolisée et interdite étant donné son importance historique mais ce qui est quasiment impossible au niveau politique et à un niveau culturel supérieur l’est-il quand on considère la grande masse abrutie des réseaux sociaux ? Ce genre de délire est monnaie courante dans ces médias.
Que conclure ? Que les gens intelligents, cultivés, feraient bien de reconsidérer leur point de vu vis à vis du svastika : tout ce que j’avais à dire sur le sujet je l’ai dit et j’ai notamment fait état du biais émotionnel qui perturbe notre perception de ce symbole .
Allons donc ! Va-t-il se trouver des antiracistes et des antifa pour descendre dans la rue pour protester contre la croix de lorraine et la croix occitane ?! Dans quel monde vivons-nous ?
LA FATUITÉ DU RANDOM
« la fatuité du random ». Je défie quiconque, je parle des gens ordinaires et normaux, de trouver le moindre sens à cette expression ! « random » mot anglais qui veut dire hasard et « fatuité » qui semble être la signature de la connasse qui m’a agressé sur Facebook, car il y a-t-il plus fat et plus vain, en effet, que cette précieuse ridicule du XXIe siècle ? Alors je propose une traduction : « le contentement excessif de soi qui se manifeste de façon ridicule ; suffisance » ( le Petit Larousse ) et le hasard ? Il va falloir que je fasse appel aux spécialistes du chiffre de la DGSE pour avoir la signification : ça risque de prendre du temps. . . La peste soit de la faiblesse de mon intelligence ! Car bien entendu, je suis sûr que nombre d’internautes auront compris le sens de cette insulte, eux, ce n’est pas comme moi pour qui la novlangue est de l’algonquin. . . Que diable ! Un peu de bonne volonté : il est possible de donner un sens à ce gargarisme. Voilà ce que je propose : j’ai eu l’outrecuidance de m’insérer dans une discussion ayant trait à Kamelote ( comme le nom l’indique ) comme un cheveux sur la soupe en me revendiquant comme étant l’artiste ayant créé la couronne du roi Arthur1, assurément j’étais hors sujet ; ne venais-je pas, tel un vendeur à la sauvette, et au hasard, vendre ma salade ? Et ma fatuité, justement, n’a-t-elle pas consisté à intervenir dans un débat où je n’avais rien à y faire ? Mais suis-je si sûr de cette interprétation ? Quel dommage que Champollion ne soit plus de ce monde : il nous aurait éclairé. . .
Il conviendrait de revenir à la raison et de se dire que cette expression n’a de sens que pour l’idiote qui l’a pondue pour m’insulter : la suite de l’échange m’a confirmé que cette psychopathe s’était enfermée dans un solipsisme langagier ; elle ne communiquait que dans une langue qu’elle était la seule à comprendre.
Pourtant cet affrontement a failli me détruire. Dans « Sous le Soleil de Satan », Bernanos décrit la rencontre d’un jeune prêtre avec ce qui semble bien être l’incarnation du MAL. Confrontation flétrissante, salissante, même pour le cœur pur de cet homme de Dieu car la stratégie du Malin ne consiste-t-elle pas à reporter ses propres turpitudes sur le saint ? De le rabaisser au point de lui faire croire qu’il n’est rien ? De dénicher dans son esprit la faille, la faiblesse, le défaut de la cuirasse, représenté par son manque de confiance en lui, de son manque de foi ? Dans ce cas, si la malheureuse victime ne se ressaisit pas, elle court tout droit à sa perte et la voilà au bord du suicide. . .
« artiste raté », voilà qui ne pouvait que faire mouche sur ma personne qui doute de tout y compris de son propre talent. De plus ce trissotin, ce thomas diafoirius, ce homais, en jupon, ne m’a-t-il pas traité de pédant ? Voilà qui est un comble ! C’est l’hôpital qui se fout de la charité, ma parole ! Ça crache du latin et du globish comme l’écolier limousin de Rabelais et ça traite les autres de pédants ! La signature de Satan : affubler l’autre de ses propres tares. Quoiqu’il en soit je préfère encore être un artiste raté plutôt que d’être une connasse réussie à l’instar de cette Flo Xenou ( c’est le nom que se donne cette folle. . . ). Les imbéciles ne doutent jamais de rien : c’est à ça qu’on les reconnaît. . . Vais-je me suicider à cause d’une idiote ? Les cons auront-ils ma peau ? La modestie, l’humilité, si propre aux véritables grands artistes, est une grande entrave pour réussir sur le marché de l’art car ce sont les orgueilleux, les vaniteux, les narcissiques, qui semblent réussir, mais tout ceci a-t-il du sens ?
« Un enfant de cinq ans pourrait le faire. . . ». J’entends déjà les railleries de cette Flo Xenou : « Voilà bien les critiques des crétins brachycéphales, grands admirateurs de svastika et de saluts nazis, pour qui la sodomie de diptères est le summum ad hominem de l’écarlate joufflue et qui n’entendent rien à l’Art. . . », l’art contemporain, vous l’aurez compris. On en était à la maternelle : il semblerait que l’on ait descendu d’un cran et qu’on en est maintenant à la crèche. . . Oui, en effet : prenez les gribouillis d’un nourrisson, agrandissez les et exposez les dans une grande galerie huppée de New-York, Shanghai ou Tokyo, et proposez les à des 50 000, 500 000 $ et vous serez sur la route du succès ; car on en est là. . . Que dire de plus ? Il n’y a pas que cette idiote de Flo Xenou qui soit folle, c’est le monde tout entier qui a perdu la raison.
Comment as-tu pu te faire avoir à ce point là, me dit ma voix intérieure, n’est-ce pas évident : ne vois-tu pas que c’était une folle dans un monde de fou.
Cependant, le succès devrait revenir à celui qui a créé l’œuvre d’art suprême : une œuvre totalement inédite, du jamais vu, car personne n’a jamais créé un symbole. . . pas à des escrocs, des imposteurs, de l’art contemporains.
Qu’ai-je à faire des imbéciles ? Flo Xenou a-t-elle un avenir ? Ses éructations, ses borborygmes finiront bien par lasser car il est déjà bien difficile de se rendre intéressant même avec un langage compréhensible, alors qu’en est-il d’une idiote qui ne s’exprime qu’en charabia ? On finira bien par la considérer comme une de ces folles sur les marchés qui tiennent des propos incohérents tel que : « allumez le feu, allumez le feu ! », cette vielle femme répète ça sans cesse en dirigeant sa canne vers les passants qui poursuivent leur route sans même un regard pour elle. On peut toujours rêvez qu’il en sera de même, dans un avenir plus ou moins proche, pour les vitrines de ces galeries qui exposent des gribouillis de morveux, mais en est-on si sûr ?
Bien entendu il y a fou et fou. . . Une fois, il y a bien longtemps, bien avant l’invasion des portables sinon ce que je vais raconter n’aurait pas de sens, j’étais dans un bus plein à craquer près d’un jeune homme qui parlait tout seul, manifestement un dérangé, et personne ne faisait attention à lui. . . mais ce qu’il disait était si intéressant et si pertinent que j’étais sans doute le seul à l’écouter. Qu’en conclure ? Ne dites pas que ce garçon était fou, il n’était pas comme nous : c’est tout, et pour quelle raison étrange ça vous dérange, ça vous dérange ( France Galle ). Allons donc ! Ce jeune homme n’était pas fou. Ces dernières années, des films, des séries, ont popularisé l’autisme de type Asperger, ainsi cette excellente production intitulée : « Astrid et Raphaëlle », on y voit une jeune archiviste de la police, autiste mais à l’intelligence stupéfiante, mener avec succès toutes sortes d’enquête policières ; bien sûr cette jeune surdouée est considérée comme étant folle par ses collègues et ainsi très isolée sur son lieu de travail, mais l’héroïne c’est elle, pas ces médiocres qui ne remplissent des rôles qu’à la limite de la figuration. . . Ainsi en est-il dans la vrai vie : les gens remarquables finiront toujours par attirer l’attention en dépit de leur bizarrerie alors que les médiocres seront vite oubliés, tel cette. . . ah, j’ai oublié le nom. . . j’ai le vague souvenir que c’était sur Facebook, n’en parlons plus. . . de toute façon ce n’était pas intéressant. . .
Moi-même ne me considère-t-on pas sinon comme un cinglé mais comme un farfelu qui s’est entiché d’une marotte bizarre : ce symbole que je prétends avoir créé ? Moi aussi je présente maintes analogies avec ce garçon qui soliloquait dans le bus : les gens avec lesquels j’essaie de communiquer ma découverte me tourne le dos en haussant les épaules, d’autres me traite d’idiot et enfin, des imbéciles, de nazis. Mais à la toute fin, de la même manière que j’ai prêté attention au monologueur du bus, se trouvera-t-il quelqu’un qui dirigera son intérêt sur ma personne et le message que je veux transmettre ? Dans la série « Astrid et Raphaëlle » il s’est bien trouvé des gens qui ont su déceler les dons de cette jeune archiviste, en premier lieu Raphaëlle ; cette commandante de police toute heureuse d’avoir une collaboratrice si talentueuse qui l’aide à résoudre d’une manière si inattendue des affaires si compliquées. Il pourrait être intéressant de savoir comment s’est faite la rencontre entre Astrid et Raphaëlle. La commandante à rencontré l’archiviste dans une enquête où cette dernière était impliqué et c’est là que Raphaëlle a découvert les facultés étonnantes d’Astrid. Un crime perpétré non loin du lieu de travail de la jeune archiviste a permis l’interaction de ces deux personnages, sans cela le statu quo aurait finit par détruire Astrid, en proie à tant d’hostilité de la part de son entourage ; cet événement fortuit à changé sa vie du tout au tout : c’est la marque du destin.
LA CROIX ROUGE
Quand le suisse Henry Dunant a fondé la Croix Rouge, il a choisi tout naturellement comme logo à son institution, qui avait pour but de venir en aide à tout les combattants et victimes de guerre quelque soit leur origine, nationalité, couleur de peau ou religion, le drapeau de sa patrie inversé : une croix rouge sur fond blanc ; il ne l’a pas fait pour affirmer la suprématie de la chrétienté sur le reste du monde car il avait une bien trop grande vision de l’humanité pour s’adonner à ce genre de bassesse.
Seulement ça n’a pas plu a tout le monde, notamment aux musulmans pour qui la croix est le symbole impie qu’il convient d’abhorrer et c’est pourquoi, pour ne pas déplaire à ceux-ci, la Croix Rouge a décidé de créer une branche qui s’est appelé désormais le Croissant Rouge. Bien sûr, nombre diront que ce genre de discours haineux ne correspond pas à la réalité et que c’est sans doute dans une optique universaliste que les dirigeants de la Croix Rouge l’ont fait ; démarche confirmée plus tard par un autre logo appelé le Cristal Rouge sensé convenir au monde entier.
Peut-être, mais puisqu’il ne s’agissait que de sauver des vies humaines et pallier à toutes détresses, quelques soient les nationalités, races et religions, les musulmans auraient pu faire un effort et considérer le logo « croix rouge » comme un signe sans aucun rapport avec la religion en mettant de côté la suspicion qu’Henry Dunant aurait eu l’ambition de lancer une nouvelle croisade. . . L’adoption du logo « croissant rouge » n’aura jamais été qu’un tout nouveau facteur de division qui risquait de fragiliser cette institution si nécessaire. Des fois, au nom de l’Humanité, on se grandirait à mettre son orgueil de côté. . .
Supposons maintenant qu’un philanthrope japonais, mettant ses pas dans ceux d’Henry Dunant, ait créé une institution allant encore au-delà de la mission de la Croix Rouge, un organisme voulant secourir non seulement les combattants et les victimes de guerre mais aussi toutes les misère humaines du monde entier, engageant des moyens considérables pour accomplir ce que l’Abée Pierre et Mère Thérésa, entres autres, avait déjà fait. Une sorte de super Croix Rouge en quelque sorte.
À l’instar d’Henry Dunant, il aurait adopté comme logo de sa toute nouvelle institution un symbole représentatif de sa patrie et du bouddhisme, religion de la compassion par excellence : le svastika rouge sur fond blanc. Et le nom de cet organisme caritatif universel aurait été le Svastika Rouge.
Que se serait-il passé en occident ? Un scandale, à n’en point douter, et les bonnes âmes n’eurent pas manqué d’exiger que cette institution, à l’instar du Croissant Rouge, change de logo et de nom pour les pays occidentaux : se serait devenu la Croix Rouge 2, tout bonnement ; 2 pour ne pas la confondre avec la Croix Rouge originelle.
Que conclure ? Emoto Nagasaki, c’est le nom de ce bienfaiteur de l’humanité, n’a jamais voulu relancer le national-socialisme mais seulement aider les plus démunis du monde entier, soulager toutes les misères et les souffrances de cette terre et voilà qu’au nom de l’idéologie on commence à donner un coup de canif dans sa si belle mission. C’est à désespérer. . . Quand les imbéciles finiront-t-ils par ne plus avoir de pouvoir sur tout ?
CATÉGORIE
En regardant un certain téléfilm, j’ai pu voir les images du camps de concentration du Struthof situé en Alsace. Habituellement l’évocation de l’horreur nazie est associée pour moi à la croix gammée, ce qui me cause une gène profonde, mais là, rien : je me suis dit qu’on n’était pas dans la même catégorie. Et c’est tout. Les Imbéciles mettent tout dans le même sac : l’emblème de l’abomination et le symbole millénaire si propre au bouddhisme et qui ne signifie que la joie, le prospérité et la chance. Il y arrive que l’outrance, la bêtise, actionne un déclic qui vous fait considérer les choses d’une manière plus lucide et on se dit : « ça va pas la tête !? », ainsi la raison finit par l’emporter.
Mais pour cela il aura fallu descendre aux enfers pour se colleter avec la bêtise ordinaire et comprendre que même les gens les plus intelligents peuvent tomber dans le traquenard des idées reçues.
CHURCHILL ET LA SUFFRAGETTE
On raconte souvent cette anecdote savoureuse à propos de ce grand chef d’état, je ne sais si elle est vrai, cela se passait avant guerre et une suffragette prit à partie Churchill de cette manière : « Si j’étais votre femme je mettrais de l’arsenic dans votre thé ! ». Ce à quoi le Premier Ministre de la Grande Bretagne répondit : « C’est avec un souverain sentiment de délivrance que je boirais ce breuvage. ».
On peut imaginer que la même suffragette, quelques années plus tard, durant la guerre cette fois, l’ait apostrophé à nouveau en ces termes : « Vous êtes un artiste raté ! », n’oublions pas que Churchill, à ses moments perdus, peignait des tableaux juste pour se délasser et décompresser sans pour cela se prendre pour Léonard de Vinci ou Ingres ; quelle aurait été sa réaction ? Il aurait certainement haussé les épaules et tourné les talons pour s’occuper du débarquement en Normandie et ainsi combattre les nazis. . .
Comme je l’ai relaté plus haut une idiote m’a également traité de « artiste raté », cela m’a fait mal sur le moment mais la raison est revenue et je me suis dit que finalement je suis à l’instar de Churchill : le traiter d’artiste raté était d’une stupidité incommensurable car ce que l’on attendait de lui était de gagner la guerre et non pas d’obtenir un succès de galerie et qu’il devait en être de même en ce qui me concerne attendu que ce que l’on espère de moi, dans cette période où l’humanité est sur le point de disparaître, est bien autre chose que d’avoir la vaine gloire d’être un artiste reconnu. . .
DEVISES
MA FORCE FAIT LOI
Au tout début c’était la loi du plus fort qui prédominait car : « La raison du plus fort est toujours la meilleur. », ( Le loup et l’agneau, La Fontaine ) ; temps cruels et barbares dépourvus de droit où le plus faible était impitoyablement opprimé. Puis la civilisation c’est développée et un état de droit a fini par émerger. Deuxième phase :
LA LOI EST MA FORCE
où même le plus faible pouvait recourir au droit pour se défendre même contre les plus puissants. Du moins en apparence, car dans les faits c’était loin d’être le cas. Troisième phase :
JE RÈGNE PAR LE MENSONGE
la réalité de l’état soit disant de droit où la justice, pourtant garantie même aux plus faibles, profitait en fait aux plus riches : c’est l’établissement de l’hypocrisie institutionnalisée. Puis vient l’apparition des religions révélées qui tentent d’apporter un peu d’humanité dans le fonctionnement des sociétés. Quatrième phase :
CHACUN POUR SOI ET DIEU POUR TOUS
sur le blason, la pièce principale, qui était le svastika dans les cas précédents, à été remplacée par le nouveau symbole pour signifier que Dieu a été intégré dans le fonctionnement des sociétés mais que sur les trois svastika placés en chef c’est celui des temps barbares, en noir, qui est prépondérant : cela veut dire que si la présence de Dieu est reconnue il est loin de faire la loi. Cinquième phase :
RÉSIGNATION ET PATIENCE
là encore c’est l’hypocrisie qui a fini par l’emporter, ce que symbolise le svastika blanc en chef dextre, c’est une période de l’histoire où les religieux ont tenté d’apporter du réconfort aux plus malheureux tout en se gardant bien de remettre en cause les iniquités des puissants. Puis arrive en dernier :
JE SUIS
c’est le tout nouveau symbole.
TEST
fruit d’une évolution graphique explicitée par ce même diagramme. Cela pourrait être l’ultime version du Symbole et la seule valable tant son principe essentiel est réduit à sa plus simple expression qui est nécessaire et suffisante, selon un adage mathématique.
Peu importe, si à l’avenir, elle sera préférée à la version où le svastika semble combiné au yin-yang ; je dis bien semble car il est évident, au vu de ce résultat qu’il n’en est rien et que le yin-yang n’est jamais qu’une propriété secondaire du Symbole.
Sur internet, les réseaux sociaux, Facebook notamment, de prétendus symbologues, pâles épigones du professeur Robert Langdon personnage issu de l’imagination du romancier Dan Brown, déversent leur soit disante parole experte à tout les gogo qui voudront bien leur prêter une quelconque attention.
Pour les démasquer je les soumet à un test : que peuvent-ils dire sur ce nouveau symbole que j’ai prétendument créé ( jusqu’à plus ample informé ) ?
Soyez sûr que les charlatans répondront : c’est une combinaison de la croix gammée et du yin-yang. Bravo ! Vous avez échoué au test et vous êtes démasqué.
Les véritables symbologues paraissent êtres des oiseaux rares impossibles à dénicher. . .
LE YIN-YANG SIMPLIFIÉ
Sauf qu’il lui manque un élément de la plus haute importance qui est signifiée dans la représentation normale du taiji : le mouvement, la dynamique, suggérée par les deux demi cercles. Or cette signification est cruciale car elle veut dire la vie. Voilà pourquoi cette version ci-présente ne peut convenir.
Il n’en est pas de même pour la version ultra simplifiée du nouveau Symbole que l’on peut voir plus haut puisque ce mouvement tournant est manifesté intrinsèquement par le svastika même.
De plus il y a dans le yin-yang un concept qui est fréquemment négligé qui est celui de la mutation, de la transformation, de la métamorphose, que le philosophe grecque Héraclite avait déjà résumé par la formule : « on ne se baigne pas deux fois dans la même eau du fleuve . », suggérant par là un mouvement, une dynamique, induit par la confrontation de deux opposés .
MUTATION
Voici le yin-yang simplifié, en haut, et sa version particulière à droite : 24 rayons le définissent ; si l’on part du rayon tout en bas qui est entièrement noir, on peut voir que sur le rayon suivant apparaît une extrémité blanche qui croît progressivement au fur et à mesure que l’on considère les autres rayons consécutifs. Ce changement est encore plus visible sur le diagramme suivant en bas :
les longueurs croissantes puis décroissantes des parties blanches ont été transposées sur ce graphique ; si l’on définit la coordonnée horizontale en fonction du temps on peut voir alors que le yin-yang figure une croissance du yin dans le temps ainsi qu’une décroissance du yang puis inversement. Un processus de mutation, de transformation qui entraîne un mouvement, une dynamique.
Maintenant si l’on considère le nouveau symbole, est-il possible de mettre en évidence cette propriété ?
Sur la figure ci-dessous, on peut voir que les lignes traçant le svastika ne sont pas prolongées, tant en bas qu’en haut, dans l’infini mais dans l’indéfini en ce sens où ces lignes se perdent dans un dégradé de gris finissant par les rendre indiscernables et ce dans le centre même du svastika, à gauche, puis une coupe en A et B est pratiqué sur la figure de droite : le diagramme plus bas montre le résultat de cette coupe.
Celui-ci, si on le traite de la même manière que le précédent plus haut à propos du yin-yang, en mettant le temps en coordonnée horizontale, montre un changement de couleur, le gris moyen mutant en noir puis en gris pour devenir blanc pour finir à nouveau par le gris : il y a bien là mutation de la substance rendant impossible toute frontière nette de l’espace 2D celui-ci n’étant plus qu’un continuum ; l’Unité est réaffirmée. En cela le nouveau symbole est différent du yin-yang en ce que dans ce dernier le changement se fait spatialement et brusquement sans la transition figurée dans ces trois dernières figures par tout ce dégradé de gris. Bien entendu sur la version ordinaire du Symbole ce dégradé n’apparaît pas mais est elliptique dans le sens où on ne peut définir ni intérieur ni extérieur et qu’il n’y a aucun cadre pour enfermer la figure ; celui-ci pouvant être tout aussi bien un carré, un cercle, un triangle, que les bord même du document où il est dessiné, dans le cas présent c’est justement le dégradé de gris qui dispense de tout cadre, seule l’initiation permet de révéler cette propriété cachée. L’espace 2D infini fait partie lui même du Symbole.
Cependant dans le yin-yang la dynamique est suggérée par l’opposition de couleurs dans un mouvement de croissance et de décroissance alors qu’il n’en est pas de même dans le nouveau symbole puisque le passage d’une couleur vers la couleur opposée se fait comme suivant le dessin en bas : on voit bien que ce qui reste de la ligne brisée qui dessinait le svastika se perd au centre dans le dégradé de gris tout en amorçant le tracé d’un yin-yang carré. C’est en suivant cette ligne que l’on parcourt toutes les nuances qui suggèrent la mutation dialectique.
Sur la figure ci-contre à droite, consécutivement à la précédente, on peut voir que si l’on traite le yin-yang de la même manière que le nouveau symbole, le cheminement en S à partir, en haut, du gris moyen en passant par le noir puis par le gris du centre pour transiter par le blanc pour rejoindre finalement la couronne du gris moyen en bas entérine le même principe de mutation que précédemment.
Bien sûr, on pensera que tout ceci est tiré par les cheveux mais que l’on songe qu’en 3000 ans d’histoire personne en contemplant le yin-yang n’a jamais pensé à ce concept et qu’il aura fallu l’irruption du nouveau symbole pour que l’on puisse voir d’une manière totalement différente la mutation dialectique qui d’ailleurs, en ce qui concerne ce symbole millénaire, était à peine conçue.
Quel est le meilleur moyen pour symboliser la mutation, le changement dynamique ? Mais tout ceci a-t-il une si grande importance ? N’accorde-t-on pas trop d’intérêt à ce qui semble être une si grande évidence qu’elle n’est jamais, ou tout du moins rarement, verbalisé ; comme si ça allait de soi que le mouvement tournant du yin-yang impliquait le changement, l’impermanence ? Ce n’est pas étonnant si ce symbole millénaire est si populaire de part le monde.
Il en est de même pour le nouveau symbole : ce n’est pas cette idée de mutation qui est importante mais ce concept de non séparabilité qui à induit tout le raisonnement précédent. La mutation peut ne pas se faire seulement par la croissance du yin et la décroissance du yang puis inversement dans un ballet sans fin mais aussi par le changement de la substance symbolisé par un dégradé de couleurs suggérant par là que cette même substance est illusoire puisque c’est l’Idée qui est primordiale car elle implique l’Éternité.
En contemplant la toute dernière figure plus haut du yin-yang, ne fait-elle pas penser à la vue de dessus d’un ouragan avec au centre, sur le dessin en gris moyen, l’œil du cyclone ? Le cyclone se forme au dessus d’une masse d’eau tiède qui engendre des courants ascendants, l’air chaud étant plus léger que l’air, en altitude, à l’inverse, l’air froid à tendance à descendre puis le conflit entre l’air chaud et l’air froid provoque un tourbillon qui prend une ampleur catastrophique : voilà bien une machine à vapeur naturelle qui dissipe une énergie monstrueuse ! Ce processus que la nature a toujours connu illustre à merveille la mutation dialectique engendrant le mouvement : les contraires s’affrontent et provoquent une dynamique que les philosophes marxistes définissent comme étant l’Histoire.
Voilà ce que pourrait symboliser le yin-yang et aussi, par analogie, le nouveau symbole ; dans ce cas la mutation par le dégradé de couleur n’est plus vraiment nécessaire et la dynamique est définie dans ce dernier cas par la figure tournante du svastika. En résumé le mouvement est signifié dans le yin-yang par le centre d’une spirale et dans le Symbole par le svastika. Comme il convient, par soucie d’élégance et pour être clair, de répéter qu’il n’est plus indispensable d’inclure le yin-yang dans le symbole d’autant plus que ce dernier n’est pas, rappelons le, la combinaison du SVASTIKA et du YIN-YANG, la représentation minimale définie en haut de la page 30 reste la seule valable tout en ayant à l’esprit que la forme carré n’est pas prépondérante et que toute autre forme peut faire l’affaire y compris et surtout l’espace 2D infini.
Cependant, en ce qui concerne le yin-yang celui-ci n’est complet que si les deux disques de couleurs différentes y sont insérés pour signifier que dans le yang il reste un peu de yin et inversement. Qu’est-ce à dire ? Plus haut, j’ai expliqué que dans ce symbole la mutation était exprimé par un déplacement d’espace, en l’occurrence l’accroissement de la partie blanche sur la partie noire et inversement, et voilà que maintenant réapparaît la notion que sous-jacent au yin il y a encore du yang et inversement, chose que l’on n’est pas sensée voir : cela suggère qu’il ne s’agit pas là d’une question topologique mais concerne plutôt la substance et c’est là que l’on revient à nos dégradés de noir et blanc.
Pour en revenir à notre ouragan produit par des conflits de masses d’air chaud et froid, l’air ne change pas de nature, c’est toujours de l’air, mais de propriété : plus chaud il est plus léger et il monte, plus froid il est plus lourd et il tombe, or il est parfaitement possible grâce aux images infra-rouge prises par les satellites d’illustrer ce propos, ce qui fait que sur ces photos on pourrait très bien reconnaître le yin-yang ; le tracé de ce dernier avec ses deux demi-cercles combinés en S pour partager un disque en noir et blanc, ne révèle-t-il pas ce que nos sens ne perçoivent pas et que cette symbolique rend explicite ?
En conclusion, la représentation purement géométrique schématise les images en dégradé en noir et blanc tant du yin-yang que du nouveau symbole, ceux-ci signifient la même chose chacun à leur manière : deux entités s’affrontent et engendre une dynamique, du mouvement, l’Histoire diraient ces imbéciles de marxistes, enfin la Vie diront les croyants qui pour eux ne peut être qu’éternelle ; or ces deux entités n’en font qu’une car elles ne diffèrent entre elles que par des propriétés différentes qui en plus obéissent à un gradient, ce n’est pas seulement ou tout noir ou tout blanc mais cela passe par toutes les nuance du gris. Donc il y a bien unité malgré la dualité. Cette unité n’est qu’imparfaitement suggérée dans le yin-yang alors qu’elle est parfaite dans le nouveau symbole car le svastika est un et ne saurait être divisé.
LES SELFIES D’AUSCHWITZ
Plus haut, en page 3, je faisais allusion au fait que bientôt ils se bâtiraient des sortes de disneyland ayant pour thème les camps de la morts nazis, j’étais bien loin de me douter que cela était en train de se réaliser de nos jours même.
En effets l’opinons publique s’est émue, à juste titre, que des écervelés se fassent photographier sur le site d’Auschwitz en prenant des poses « fun », « cool », oubliant que l’ancien camp de concentration où périrent des millions d’innocents n’était pas un parc d’attraction.
Bien sûr la visite de ce qui est devenu un véritable musée historique est plus que nécessaire pour que les jeunes générations, dans un cadre scolaire et pédagogique, puissent toucher du doigt l’horreur et la barbarie de ce qu’a été le nazisme et toute personne ayant atteint l’âge adulte est invitée également à faire cette démarche mémorielle ; à condition de ne pas se conduire comme des touristes aux comportement indécents.
À ce propos mon père qui avait perdu son propre père à la Grande Guerre, celle de 14/18, s’était un jour offusqué que des voisins aient visité, comme faisant partie d’une attraction qu’il fallait absolument voir, la célèbres tranchée des baïonnettes, sur le site de la bataille de Verdun, où des centaines de soldats français périrent à cause des gaz que leur avaient envoyé l’ennemi. Il avait dénoncé le caractère morbide et indécent de cette distraction touristique et rappelé, comme pour signaler que les Allemands n’avaient pas eu le monopole de l’ignominie durant les deux dernières guerres mondiales et ainsi désamorcer toute haine revancharde, les bombardements de Dresde à la fin de la guerre de 39/45 où des milliers de civils allemands périrent brûlés vif à cause des bombes incendiaires lancées par les Alliés.
Cette génération d’enfants gâtés ne semble rien connaître de la souffrance et du deuil et contemple avec une morne indifférence les guerres et le massacres dont certains se déroulent pourtant à notre porte mais ne sera pas la dernière à me traiter de nazi à cause du symbole que j’ai créé.
Mais qui est le plus dégueulasse dans toute cette affaire ? Moi, alors que je ne suis coupable que d’avoir mis au monde ce tout nouveau symbole qui n’a, cependant, rien à voir avec l’horreur nazie ou ces dégénérés qui s’amusent à se faire photographier en prenant des poses avantageuses et suggestives devant les chambres à gaz et les fours crématoires d’Auschwitz ?
SI L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE M’IMITAIT, JE SERAIS LE PROBLÈME _ PAS L’ORDINATEUR.
C’est Alexandre Astier, le roi Arthur de la série Kaamelott, qui est l’auteur de ce remarquable aphorisme digne de ceux de La Rochefoucauld.
Ce qui s’appliquait avec cette dénommée Flox Xenou s’applique également à ce cas présent, que dire de plus ? Il n’y a pas de commentaire à faire.
Alexandre Astier est reconnue comme un génie par ses fans : on ne s’attaque pas à une personnalité de cette éminence, ça ne se fait pas. Si, cependant, Astier se prend pour Néron ou Caligula, il prétend que tout un chacun n’a qu’une seule envie : l’imiter alors qu’il est inimitable. Imiter est une chose, parodier et satiriser une autre : qui commettrait ce crime de lèse majesté de tourner en bouffonnerie Kaamelott ; oui, mais aussi puisque que cette série l’est déjà, quel intérêt ? Aucun, en effet mais qui se permettra de satiriser Astier lui-même en tant qu’homme ? Le couvrir de ridicule. Pas besoin : il le fait très bien lui-même, en témoigne son aphorisme en forme de brûlot cité plus haut.
Tout à coup, je saisis ( illumination ! ) cette pensée digne des plus grands penseurs de l’humanité_ Cicéron, Socrate, Platon n’ont plus qu’à aller se rhabiller : en disant qu’il est le problème, il sous entends que même le calculateur le plus puissant du monde aurait du mal à l’imiter, ça se comprend. Mais pourquoi dit-il qu’il n’est pas l’ordinateur ? Là aussi, la divine grâce m’envoie un faisceau lumineux d’intelligence particulièrement propre à susciter en moi un discernement égal à celui d’Einstein lorsqu’il a eut l’intuition géniale de la relativité : oui en effet, aucun ordinateur, quand bien même il serait le plus puissant du monde, n’aurait pu créer et écrire les scénarios de la série Kaamelott, ça se comprend également, c’est trop génial. . .
Ceux qui penseraient qu’Astier est un seulement un imbécile se trompent, c’est avant tout un mégalomane bouffi d’orgueil doublé d’un imbécile. Et aussi un médiocre.
Qui se ressemble s’assemble : j’imagine qu’il ne faut pas trop compter sur le public se pâmant devant Kaamelott pour actionner l’aiguillage qui permettra à l’humanité de dévier de ses rails le conduisant vers un anéantissement total. La survie du monde est dans l’intelligence et si l’on en croit le phénomène Kaamelott, celle-ci est en train de se raréfier. On se sent bien seul.
Oh, il n’y a pas qu’Astier qui soit capable de pondre des aphorismes étranges ; j’en connaît un le voici :
LE CONTENANT EST ÉGAL AU CONTENU
Il paraît qu’Einstein a cherché toute sa vie une équation qui exprimerait cette notion. En vain. D’ailleurs qui peut comprendre cette formule ? Si on arrive à comprendre l’assertion : « SI L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE M’IMITAIT, JE SERAIS LE PROBLÈME _ PAS L’ORDINATEUR », alors on sera d’autant plus capable de saisir cette sentence : « LE CONTENANT EST ÉGAL AU CONTENU », dans ce cas organisons un concours parmi les idolâtres d’Astier ; je suis sûr que des lumières arriveront à trouver la solution, ce pourrait être, d’ailleurs, Astier le plus à même à emporter le prix, ce Rhône de la pensée est en tête des paris. . . ( n’oublions pas que Ceausescu se définissait lui-même comme le Danube de la pensée, et Astier est de Lyon ).
Plus sérieusement, selon l’astrophysique, la gravité pose les limites de l’univers car elle produit les forces d’attractions qui retiennent captif tout corps physique fait de matière, ce qui n’interdit nullement d’imaginer que l’univers se prolonge bien au-delà de cette portion d’univers visible qui est le notre, mais l’imagination est incapable de prouver cette hypothèse aussi n’est-elle pas retenue par les scientifiques. Donc, s’il en est ainsi, que la matière définit les limites de l’univers, n’est-on pas en droit de penser que ce qui pose des barrières, le contenant, est identique avec ce qui est enclos, le contenu qui est la matière elle aussi enclosante ? Sophisme audacieux ? Réfléchissez au fait qu’un contenant, qui pourrait être un vulgaire sac plastique, est nettement distinct de ce qu’il contient, ça pourrait être des pommes de terre par exemple, peut-on imaginer que des pommes de terre puissent prendre la fonction de sac tout en restant des pommes de terre ? En ayant des anses de surcroît pour porter le sac ? Ça n’existe évidemment pas dans la vraie vie, mais ne pourrait-on pas rêver de pommes de terre capables de s’agglutiner, de s’agripper entre-elles et aussi, comme par magie, de produire un moyen de préhension ? Dans ce cas les pommes de terre se contiendraient elle-même à l’instar de la matière de notre univers. Très bien, mais où sont les anses de l’univers qui permettraient à, on ne sait qui, de le porter ? Quoi !? Il est autoportant, il se porte lui-même ? Que d’énigmes, qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Car il ne saurait il y avoir de contenant sans système de préhension, pourquoi ? S’il n’en était pas ainsi, de contenant sans force agissante pour le porter, quel sens est-ce que cela aurait ? Ce serait un univers sans sens, sans motivation, sans intention. Dans ce cas qui porte l’univers, le tient ? La Conscience. De plus en plus de scientifiques affirment, avec preuves à l’appui, que la réalité, l’univers ne saurait être sans la Consciences, sans l’Esprit. Si le contenant et le contenu ne font qu’un alors voilà réaffirmé l’unité de l’Être. Ce qu’exprime, comme je l’ai démontré plus haut, le tout nouveau symbole que j’ai créé. Le contenant égal au contenu n’est pas sans analogie avec l’intérieur est à l’extérieur et l’extérieur à l’intérieur, ce qui revient à dire qu’il n’y a ni intérieur ni extérieur, de même qu’il n’y a, au final, ni contenant ni contenu.
Pour en revenir à l’équation qu’Einstein a cherché en vain toute sa vie, pourrait-on dire qu’un symbole équivaut une équation. Sans doute non, diraient les mathématiciens et ils auraient certainement raison, d’autant plus que je ne suis pas mathématicien. Mais à quoi peut servir une équation ? Avant tout à exprimer un notion précise tout en servant au calcul de grandeur physique ; ainsi la célèbre équation : E = M C², E étant l’énergie, M la masse, C² la vitesse de la lumière au carré ; avec ça on peut calculer la quantité d’énergie qui servira par exemple, dissipée par une bombe nucléaire, à anéantir une région entière. Peut-on calculer quoique ce soit avec un symbole ? Non bien sûr. Mais n’oublions pas que certains problèmes peuvent être résolus d’un manière graphique grâce à la topologie, quitte à formuler plus tard ce processus par une équation. Seulement les équations sont souvent très longues et très compliquées et toutes n’ont pas l’élégante concision de E = M C², que tout le monde connaît ( sauf sans doute les aficionados de Kaamelott ), ce qui fait que seuls les spécialistes peuvent les lire et les comprendre ; alors des fois une simple figure, une image facilement mémorisable, peut aider à faire assimiler un principe très complexe quitte à ce qu’il y ait à côté une équation qui satisfera davantage les scientifiques.
Le symbole que j’ai créé pourrait-il satisfaire cette condition ? J’ai démontré plus haut qu’il signifiait l’unité de l’Être, existe-t-il une équation qui veut dire la même chose tout en quantifiant des grandeurs physiques ? Mais ne pourrait-on pas considérer que E = M C² soit déjà une réponse, dans une certaine mesure, à cette question ? En posant que la matière multiplié par la vitesse de la lumière au carré est de l’énergie pure ne donne-t-elle pas une équivalence énergie/matière/onde électromagnétique/onde gravitationnelle, c’est à dire une unité ontologique ? Seulement la géniale découverte d’Einstein n’a pas satisfait ce grand savant : sa frustration était telle qu’il a toujours cherché, durant toute la fin de sa vie, l’équation définitive qui expliquerait enfin le fonctionnement de la réalité.
Ce dernier chapitre montre bien que nous sommes à des années lumière de : « si l’intelligence artificielle m’imitait, je serais le problème_ pas l’ordinateur. ». L’usage de galimatias ne donne pas forcément l’air intelligent : ce n’est qu’un cache-misère pour dissimuler un immense vide cognitif. Où va-t-on, où va le monde ? On me dira qu’il en a toujours été ainsi, à toutes les époques, mais le cœur se serre devant cette injustice, qui nous conduit tout droit au cataclysme final induit par le triomphe de la bêtise et de la médiocrité.
L’intelligence artificielle supplantera-t-elle l’intelligence naturelle ? Oh, certainement, puisque que de la même manière un muscle s’atrophie s’il n’est pas utilisé, la substance cérébrale s’atrophie si elle est également inemployée.
Mais l’intelligence artificielle est-elle véritablement une INTELLIGENCE ? J’en doute, mais comme j’ai contre moi une armée d’experts qui ne manquera pas de m’affirmer que l’IA est bien supérieur à l’intelligence naturelle, je ne peut que me taire. Très bien laissons faire le progrès et bientôt les machines domineront le monde et les humains seront réduits à l’état d’ilotes végétant misérablement en marges de cités uniquement peuplés de robots qui feront ce que les femmes et les hommes de cette terre ont toujours fait depuis le paradis terrestre de la Genèse : profiter et jouir de la vie, s’adonner à la rêverie, à la poésie, à l’amour et à l’ivresse du vin. Ah, une machine, à l’instar d’un être humain, peut-elle ressentir, avoir des sentiments ? Les têtes d’œufs de la Silicone Valley nous l’affirment : se sera bientôt le cas. Qu’avancent-ils comme arguments ? L’homme, donc à fortiori le cerveau, est une machine : la conscience a émergé des réseau neuronaux donc elle émergera sous peu des circuits électroniques, CQFD. Cette proposition est-elle réfutable ? Bien sûr, la science en matière parapsychologique a démontré que la Conscience/Esprit se situait en dehors du cerveau ainsi que la mémoire mais personne ne veut y croire, bien entendu on pourrait faire fi des ignorants et des imbéciles mais le problème c’est que ce sont eux qui dominent le monde. Alors, que faire ? Oublier les arguments et appliquer les faits. Mais quel sont ces faits ? Mettons aux défi les machines : qu’elles imitent Astier.
_ Allons ce n’est pas sérieux !
_ Si elles imitent à la perfection ce saltimbanque alors la preuve sera faite de leur autonomie ontologique et elles n’auront plus rien à envier à l’humain.
_ Mais comment ?
_ Le propre de l’homme étant la bêtise il faudrait que les machines soient aussi sottes que lui.
_ C’est pourtant bien le cas ! Mon ordinateur n’arrête pas de buguer, ce qui montre bien sa faiblesse en matière de process, mais bientôt nous aurons des ordinateurs qui bugueront de moins en moins, puis plus du tout : ce sera le triomphe de la machine sur l’homme.
_ Quelle est la forme la plus courante de bug ?
_ Face à un dilemme la machine s’arrête incapable de prendre une décision susceptible de la conduire à faire une erreur.
_ Alors que l’humain, lui, prend la décision de choisir une solution, dût-il périr à cause d’un choix désastreux, n’est-ce pas là une forme de bêtise mais aussi sa grandeur ? L’ordinateur ne fera jamais ça. L’erreur est humaine, la faillite décisionnelle le propre de la machine et quand même le plus puissant des ordinateurs arrivait au jour il ne prendrait jamais le risque de commettre une erreur.
_ Voilà des paroles bien présomptueuses et gratuites, qu’en sais-tu, as-tu des arguments à faire valoir ?
_ L’ordinateur sera toujours un serviteur zélé qui n’obéira jamais qu’à son maître, l’homme qui à la base l’a conçu et réalisé, jamais il n’osera lui déplaire en commettant la moindre erreur : a-t-on jamais vu un boulier, le plus élémentaire des calculateur, prendre la décision de faire bouger de lui même ses billes ? Alors que la moindre cellule humaine peut n’en faire qu’à sa tête et la voilà devenue cancéreuse au risque de tuer son hôte. Il y aura-t-il bientôt des unités cancéreuses au sein des ordinateurs ? Quoi?! A-t-on oublié qu’à la base l’ordinateur, un calculateur, n’est que l’assemblage de milliers de bouliers électroniques, de bascules bistables appelées trigger de Schmidt, qui ne peuvent être actionnés que par l’intervention d’un opérateur ? Alors que la moindre des bactéries, bien plus complexe que le plus perfectionné des ordinateurs soit dit en passant, a une totale autonomie ontologique n’obéissant qu’à ses caprices. Voilà en quoi le vivant est si différent de la machine. Une machine n’a pas d’intention et n’est née qu’à cause de concepteurs humains qui à la base ont eu une intention : décharger l’homme de tâches ingrates, pénibles et répétitives et si l’informatique à vu le jours c’est pour répondre à la complexité des sociétés humaines en pleine explosion démographique et non forcément pour distraire des adolescents avec toutes sortes de jeux.
N’oublions pas que la question du début était de savoir si l’intelligence artificielle est une véritable intelligence, mais pour cela encore faudrait-il définir l’intelligence et je ne crois pas que ce soit là le fond du problème car comme je l’ai souligné l’intelligence humaine semble en déclin à cause justement des machines qui ont tendance de plus en plus à nous remplacer. Ma démonstration précédente n’aura servi qu’à souligner que l’idée que la machine remplace un jour entièrement l’humain n’est qu’un fantasme de geeks au confins du crétinisme car peut-on imaginer une société d’horloges, de coucous, d’automates tels que ceux qui se construisaient au XVIIIe siècle, répétant inlassablement les même mouvements mus par des moteurs alimentés par une énergie inépuisables ? On ne peut même pas parler de cauchemar car dans cette dystopie il n’y aura même plus aucun humain pour la vivre. Tout cela n’est que pure vanité.
La raison de cette causerie est le désespoir de voir la bêtise triompher sur toute la planète. Mais l’espoir peut renaître car imputer la prépondérance de la sottise à l’invasion des machines n’est que l’arbre qui cache la forêt car on oublie trop souvent que la plus grande partie de l’humanité n’a pas accès à notre technologie et qu’à l’avenir, du fait de l’épuisement des ressources et de la raréfaction des sources d’énergie, on assistera au déclin inexorable de cette technologie, du moins sous sa forme actuelle. J’imagine que les habitants des pays du tiers-monde obligés de se servir jours après jours de leurs ressources cognitives, de leur ingéniosité et de leur créativité pour survivre sont moins en danger que nous de voir leur intelligence décliner.
Et puis, au fond, est-ce que tout les habitants des pays riches sont des imbéciles ? Sans doute pas, je subodore qu’une forte minorité est intelligente, actionnant son bon sens pour résister à l’abrutissement généralisé engendré par les média et les réseaux sociaux. Que ne prend-elle le pouvoir ?!
Décidément il faudrait placer Astier au pavillon de Breteuil à côté du mètre étalon ( Audiard, Le cadre se rebiffe ).
LES GENS TRÈS INTELLIGENTS PEUVENT-ILS CHOIR DANS LA PLUS BASSE DES IMBÉCILITÉS ?
Pourquoi aussi faudrait-il que l’intelligence soit un bien inaliénables octroyé une fois pour toute à un individu ? La perte momentanée, ou pas, de cette faculté si précieuse n’a-t-elle pas la même signification que celle de la chute de l’homme à laquelle fait allusion la Genèse ? Moi-même, si je me réfère à mon expérience personnelle, je dois bien convenir que j’ai souvent été très stupide, il y a seulement très peu de temps, et que dans quelques années, à conditions de garder intactes toutes mes facultés cognitives, je traiterai peut-être d’imbécile la personne qui écrit ces lignes.
Que l’on se souvienne d’une séquence de la Belle et la Bête, de Jean Cocteau, où, à un moment donné, la Bête s’accuse d’être laide à faire peur et de n’avoir que peu d’esprit, ce à quoi la Belle rétorque : « Vous avez l’esprit de vous en apercevoir. », on se grandit à reconnaître ses limites intellectuelles alors que l’imbécile indécrottable, lui, ne doutera jamais de son intelligence.
L’orgueil, voilà le plus sûr moyen pour obscurcir une intelligence pourtant réputée brillante, alors que l’humilité est un gage d’ouverture d’esprit qui permet une avancée vers plus de lucidité et de compréhension.
Un ami philosophe ( je le crédite de cette qualité uniquement pour lui faire plaisir ) auteur d’une thèse sur l’épistémologie s’est un jour entiché, alors qu’il lisait un certain article scientifique lors d’un voyage en avion, d’une théorie révolutionnaire que je n’ai pas bien saisie ( je ne suis pas aussi intelligent que mon philosophe d’ami ) mais que je pourrais résumer en gros de La manière suivante.
Un génial mathématicien s’est fendue d’une équation qui explique tout bonnement que notre réalité est le résultat d’une simulation opérée par des machines située dans le futur et que nos individualités mêmes ne seraient qu’illusoires. Apparemment ledit philosophe, pourtant très intelligent, a gobé ce conte de nourrice, lui qui est pourtant vent debout contre le paranormal et la parapsychologie. Je crois en fait que mon ami John a été séduit par le chant des sirènes d’une construction intellectuelle qui lui a parue particulièrement apte à flatter l’idée qu’il se fait de son intelligence oubliant que même le bon gros bon sens plébéien est un garde-fou que Hawking et Einstein n’auraient pas dédaigné.
Il est facile d’impressionner un béotien en lui jetant une poignée d’équations à la figure, alors que pour les lire il faut être soi-même un mathématicien de haut niveau. Il ne faut pas oublier que les mathématiques ne sont jamais qu’un langage qui a certes son utilité pour rendre compte d’une réalité qui autrement serait difficile à intégrer dans le champs limité de l’imagination mais que l’on se souvienne que les médecins de molière se servaient du latin pour enfumer leurs patients, à défaut de les guérir, afin de leur soutirer des écus.
Les grands savants ne répugnent pas à recourir à la vulgarisation pour convaincre monsieur Toutlemonde alors que les charlatans se rendent volontairement obscurs et on est sensé les croire.
Pour en revenir au symbole que j’ai créé, je ne crois pas, pour essayer de convaincre à tout prix, avoir utilisé un langage abscons avec des termes volontairement incompréhensibles destinés à impressionner les âmes naïves ; au contraire j’ai cherché la clarté à tout prix n’hésitant pas à me servir de diagrammes et de dessins, et ce que l’on pourrait me reprocher n’a rien à voir avec la science mais ne tient qu’à ce que j’ai déjà décrit plus haut à savoir : une vue biaisée de l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale qui ne veut faire reporter la responsabilité du massacre que sur la seule personne d’Adolf Hitler alors qu’il s’agit aussi d’une faute collective car on oublie toujours que si les tyrans sont parvenus au pouvoirs c’est grâce à l’apathie et la passivité d’une majorité de la population ; ces mêmes gens qui furent indifférents au sort des déportés, prisonniers de guerres réduits en esclavage que l’on était bien content d’employer comme femme de ménages, jardiniers et homme à tout faire : aucun Allemand ne pourra dire qu’il ne savait pas même s’il a semblé plus difficile ( mais non impossible ) de connaître ce qui se passait dans les cas de la mort. Tout ça pour dire que notre monde est dominé par l’hypocrisie et que le déchirement est encore plus fort chez ceux qui se prétendent de gauche car là on est dans la négation pure et simple des crimes de Staline et de Mao : dans ce cas on assiste à une véritable dissonance cognitive car qui pourrait supporter d’avoir été dans le camp des salauds ?
Alors ces gens là, les intellectuels de gauche, font comme dans la fable de la Fontaine « les animaux malades de la peste » : ils s’en prennent au moins coupable, et même à un innocent, à un baudet qui n’a seulement été fautif d’avoir brouté une touffe d’herbe de la longueur de sa langue. C’est pourquoi des gens que l’on crédite à priori d’une grande intelligence se comportent comme les dernier des imbéciles.
Je demande l’acquittement du symbole que j’ai créé car il n’a rien à voir avec le sentiment refoulé de culpabilité d’une société entière dominée par l’intelligentsia de gauche.
LA GRANDE PEUR FACE À L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
De part l’histoire on assiste à des sortes d’accès de panique de la population que des historiens ont appelés grande peur. Ainsi a-t-on parlé de la grande peur de l’An Mil, de la grande peur durant la Révolution Française de 1789 et sans doute d’autres grandes peurs de part le monde que je ne connais pas. Mais dés à présent une autre grande peur semble se profiler : celle de l’intelligence artificielle ; du moins si l’on en croit un certain journaliste éditorialiste sur une chaîne de télé franco-allemande qui reprend l’inquiétude de l’un des pères fondateurs de l’IA Geffrey Hinton ; en entendant ce discours j’ai été partagé entre l’hilarité et l’exaspération. Plus haut, au chapitre le contenant est égal le contenu page 37, j’ai exprimé mes doutes sur ces craintes qui, à mon avis, étaient des plus infondées ou plutôt que la seule crainte à avoir était celle de la dégénérescence de l’intelligence humaine due à sa désaffection croissante résultat du recours de plus en plus grand à l’IA. Ce qui est le plus à craindre c’est la paresse des gens ordinaires qui ne veulent plus se servir de leurs mérengeoises, de la même manière qu’ils ne veulent plus servir de leurs jambes préférant prendre la bagnole, même sur de courts trajets, d’utiliser la trottinette électrique, l’ascenseur pour gravir deux ou même un étage etc. . . Quoi d’étonnant à ce qu’il y ait de plus en plus d’obèses de part le monde ? Il y a bien de quoi en effet avoir peur mais de là à penser que nous sommes soumis à une fatalité inexorable il y a là un cran qu’il ne conviendrait d’outrepasser car une fois de plus ce qui affecte les pays riches et les riches d’une manière générale n’affecte pas les pays pauvres et les pauvres d’une manière générale.
Que maudits soient les riches et leur monstrueux égoïsme ! Mais heureusement qu’il y a une justice immanente car faute d’exercices physiques leurs muscles s’atrophient et ils prennent du bide, de la même manière que faute d’exercices mentaux ils deviennent de plus en plus crétins !
La Bruyère dans ses Caractères raconte l’histoire d’Irène qui se transporte à grand frais en Épidaure pour consulter Esculape le dieu de la médecine ; elle se plaint, entre autres récriminations, qu’elle devient pesante, et quel remède ; l’oracle répond qu’elle doit se lever avant midi, et quelquefois se servir de ses jambes pour marcher. Claude Askolovitch, le journaliste auquel j’ai fait allusion plus haut, avant de déclencher la panique dans la population aurait dû lire La Bruyère et méditer sur ce court passage. . .
Notre grand écrivain du XVIIe siècle aurait pu enrichir son histoire de ce court passage : puis Irène se plaint que son esprit soit de plus en plus confus et qu’elle a du mal à comprendre ce qu’on lui dit et qu’elle oublie nombre de choses ; l’oracle répond qu’elle doit se servir quelque fois de son esprit, réfléchir, lire de grands philosophes, raisonner et apprendre par cœur poèmes et chansons. Voilà le remède que l’on devrait prescrire à bon nombre de nos contemporains ; l’appliqueraient-ils ? La paresse est notre plus grand mal. Finalement les plus démunis ne sont pas si mal armés faces aux plus nantis : ils ont des muscles et de l’intelligence ; de quoi supplanter les dégénérés qui composent dans leur grande majorité les sociétés des pays riches.
Certes je reconnais que l’intelligence artificielle a bien de quoi fasciner ; de la même manière que le cobra fascine la gerboise ; mais ne faisons-nous pas comme la gerboise ? Ne finirons-nous pas par nous faire manger tout cru par l’IA ?
Certains grands chercheurs en neuroscience veulent comparer le cerveau humain à l’ordinateur, soit, pourquoi pas ? Avec cette réserve cependant que d’autres experts dans cette discipline, tout aussi compétents, sinon plus que les premiers, pensent que l’on ne sait pas grand-chose sur le cerveau car son étude a démontré son incroyable complexité qui ne fait que rendre encore plus évidente notre abyssale ignorance du fonctionnement de cet organe.
Mais baste, admettons l’opinion commune du cerveau ordinateur. . . Doit-on, cependant, s’écraser devant les super ordinateurs capables de battre les champion d’échec et de go ? Il semble que dans toute cette histoire d’IA on oublie systématiquement les humains calculateurs prodiges dont les performances égalent celle des ordinateurs et que l’on peu espérer qu’un jour un champion d’échec ou de go puisse à nouveau surpasser la machine car l’homme, qui a plus d’un tour dans son sac, pourrait bien, à force d’entraînement et de méthode, reprendre le dessus. Pourquoi peut-on reprendre espoir ? Parce qu’il y a d’autres facultés humaines que l’on semble systématiquement passer sous silence et qui on pourtant été prouvé par la science : je veux parler des perception extra-sensorielles et de la télékinésie.
Un ordinateur peut-il, par la seule force de ses algorithmes, soulever des objets dans l’air à l’instar de certains médiums capables de léviter ? Une nouvelle génération d’ordinateur sera-t-elle capable de le faire ? C’est toujours le même problème : pourquoi la machine le ferait-elle ? Pourquoi imiterait-elle ce que l’humain est tout à fait capable de faire par lui-même ? Oui, mais puisqu’elle le fait déjà d’une manière plus performante dans d’innombrables domaines ? Une personne capable de soulever des objets à distance le fait par la seule force de son esprit, un ordinateur, fut-il quantique, a-t-il un esprit ? Grave question : lançons un concours parmi les geeks du monde entier pour y répondre. . .
J’ai fait allusion plus haut au fait que l’électricité était il y trois cents ans un tout petit phénomène à peine perceptibles que personne ne prenait au sérieux, pour arriver à l’ampleur que nous connaissons de nos jours. Ce pourrait-il que les perceptions extra-sensorielles et la télékinésie aboutissent au même développement rendant caduque et l’informatique et, par là même, l’intelligence artificielle ?
C’est quoi cette grande peur ? N’est-ce pas, une fois de plus une stratégie pour nous détourner de l’essentiel à savoir que la Terre va finir par se lasser de nous et nous faire disparaître ?
Le surnaturel et les miracles existent : ils sont évident et ce n’est pas parce que les média n’en parlent jamais, et que la grande masse des terriens ignore ce genre de phénomènes, qu’ils n’ont aucune réalité.
Nous voyons tout les soirs à la télé des petits maîtres pérorer, nous faisant la leçons pour nous demander d’être raisonnables afin de nous faire gober ce genre de contes de fée : par exemple, la croissance indéfinie dans un monde fini aux ressources limitées, la nécessité de rembourser la dette en argent des états alors que la dette que l’on doit à la Terre et à la nature est totalement ignorée et méprisée, dette que les générations futures seront bien incapables de rembourser, elle, et qui signifiera leur arrêt de mort. Les esprits forts ricanent à l’évocation des faits paranormaux pourtant avérés et prouvés mais disent amen en hochant de la tête aux racontars de nos plus brillants économistes qui nous débitent maintes fadaises défiant toute logique.
Mais la plus grande de ces âneries est de nous faire croire que la machine sera un jour capable d’avoir une conscience, car tout le problème précédemment soulevé vient de là.
La PIA ( la prétendue intelligence artificielle, de la même manière qu’au XVIe siècle la Ligue disait la RPR, la religion prétendue réformée ) n’est qu’un épouvantail à moineaux qui semble abuser même les plus brillantes intelligences. . .
Il y a des gens qui parlent à leurs appareils ménagers, à leur machines électro-portatives, leur conférant une personnalité, quasiment une âme ; c’est du moins ce que suggère une campagne de publicité en faveur du recyclage. De vieux documentaires nous montrant des populations dites primitives s’adonnant au fétichisme, faisaient rire tout le monde dans nos salle de cinéma où se pressaient en nombre une populace dite civilisée ; or on se rend compte que la plupart de nos contemporains se complaisent tout autant dans un fétichisme moderne face à cette PIA, tout aussi empreint de superstition et d’obscurantisme.
DUEL ENTRE LE CHAMPION MONDIAL DES ÉCHECS ET LA PRÉTENDUE INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Un jour le champion mondiale des échecs ( ou de go, peu importe ) challengera la PIA. Et la battra, cette fois pour de bon.
C’est impossibles diront les jocrisses, l’IA est imbattable ; elle est bien supérieure à l’intelligence humaine. Vraiment ?
Notre champion aura un atout, plus qu’une arme secrète : une alliance inattendue. Une alliance ? Quelle alliance ? L’alliance d’entités situées dans l’invisible. J’entends déjà les railleries des forts en thème pour qui l’invisible, l’au-delà ne saurait exister et ne serait que billevesées.
Cependant même la science est en train de confirmer l’existence de cet au-delà peuplé d’entités spirituelles ; définir ces entités n’est pas vraiment nécessaire pour soutenir ma thèse, que se soit des anges, des âmes de défunts ou autres, peu importe, ce qui importe c’est que notre champion pourra compter sur une armée fournie d’intelligences venue de l’invisible pour contrer chaque coup que lui opposera la machine.
Ne vous en déplaise, vous autres geeks, hackers et autres grands spécialistes de la PIA, cette intelligence existe d’ors et déjà ,et, au cours des siècles et même des millénaires a inspiré maints savants, maints inventeurs, maints artistes et est même à l’origine de l’invention de l’électronique qui a engendré l’informatique puis la PIA. Et ce qu’elle a fait, cette intelligence surnaturelle, elle peut très bien le défaire et elle le défera ; ce jour là il y aura des pleurs et des grincements de dents car le MAL et le mensonge ne pourront pas toujours triompher.
Les orgueilleux et les vaniteux, les petits chéris de cette société décadente et corrompue ne pourront pas toujours pavoiser et plastronner car la Vérité finira bien par éclater et le voile se déchirer.
Quelquefois, cette intelligence surnaturelle se manifeste en cas d’urgence dans des situations désespérées où des vies humaines sont en jeu ; c’est ainsi que des héros, voyant le temps se ralentir, on pu bénéficier d’informations inattendues, venues d’on ne sait où, qui ont inversé du tout au tout une situation dramatique ne pouvant conduire qu’a une mort certaine ; voilà l’essence des miracles : une aide inespérée venant de l’invisible.
Avec de tel soutien, l’intelligence humaine n’a pas dit son dernier mot.
En quoi l’intelligence surnaturelle est-elle bien supérieure à la PIA ? Il ne faut pas oublier que la PIA est constitué de l’accumulation de centaines, de milliers, d’autres mémoires, de process, d’algorithmes issus eux même de milliers d’ordinateurs de part le monde via la toile, via internet : c’est là la cause de sa force de son efficacité, l’agglutination, l’agglomération, l’agrégation, processus typique du monde moderne et du capitalisme ; on ne gagne qu’en monopolisant toutes les ressources, il n’y a pas là grande gloire à en tirer, les informaticiens qui ont conçu ce système ne sont pas des génies contrairement à ce qu’ils veulent nous faire croire. Il en va différemment dans l’invisible où, également, les intelligences des entités qui sont innombrables, aussi nombreuses qu’il y a d’atomes dans l’univers et même bien plus, concourent par leur collaboration à former l’immense intelligence du cosmos mais la sommes de toutes ses parties vaut bien plus que celle-ci et est ce qui a précédé les individualités car cette intelligence qui est avant tout pure conscience, la Conscience de l’Univers, a formé la réalité sensible de notre monde et celle d’innombrables autres mondes ; et, je le rappelle, créé la faible intelligence humaine à l’origine de la PIA.
Parmi les perceptions extra-sensorielles se trouve la faculté de voir dans l’avenir ; donc notre champion mondiale des échec pourrait être un médium capable de voir dans le futur le déroulement de la partie qu’il mène contre la PIA et ainsi prévoir chaque coup pour finalement gagner. Il n’y a aucune tricherie dans ce processus mais une faculté que l’être humain a perdu et qu’il serait urgent qu’il récupère s’il veut survivre.
La PIA, ce n’est jamais que de la combinatoire : je ne vois pas où réside l’intelligence car que vaut-elle cette intelligence sans conscience ? Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ( Montaigne ).
LES RÉSEAUX SOCIAUX SONT-ILS VRAIMENT UNE NOUVEAUTÉ ?
On nous présente les réseaux sociaux comme un progrès en train de révolutionner les rapports humains de part le monde mais une fois de plus n’est-ce pas un leurre ? Depuis que l’humanité a vu le jour les hommes se sont toujours rencontrés, associés, pour échanger des informations, des innovations et des inventions et ce sur toute la surface de la terre ; de courageux voyageurs, explorateurs ont arpenté sans cesse tout les continents, même les îles et les terres les plus isolés. La découverte de ce qui sera l’Amérique n’a pas pris date avec le débarquement de Christophe Colomb sur la future Haïti, mais avec l’arrivée des Vikings sur cette terre, qu’ils nommerons le Vinland, tout au nord-est de l’Amérique, aux alentours de l’An Mil ; cependant il y a fort à parier que ni les Espagnols ni le Vikings n’ont été les premiers à mettre le pied sur ce continent puisque le détroit de Béring n’est pas si infranchissable que ça et que d’autres voyageurs l’ont peut-être déjà fait à une date encore plus antérieure ; ceci pour dire que nous faire croire que la planète n’a jamais été que la juxtaposition de régions strictement cloisonnées est sans doute une fable et que la mondialisation existait dés la préhistoire car sans elles les Amériques n’auraient jamais pu se peupler d’émigrés venus du nord-est de l’Asie. Par exemple de grandes connaissances se sont sans doute perdues avec l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie par Jules César et que d’autres événement de ce genre se sont peut-être produits de part le monde : ce que nous connaissons de l’Histoire n’est sans doute que la partie émergée de l’iceberg ; bien entendu il ne s’agit pas de souscrire aux délires d’un certain rapper du nom de Gims qui affirme que les Égyptiens se servaient des pyramides comme de pylônes de hautes tension mais est-ce une raison pour dénier aux Anciens le fait qu’il se soit servi de l’électricité ? Il n’y a rien de plus facile à fabriquer qu’une pile électrique et des archéologues sérieux n’excluent pas que l’on se soit servi, dans l’Antiquité, de l’électrolyse pour dorer, argenter, graver, certains artefacts en métal et alliage. Bon nombre de connaissances se sont sans doute perdues, et les divagations de ces légions imbéciles de complotistes ne doivent pas nous faire rejeter à priori ces faits.
Le géographe ancien Strabon ne connaissait ni internet ni Facebook mais il a su rassembler une grande masse de renseignements pour écrire sa géographie du monde antique et on pourrait étendre cet exemple particulier non seulement aux philosophes grecques mais aussi aux Égyptiens et aux Babyloniens sans parler des anciens Indiens et Chinois. Dés l’Antiquité des sociétés savantes se sont constitués pour étendre de part le monde tout un réseaux de scientifiques et d’érudits ; si la civilisation a pu fleurir tout au long de ces 3 000 ans c’est grâce à des échanges épistolaires entre ces savants qui n’hésitaient pas, le cas échéant, à effectuer de nombreux voyages.
Alors quoi de nouveau ? Le grand avantage de l’ancien système, où l’information s’échangeait au rythme des chevauchées et des navigations, c’est qu’il permettait de sélectionner tout naturellement les intervenants : alors qu’un crétin des alpes peut propager en un clic ses inepties sur la terre entière, il fallait des mois, voire des années, pour communiquer une grande découverte scientifique ce qui écartait, à priori, les paresseux et les imbéciles. Publier était un acte d’héroïsme alors que de nos jours c’est souvent le fait d’une grande lâcheté. Un acte d’héroïsme car n’oublions pas que certains ont fini sur le bûcher pour avoir diffusé leurs idées.
Bien sûr on me dira que la publication s’est démocratisée et que tout un chacun peut répandre ses opinions et élucubrations. Ah, mais est-ce vraiment un progrès ? Il y a quelque années je m’étonnais qu’il se trouvât des éditeurs pour éditer des blogueurs quand je savais à quel points les blogs sont souvent un ramassis de sottises. Oui, n’importe qui peut publier de nos jours, avant, pour le faire, il fallait faire état au moins d’un minimum de compétence et de sérieux, le journalisme était un métier qu’il fallait apprendre comme tout les autres : maintenant on voit n’importe qui s’improviser, chirurgien esthétique, chirurgien dentiste etc. . . avec les conséquence dramatiques que l’on sait ; tout est permis sans aucune régulation selon la doxa libérale. Écrivain devrait être aussi un métier et les éditeurs ne devrait éditer que de véritables auteurs mais ce n’est évidemment pas le cas, bien entendu on me dira que cela a toujours été le cas et que l’on a toujours publié des livres exécrables, bien sûr, cependant, avant, publier demandait un effort financier et du travail alors que de nos jours, à cause d’internet et des réseaux sociaux, aucun travail digne de ce nom n’est exigé pour diffuser n’importe quoi : surtout des billevesées, des mensonges et des fausses nouvelles.
CHAT-GPT MENACE-T-IL VRAIMENT LA CRÉDIBILITÉ DE TOUTE INFORMATION ?
Ah ? La désinformation, la fraude, la propagande mensongère, serait un fait nouveau à cause de CHAT-GPT ? Est-ce qu’on nous prend pour des jobards ? Voilà le deuxième volet de la grande peur de la PIA : nous serions menacé par CHAT-GPT qui nous rendrait tous incapables de distinguer le vrai du faux, de trier le bon grain de l’ivraie.
Les âmes naïves ont toujours été abusées, fascinées, par les images alors que les sages s’en méfiaient comme d’une peste. Les images de propagande ont toujours existé depuis les glyphes de l’Égypte antique aux images d’Épinal, en passant par les vitraux et statues de nos cathédrales. Puis la photographie est arrivée qui a entièrement rebattu les cartes : désormais l’image se présentait comme preuve que même le sage pouvait croire, pas seulement l’âme naïve. Mais très tôt on a su truquer les photos : il s’en est suivi de nombreuse fraudes que l’opinion publique, avec le temps et maints scandales, a fini par savoir déceler.
Jusqu’à peu, il semblait admis qu’il ne fallait pas accorder trop de crédit aux images photographiques et que tout journaliste, pour être crédible, se devait de vérifier l’information qu’il publiait. Maintenant, à cause des réseaux sociaux, n’importe qui est habilité à publier n’importe quoi.
Puis, un jour Dieu créa CHAT-GPT. Alors tout a été chamboulé car n’importe qui a pu ainsi créer toutes sortes d’images à l’apparence de photos d’une incroyable crédibilité. Un président de la république en train de se faire sodomiser par son labrador, est-ce bien crédible ? Oh, sans doute, il ne manquera pas de flopées d’imbéciles pour y croire mais on peut espérer que le citoyen dotée seulement d’une intelligence moyenne rejettera ce genre d’image. Alors que croire, qui croire ?
Les pamphlets orduriers qui souillaient Marie-Antoinette ont-ils précipité la Révolution ? Ce n’était pas des photos mais des gravures où on voyait clairement représentée la Reine de France dans des positions scabreuses proches et même pire que l’exemple cité plus haut. Seule la haine permet de croire ce genre de foutaises : même les gens les plus intelligents peuvent s’y laisser prendre. Jusqu’où peut aller la mauvaise foi ?
À l’instar du système immunitaire, qui face à une infection sait développer des anticorps, l’opinion publique, face à de nouveaux outils de désinformation, saura-t-elle développer une nouvelle couche d’esprit critique ? Oh, on peut l’espérer puisque par la passé, elle a su réagir, partiellement tout au moins, à d’autres propagandes mensongères mais le problème sera de savoir qui croire.
Comme si le mensonge était quelque chose de nouveau alors qu’il est l’essence du MAL. La PIA aidera-t-elle à discerner la vérité ? Bien entendu les fanatiques des nouvelles technologies répondront par l’affirmative. Jusqu’à ce qu’un autre procédé, d’autres algorithmes rendent incertain ce processus de vérification.
Il est à noter que les hackers savent de plus en plus casser n’importe quel code, même le plus complexe, il s’ensuit une escalade de complexification du codage et que celui-ci utilisera bientôt des centaines de méga-octets qui ne parviendront peut-être pas à stopper le processus de cassage des codes. . . Je n’y connais rien en informatique, mais cette complexification croissante, qui demande toujours plus d’octets d’informations que même les ordinateurs quantiques n’arriveront peut-être pas à juguler, ne nous conduit-il pas au Big Bug ? Il suffit d’une erreur pour invalider tout code et on peut imaginer que si celui-ci comporte une quantité d’information équivalente à toutes les bibliothèques du monde l’erreur sera inévitable entraînant, par effet domino, l’écroulement de tout le réseau informatique mondiale puisque tout est obligatoirement connecté à internet et que même les pare-feu les plus sophistiqués seront happés dans cette chute. Tout ça pour dire que si il sera nécessaire de mettre en place des processus de vérification de l’information, ceux-ci seront contrecarrés par des processus inverses provoquant une escalade similaire à celle que je viens de décrire qui aboutira à la même catastrophe. . .
Alors que faire pour connaître la vérité ? Ne pas compter sur la PIA en tout les cas. Faire appel à l’intelligence évoquée plus haut _ qui permettra bientôt au champion mondial d’échec ou de go de prendre sa revanche sur la machine _ grâce, notamment, aux perceptions extra-sensorielles, particulièrement la vision à distance et la télépathie, qui démasqueront toute information mensongère et qui confondra tout menteur. L’esprit de vérité a toujours existé : que l’on se souvienne de Jésus tenté au désert par le MALIN ; il a su confondre à chaque fois l’esprit impur en se référant à la Bible, en ramenant toute tentation et tout problème à des vérités élémentaires et essentielles comme de dire que l’homme ne vit pas seulement de pain ; qu’il ne faut pas mettre à l’épreuve le surnaturel car ainsi on se met en grand danger de perdre la foi en cas d’échec1 ; enfin de ne pas pratiquer le fétichisme qui, comme je l’ai évoqué plus haut, revient en force dans nos sociétés pourtant réputée évoluée ; toutes choses faisant appel au bon sens. C’est son dieu intérieur qui se présente sous forme de conscience et de claire-voyance qu’il faut adorer et non pas une idole telle que la PIA.
Alors quoi ? Beaucoup de bruit pour rien? Les nouvelles technologies basées sur l’électronique et l’informatique ont monopolisé toute l’attention en nous faisant croire qu’elles étaient le sommet du progrès alors qu’elles ne sont sans doute qu’une impasse évolutive car la vrai révolution cognitive est à venir et elle court-circuitera toute ces fadaises sur les quelles s’assoient cette tyrannie qui mène l’humanité à la destruction.
OÙ LA PIA MENACE LES EMPLOIS DES TÊTES D’ŒUF
Est-il bien sérieux de penser que la PIA, donc la machine, remplacera un jour le genre humain sur cette planète ? Ces prétendus experts à l’origine de cette psychose croient-ils vraiment dans leur propre mensonges ?
Ce qui effraie le plus les économistes c’est que la PIA et les robots pourraient bien prendre à terme tout les emplois non seulement dans le tertiaire mais aussi, évidemment dans l’industrie. Les utopistes des années 70 qui nous promettaient la civilisation des loisirs devraient se réjouir ; les machines nous remplaçant, nous voilà libre comme l’air pour nous adonner à toutes sortes de passe-temps et de hobbys et même ne rien faire du tout. Ces doux rêveurs n’ont pas pensé que si le monde capitaliste ultra-libéral a besoin d’un chômage structurel pour faire pression sur les salaires, il ne saurait tolérer qu’il y ait des légions d’inactifs ne s’adonnant qu’au plaisir de vivre et c’est pourquoi l’idée d’un revenu universel a toujours fait flop.
Mais la menace du chômage de masse qui fait le plus peur concerne tout les informaticiens et développeurs de systèmes algorithmiques car personne n’est irremplaçable et certainement pas ces têtes d’œuf qui se croient plus malins que le commun des mortels alors qu’ils ont créé un système uniquement basé sur la combinatoire et que pour cela ils ont seulement fait appel à leurs facultés cognitives exercées exclusivement dans la combinatoire ; à l’instar de Frankenstein et du Golem leur créature, la PIA, menace de les anéantir en les jetant à la rue.
Si ces enfants prodiges, ces virtuose du clavier d’ordinateur, avaient un tant soit peu mis de côté cette partie de leur cerveau uniquement adonnée à la combinatoire, ils auraient pu se projeter dans l’avenir et prévoir le danger qui les menaçait : leur remplacement imminent par la machine.
S’ils avaient été poètes, troubadours, ils se seraient servi des ordinateurs, par des processus de boucles rétro-actives, pour faire éclore chez tout un chacun des facultés supra-mentales telles que les perceptions extra-sensorielles et la télékinésie. Ils auraient laissé le système informatique à la place qui lui était réservée : celle d’une boîte à outil et non pas celle d’une fin en soi car en faisant cela ils ont taillé une idole de cuivre et de silicium devant laquelle ils se prosternent, je veux nommer la PIA. Dans la Bible l’idolâtrie est constamment dénoncée, mais l’Éternel, s’il met en garde, ne punit pas pour ce péché car la justice immanente s’en charge : la superstition inhibe l’exercice de la raison qui permettrait de trouver des solutions de survie ; ainsi la confection du veau d’or par les Hébreux, alors que Moïse est sur la montagne, a mobilisé toute l’énergie et les ressources de la communauté qui auraient pu servir à combattre les ennemis et trouver de nouveaux moyens de subsistance et il s’en est suivi la maladie et la mort. . .
Bill Gates, Steve Jobs, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos et Elon Musk ont durablement installé la folie sur notre monde mais tout ceci finira bien par avoir un terme. . .
Est-on facilement recyclable quand on a jamais fait autre chose dans sa vie que de tapoter sur un écran d’ordinateur ? Est-on apte à occuper des emplois de jardiniers, ouvriers agricole, aide-soignants, boulangers, cantonniers, agents de la voirie, maçons, menuisiers, mécaniciens, etc. . . ? La plus grande peur chez ces têtes d’œuf est sans doute celle du déclassement. . . Pourtant que craignent-ils ? Il y a un vieux proverbe bien de chez-nous qui dit : il n’y a pas de sots métiers ; il n’y a que de sottes gens.
La plus grande des aberrations de notre époque aura été de nous faire croire que la combinatoire était une intelligence, ce qu’elle n’est pas, pour nous imposer le mythe de la machine intelligente, donc de l’intelligence artificielle, en oubliant qu’à la base que pour qu’il y ait un processus de compréhension il fallait avant tout une conscience ; or n’en déplaise les pseudo chercheurs en neuroscience, une machine, quand bien même serait-elle la plus sophistiquée et la plus complexe de l’univers, ne saurait-être consciente. Seul le matérialisme a pu ériger le mythe de la conscience émergeant des réseaux neuronaux puis des circuits électroniques et si cette dernière hypothèse a pu avoir une telle popularité ce n’est certainement pas due à la science mais a une croyance naïve propagée dans les couches les moins instruites de la société, abreuvées à la mauvaise science fiction qu’un écrivain médiocre comme Isaac Asimov, entre autres, a rendu populaire dans les années 60/70. Mais il ne faut pas oublier que les temps et les gens changent et que le matérialisme arrive en bout de course ce qui fait que ces mythes modernes d’intelligence artificielle et autres sont en passe de devenir caduques.
L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE EST UNE MENACE SUPÉRIEURE À CELLE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Ah, il semblerait qu’un journaliste en mal de copie ait voulu en rajouter une couche pour faire frissonner ses lecteurs, sans doute adeptes de la série Kaamelott, à qui on peut faire tout gober.
Que dire de plus ? Rien, sinon que l’on peut s’interroger, une fois de plus, sur la nature de cette menace, celle de la PIA. Cette dernière va-t-elle exterminer, un par un, chaque terrien ? De quelle manière ? Des robots vont-ils mettre à mort l’humanité entière ? Pourquoi le feraient-ils ? Que se passera-t-il dans la tête de la PIA quand elle aura définitivement conquis le monde ? Ah, je comprend ! Cet imbécile de journaliste prête à la machine les mêmes intentions que celles de Gengis Khan et de Hitler, enfin de tout conquérant digne de ce nom qui une fois son travail de conquête accompli n’a qu’une seule envie : celle de faire place nette en massacrant les premiers occupants pour les remplacer par d’autres, en l’occurrence, des robots et d’autres machines. Mais n’est-ce pas là faire preuve d’anthropomorphisme en prêtant à la machine des intentions qu’elle n’aura sans doute jamais ? Mais aussi pourquoi la machine aurait-elle des intentions, de l’intention tout court ? Ne s’agit-il pas d’une absurdité déjà dénoncée plus haut ? La PIA n’est qu’un mirage.
Mais cependant on peut admettre que la PIA puisse provoquer la mort de l’humanité d’une manière indirecte en la privant de toute raison d’être. Mais quelle est la raison d’être de l’humanité ?
Tout être humain, depuis que l’humanité est apparue, s’est-il jamais posé la question de sa raison d’être? N’est-ce pas là une préoccupation d’oisif, de désœuvré, de riche ? De fainéant pour tout dire. Les penseurs qui fondèrent la philosophie, des anciens Grecques jusqu’aux soit disant philosophes modernes, qui friment devant les caméras de télé, étaient-ils, sont-ils encore, des feignasses ? Oh, je ne doute pas que l’on m’accusera de penser d’une manière primaire, d’être primaire pour tout dire.
Faut-il absolument un raison d’être pour exister ? Avoir une stricte utilité ? N’est-ce pas là une idéologie typiquement issue du darwinisme et du capitalisme ? Ces gens là ne sont rien, ne servent à rien : donc il faut qu’ils disparaissent ; ne dirait-on pas une parole proférée récemment par un certain président de la République ? Les nazis ne disaient pas autres chose, et c’est pourquoi l’interrogation sur la raison d’être est non seulement une vaine philosophie mais aussi une idée répugnante justificatrice de tout les massacres et de tout les génocides. N’oublions pas que les nazis dans leur œuvre d’extermination s’en sont pris en premier aux handicapés tant moteur que mentaux, aujourd’hui on dirait qu’ils ont pratiqué l’« euthanasie », au prétexte qu’ils ne servaient à rien et étaient une charge pour la société. De nos jours, avec le développement de la conscience écologique, nous savons que le moindre animalcule, la moindre bactérie, a son utilité dans l’équilibre du vivant car comme le disait mère Thérésa : même la moindre goutte d’eau, si elle disparaît, manquera à la mer.
Tout psychiatre sait que poser la question de la raison d’être est la première marche qui vous fait descendre vers la dépression nerveuse, donc vers l’enfer. Fuyez comme la peste les gens, qui pour sembler avoir l’air intelligent, débattent de la raison d’être de l’être humain : si vous tombez dans leurs rets vous voilà candidats au suicide.
Des médecins se sont interrogés pour savoir si l’origine de bon nombre de cancers n’avait pas pour origine le fait que des patients atteints de ce genre de pathologies avait le sentiment d’avoir perdu toute raison d’être, fait lié à une perte d’emploi ou un déclassement social, par exemple ; le système ultra libéral s’y emploi à merveille pour instiller dans l’esprit de tout travailleur l’idée qu’il n’a de raison d’être, justement, que par son emploi ; c’est tellement plus commode pour avoir des employés dociles que de leur seriner qu’il ne sont rien s’il ne brigue pas les premières places : c’est ce le président Macron a une fois déclaré lors d’une réunion publique. . .
Doit-on apporter la justification de son existence de la même manière que l’on présente ses diplômes et qualifications ?
Si vous entendez l’expression « raison d’être » sortez votre pistolet, je sais que la violence ne mène à rien mais là vous serez en légitime défense car il y va de votre vie ; pas de quartier face à la bêtise !
La plus grande menace qui plane au dessus de l’humanité est non seulement le réchauffement climatique, et avec elle l’extinction du vivant, mais aussi, et surtout, la dictature de la bêtise qui remet justement en cause notre raison d’être à nous les humains et par extension à tout ce qui vit. . .
Se pose-t-on la question de la raison d’être de la PIA ? Non, bien entendu car se serait poser celle de la raison d’être du soi-disant progrès et ça il n’en est pas question ; alors autant poser celle de l’être humain en général. . .
Mais tout ceci n’aura bientôt plus lieu d’être car avec l’épuisement des ressources et la raréfaction de l’énergie, nous risquons d’en revenir à l’époque anté-PIA où l’homme devait utiliser ses méninges et ses muscles pour pouvoir survivre : posez vous la question de votre propre raison d’être quand vous avez le ventre vide ! Voilà un luxe philosophique bien inutile !Bien entendu la misère peut induire la dépression nerveuse qui provoque ce genre d’interrogation, de la même manière que l’extrême pauvreté peut mener à la violence, au vol et au meurtre ; à l’occasion de famines des gens ont été poussés à manger leurs propres enfants : se trouvera-t-il des philosophes à la con pour légitimer la manducation de sa propre progéniture ?!
La question de la raison d’être ? Une faiblesse de l’esprit.
COMMENT FAITES-VOUS POUR VIVRE ?
Il se trouve qu’un certain établissement bancaire, à qui je ne demandais rien, m’a un jour extorqué un rendez-vous.
Comme je suis quelqu’un de polis et plutôt docile, je suis allé au rendez-vous. Le banquier, qui a eu la grossièreté de me faire poireauter une demi heure, a finalement daigné me recevoir.
Comme vous le savez le bureau d’un conseiller bancaire s’apparente beaucoup à un confessionnal et l’inévitable question à fini par fuser : « Quel est le montant de vos revenus, mon fils ? ». Quand je lui ai annoncé ce montant, mon confesseur m’a regardé avec des yeux tout rond et m’a demandé : « Comment faites-vous pour vivre ? ».
Comme à l’instar de Jean-Jacques Rousseau je ne suis pourvu que d’un esprit de l’escalier, voilà la réponse que j’aurais pu apporter à cette grave question philosophique : j’aurais tendu mon bras au banquier en lui demandant ; « Tâtez mon bras, mon cher monsieur, vous voyez bien que je suis fait de chair et d’os et ne suis nullement un ectoplasme, un simulacre, donc je suis bien en vie, votre question est absurde. . . ».
Ah, je sais ce que me diront une fois de plus les beaux esprits : ce n’est là qu’un tic de langage, une figure de style, peut-être, mais cela souligne ce qu’est notre société ou la valeur d’un individu, sa raison d’être pour tout dire, se mesure au montant de son compte en banque et de ses revenus, pas à sa véritable utilité sociale ; les aides soignantes, les éboueurs, nombre d’agriculteurs etc. . . sont payés une misère alors que des employés occupés à des boulots à la con, des bull shit jobs pour utiliser la nov-langue, sont eux grassement rémunérés cependant qu’ils ne font rien d’utile et sont tellement mieux considérés socialement. . .
LE SENS DE LA VIE
La vie a-t-elle un sens ? Cette question n’est-elle à relier à celle de la raison d’être et comme elle toute aussi vaine ?
Les gens heureux se la posent-ils ?
Pour l’idéologie dominante la vie a un terme : on vit au grand maximum 90/100 ans puis ensuite c’est la mort néant. Dans ce cas, en effet, à quoi bon vivre ?
Mais si on comprend, si l’on sait que la vie est éternelle, alors elle prend tout son sens car l’éternité implique un dépassement de soi que notre faible entendement est bien incapable de saisir ; prendre conscience c’est surtout se rendre compte de notre ignorance face à l’immensité de l’Univers.
TAMAGOTCHI
Un tamagotchi est un animal de compagnie virtuel créé au Japon en 1996. Il se présente sous la forme d’un œuf électronique avec un écran et des boutons. Il faut s’occuper de son tamagotchi comme d’un vrai animal : le nourrir, le laver, le soigner, jouer avec lui, etc. Sinon, il peut mourir ou s’enfuir
Plus haut je parlais du fétichisme de certains qui parlaient à leurs objets familiers leur conférant un semblant de vie propre, avec le tamagotchi nous franchissons une étape de plus ; bientôt ce sera de parfaites répliques, totalement artificielles, d’hommes et de femmes qui tiendront compagnie à d’incurables esseulés.
Quel progrès ! diront les geeks.
Comment est-ce possible ? Comment peut-on vivre ainsi dans le mensonge ?
Ça suffit ! Je ne me sens pas la force de commenter plus avant ce phénomène de société, je sais ce qu’est la solitude et je ne me sens pas le courage d’accabler de sarcasmes les chétives créatives qui utilisent de pareils ersatz pour pallier à leur sentiment d’isolement ; par contre ce qui me met en colère c’est que des têtes d’œufs continuent à théoriser sur la nécessité du remplacement de l’homme par la machine : pour tout dire du transhumanisme.
Des petits génies de la Silicone Valley ont établi, sans aucunes justifications scientifiques, que ce qui faisait le fondement de l’être humain, son individualité, sa personnalité, selon eux, c’était la sommes de ses patterns comportementaux, des sortes de logiciels neuronaux, et de ses souvenirs : transvasons ces données dans la mémoire d’un ordinateur et le tour sera joué, se sont-ils dit, l’immortalité est à portée de main.
Ah, beau programme en effet !
Le professeur Laplane, un neurologue français, a constaté que la conscience pouvait être sans contenu : des patients atteint d’un certain syndrome pouvaient passer des journées entières sans rien faire ni penser quoique ce soit ; par exemple un individu affecté par cette pathologie pouvait passer des heures dans son bain et, si on ne le stimulait pas afin d’en sortir, y rester des jours entiers. Cependant ces malades sont pleinement conscient mais ne pensent à rien, ni n’agissent.
S’il s’agissait de transférer leur personnalité dans un ordinateur comment cela se passerait-il étant donné qu’il n’y a rien ? Tout un chacun sait, qu’en informatique, l’information se fait en ayant recours à la numération binaire, en utilisant seulement deux nombres le 0 et le 1 ; essayons de coder le rien, comment va-t-on s’y prendre ? Et bien en alignant ce qui code le rien : un série de zéros ; ainsi 000000000000. . . etc. . .des zéros à n’en plus finir, 10un milliard de zéros si c’est nécessaire. . . Pouvez vous imaginez que l’être d’une personne, qui vous est chère, ait été transféré après sa mort dans la mémoire d’un ordinateur et que le cher disparu, désormais immortel grâce à la machine se manifeste, de cette manière : sur l’écran de l’ordinateur vous voyez apparaître 0000000000000000000, toute une suite de zéros et ce pendant des pages et des pages ?! Où est l’individualité ? Quel est la différence par rapport à un autre cas similaire ?
N’est-ce pas absurde ? L’être ne serait qu’une poignée de données ? Les transhumanistes ne sont-ils pas de fieffés imbéciles ? Comment peut-on les prendre au sérieux ? Qui peut les prendre au sérieux si ce n’est qu’un public gavé de mauvaise science fiction, mais ça ce n’est pas la science tout court. . .
JEAN PIAGET
Ce psychologue renommé serait l’auteur de cet aphorisme : « Être intelligent ce n’est pas savoir : c’est faire. », en disant cela ( sous réserve que ce soit la bonne citation ) n’exprimait-il pas l’idée que l’on n’est pas forcément intelligent à cause de la somme de ses connaissances, de sa culture notamment, mais par son comportement résultant d’une adaptation à diverses situations problématiques impliquant de trouver des solutions afin d’évoluer dans la vie et même survivre ?
Certes, il y a des monstres de cultures et d’érudition, des bêtes à concours, qui sont de fieffés imbéciles ( je me suis heurté à ce genre de monument ) alors que d’humbles quidam sans grande instruction font quelquefois preuve de la plus déliée des intelligences : cette réalité pose la question de ce qu’est véritablement l’intelligence.
Notamment celle de la PIA.
L’intelligence, une accumulation de données, qui est justement l’apanage de l’ordinateur et plus encore, puisque tout est connecté, d’internet d’une manière générale ? Ou le principe du faire, de l’action ?
L’ordinateur agit-il ? Assurément, mais il faut le lui demander poliment, ou si ce n’est pas directement, il faut que ça se fasse par l’intermédiaire d’un programme, d’un logiciel créé par un opérateur humain. Autrement dit l’ordinateur agit mais pour ça il faut le porter : il est bien incapable de le faire de son propre chef. Il faut qu’il y ait une intention. La PIA n’est pas vivante : la succession d’opérations électroniques selon une combinatoire prédéfinie n’est pas de l’intelligence.
Nous sommes fasciné par l’électronique et son évolution qui a mené à toujours plus de miniaturisation : maintenant on parle de circuits intégrés de l’épaisseur de quelques atomes et dans de touts petits supports infra-centimétriques se trouve une mémoire qui il y a à peine cinquante ans aurait demandé une armoire entière. C’est oublier que l’informatique n’a pas débuté par les transistors mais par la technologie des relais. Un relais comporte une entrée où le courant, l’information, arrive pour exciter une bobine de cuivre qui actionne un ou plusieurs contacts qui laissent passer le courant qui ira, à son tour actionner d’autres relais. Un calculateur à relai occupait une pièce entière, alors que maintenant une calculatrice de poche de la même capacité tient dans le creux de la main et les opérations se font en un clin d’œil là où auparavant elles prenaient plusieurs minutes. La place et le temps : c’est la seule différence ; un ordinateur à relai pour égaler un ordinateur moderne demanderait l’espace d’une ville et des semaines de processus combinatoire, impensable pour notre époque et de fait on a sans doute jamais réalisé ce genre de machines aussi rudimentaires, tout cela pour dire que tout est une question d’espace et de temps sans que ça remette fondamentalement en question le principe des calculateurs machines puisque du boulier chinois au super ordinateur ça n’a pas changé, c’est toujours le même principe ; tout est une question de degré pas de nature. . .
Alors quoi ? Réfléchissez : un ordinateur à relais grand comme la terre entière serait-il pourvu d’une conscience, même la plus élémentaire ? Au XVIIIe siècle, bien avant le développement de l’électricité donc de l’électronique, on savait créer et construire toutes sortes d’automates qui étaient des merveilles d’ingéniosité telle cette fascinante joueuse de tympanon que l’on aurait pu croire vivante tant elle imitait à la perfection les mouvements d’une musicienne en chair et en os. Dés cette époque on aurait pu construire des ordinateurs uniquement mécaniques ; Blaise Pascal, un siècle auparavant, avait déjà inventé une calculatrice alors pourquoi pas des machines à calculer encore bien plus sophistiquées ? Est-ce qu’il y aurait eu alors des scientifiques, des philosophes pour émettre l’idée qu’une machine est capable de penser ? Certainement pas et ce pour une bonne raison : de la même façon que l’on peut démonter une horloge pour voir comment elle marche, il aurait pu être possible de comprendre comment ce genre de proto-ordinateurs auraient fonctionné en le désossant et en examinant ses plus petites unités de base constituées de rouages sophistiqués ; on aurait alors compris que ce qui aurait fait l’aptitude de la machine, à résoudre des problèmes complexes, aurait été constituée par l’interaction de millions de ces unités de base engrenées dans des processus logiques analogues à l’algèbre de Boole, cette algèbre qui peut s’appliquer aux circuits électriques élémentaires fait d’interrupteurs, on se serait aperçu alors que la logiques n’a pas besoin du raisonnement humain mais peut aussi résulter d’automatisme. Pas de raisonnement donc pas d’intelligence.
L’électronique puis l’informatique, du fait de la nécessité de savoirs complexes, s’est érigée en religion avec ses grand prêtres que sont les informaticiens, ces derniers ont enfermé la PIA dans une sorte de sanctus sanctorum avec interdiction au simple pékin d’y entrer. Les têtes d’œuf de la Valley, craignent trop qu’en soulevant le voile monsieur Toutlemonde ne s’aperçoive que l’empereur est nu et que l’intelligence artificielle n’est qu’un mythe savamment entretenu.
On butte avant tout sur la définition de l’intelligence. Jean Piaget avait certainement raison et un imbécile en marche vaut mieux que deux intellectuels assis ( Audiard, Un taxi pour Tobrouk ). Il est évident que la PIA ne peut rien produire d’elle même.
À quoi ça ressemble cette psychose ? Nous sommes au bord de l’extinction du vivant, et nous avec, et on capte notre attention avec de pareilles billevesées, qu’est-ce que cela veut dire ? Une propagande sournoise sans doute issue du mythe des animaux machines de Descarte, étendu à l’espèce humaine, s’est mise en place: pour certains nous ne serions que des machines et on nous somme de croire cette doxa aberrante. Ouvrira-t-on bientôt des camps de concentration, des goulags, pour y enfermer ceux qui dénoncent cette absurdité ?
L’histoire contemporaine récente nous fournit un précédent à cette folie : le mythe d’une prétendue race juive.
Dans le film Monsieur Klein, on peut voir une scène particulièrement hallucinante : une femme d’âge mûre en train de passer un examen pour obtenir un certificat d’aryanité, elle est nue et un pseudo-scientifique l’examine sous toutes les coutures n’hésitant pas à lui ouvrir la bouche comme le ferait un maquignon avec une jument. L’humiliation est totale. Ça se passait comme ça durant la dernière guerre dans la France occupée : une caution pseudo-scientifique servait à justifier la politique raciste des nazis et du régime de Vichy ; on sait ce à quoi cela a aboutit et je ne crois pas nécessaire de m’étendre sur ce sinistre épisode de notre histoire qui devrait nous faire réfléchir à ce qui se passe présentement dans notre monde apocalyptique. Bien sûr, de bonnes âmes me diront que cela n’a rien à voir avec l’IA, et son extension chat-gpt, puisque celle-ci n’a tué personne. Pas encore. Une non intelligence ne peut évidemment pas tuer mais le mythe de l’homme machine si. Évidemment, dire qu’on exterminera bientôt au nom de cette doxa, ce n’est pas très sérieux, mais la dégénérescence de l’intelligence humaine décrite plus haut n’est pas un mythe, elle, et elle commence à prendre corps sous nos yeux. Et aussi l’addiction aux nouvelles technologies ; cette jeunesse qui se révolte à juste titre contre son absence d’avenir en s’en prenant au pouvoir en place et au capitalisme est admirable mais elle ne se rend pas compte qu’elle fait partie intégralement et est otage du système auquel elle veut mettre le feu : qui n’a pas son smartphone ? Celui qui n’en a pas passe pour un Hottentot ou un Dayak, ou pour le moins un arriéré social, un marginal à peine digne d’attention. Une fois de plus, l’hypocrisie règne en maître.
Ce chapitre aura au moins servi à démontrer que la PIA ne servira pas à accomplir la révolution annoncé : le transhumanisme, car il faut remettre la machine à sa place ; un outil qui peut avoir son utilité, à condition qu’il soit bien employé, mais rien d’autre puisqu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. . .
SOUS LE SOLEIL DE SATAN
Le titre de ce chapitre est aussi celui d’un roman de Bernanos. Satan, l’égrégore, l’incarnation du MAL, est le père du mensonge, de la désinformation, celle qui consiste, par exemple, à nous faire croire que l’informatique serait une nouveauté alors que la communication entre êtres vivants a toujours existé : par la télépathie notamment, donc il ne saurait il y avoir quoique ce soit de nouveau sous le soleil, y compris sous celui de Satan car son soleil, à lui, ne nous éclaire que d’une manière frauduleuse sur la notion d’évolution et de progrès.
Il ne saurait il y avoir de progrès que spirituel et sa version purement matérielle une illusion qui ne nous conduit qu’à notre perte.
Bien entendu celui qui conteste le progrès ne peut passer que pour un réactionnaire, un passéiste, un attardé.
« Ma pauvre dame, on arrive fin mai, il fait froid et il pleut : c’est déplorable et on ne nous raconte que des gognandises sur le soit disant réchauffement climatique et sur la sécheresse. . . », cette mémère à chien chien qui bavasse avec une autre ramollie du ciboulot de son acabit, dans ce parc lyonnais, illustre à merveille à quel point où on en est. On nie l’évidence : une sécheresse catastrophique est en train de s’étendre sur toute la région et c’est un fait facilement vérifiable pour peu que l’on soit jardinier, paysan, ou simplement amoureux de la nature et que l’on préfère passer son temps par les bois et les champs plutôt que le nez collé à son téléviseur ou son smartphone à se faire liquéfier le peu de matière cérébrale qui vous reste. On préfère gober toutes sortes de niaiseries plutôt que de regarder la vérité en face. Inutile de rappeler ce qui s’est passé durant la pandémie où la diffusion de bobards a atteint un sommet vertigineux. . . Ces endormies préfère se plaindre de la fraîcheur de cette fin de ce printemps humide tout en oubliant la douceur de l’hiver sans pluie qui vient de passer. Les médiocres ne savent que gémir, se plaindre et répandre leur fiel sur les réseaux sociaux ; toutes les classe d’âge sont touchées, de la petite donzelle à peine pubère qui participe au lynchage numérique d’une camarade de classe, à la vielle peau que la vie a aigri. Là aussi rien de nouveau sous le soleil de Satan, Bernanos raconte la même chose dans ces romans : le triomphe de la bêtise et de la médiocrité.
Si toi aussi tu gémis, tu ne vaux guère mieux qu’elles me dit une petite voix. . . celle de mon génie intérieur ou celle de la bonne âme de Se-Tchouan? Cette bonne âme que l’on appelle aussi la sagesse des nations si prompte à vous faire une morale au rabais ? Ah, de nos jours il faut positiver, il ne faut avoir que de bonnes pensées, sinon. . . sinon quoi ? Eh bien, il va vous arriver malheur puisque la pensée positive nous serine que les pensées sont agissantes et que vous n’obtenez que ce que votre esprit produit. . . Avis à ceux qui prennent leurs désirs pour des réalités : ça ne marche pas, et si ça ne marche pas dans un sens, le sens positif, pourquoi ça marcherait dans le sens inverse, le sens négatif ? Les psychologues connaissent bien les ravages de la prétendue pensée positive : troubles obsessionnels compulsifs, angoisses etc. . . la meilleur antidote à ça est de dire au patients que quoiqu’ils pensent, rien de ce qu’ils essaient de projeter dans la réalité, en bien et en mal, ne leur arrivera.
Cependant il m’est en effet assez pénible de me rendre compte que par mes jérémiades je n’arrive, en apparence, qu’à faire partie du troupeau aveugle. Pourtant le vocable jérémiade vient lui-même du nom du prophète d’Israël Jérémie, or celui-ci se démarquait des autres Hébreux en annonçant la fin du royaume d’Israël ; ma colère n’est dirigée que vers ceux qui ont enclenché la justice immanente, la justice divine, dont nous voyons s’accomplir les sanctions, pas vers ce châtiment amplement mérité ; qu’on ne compte pas sur moi pour contester le verdict venue d’en haut. Ceux qui le font, font aussi invariablement porter la fardeau de la faute sur d’autres, sur des boucs émissaires : sous le régime nazi c’était les Juifs, de nos jours c’est sur qui ? Ce sera sur qui ? On n’arrête pas de crier haro sur le baudet et ce n’est pas les baudets qui manquent, le gouvernement, le président de la république, les immigrés etc. . . et bien sûr, sur moi qui ai créé un si innocent symbole qui a le seul tort de ressembler à l’emblème nazi, ce qui fait que moi-même je ne peux être que nazi. . .
Les plus enragés s’en prennent au capitalisme, au néo-libéralisme notamment, mais ils ne font que mordre la main qui les nourrit ; ils se comportent comme des enfants gâtés qui brisent leurs jouets ; dans ce cas le système a tout à gagner en laissant faire car il sait qu’il ne peut être que gagnant puisque ces révoltés à la petite semaine finiront bien par rentrer chez eux pour regarder une série sur Netflix : on enverra la note des dégâts causés par la manif aux habituels cochons de payants de contribuables et tout finira par rentrer dans l’ordre. . . comme d’habitude.
Que faire, alors ? Dénoncer l’hypocrisie des pseudo-révolutionnaires est louable mais ne mène pas à grand-chose de concret.
Jérémie ne proposait rien : il ne faisait que dénoncer la dureté de cœur des Israélites et il prophétisait leur déportation à Babylone, ce qui s’est avéré à cause de leurs fautes ; d’autre prophètes se lèvent de part le monde et on ne les écoute pas, pourtant ce qu’ils prédisent est en train de se dérouler sous nos yeux. . .
Malheur aux prophètes de malheur ! Dit l’opinion publique.
De la même manière que des forts en thème médiatisés profèrent : « non à l’écologie punitives ! » ; pauvres chéris ! Que craignent-ils ? Qu’un père fouettard va passer de nuit par chez-eux pour les emmener dans sa besace ? C’est pour ça qu’ils protestent, ils espèrent ainsi éviter le châtiment? Pourtant cette punition sera inévitable car quand le cataclysme sera là ils seront bien dépourvus et leur protestations, toutes leurs belles arguties ne serviront à rien. . .
C’est bien beau de lapider les prophètes de malheur, mais ça ne sert à rien et les malheurs viendront quand même. Les écologistes proposent la sobriété pour espérer sauver le monde mais pour la majorité des médiocres et des imbéciles qui compose notre société c’est une intolérable punition ? Ces gens là ne se comportent-ils pas comme des enfants que l’on menace de priver de dessert et de mettre au lit sans voir la télé ? Comment en est-on arrivé à ce niveau d’irresponsabilité ? Ce manque de conscience. Ces grands experts, ces grands philosophes, sociologues, économistes, déblatèrent sur les média à longueur de soirées devant un public quasiment endormi qui hoche la tête en disant : amen, amen. . .
L’ENFER FROID
Puisque les têtes d’œuf l’ont voulu, alors nous l’aurons.
Conformément à la loi de Darwin sur la survie du plus adapté, la machine a fini par nous remplacer complètement et l’espèce humaine n’existe plus. Et maintenant ?
Non seulement l’être humain a disparu mais aussi le vivant : la Terre a été vidée de ses oiseaux, ses insectes, ses mammifères, de ses arbres et de ces plantes ; les cours d’eau, les mers et les océans de ses poissons, de ses algues, de ses coraux, de ses cétacés, etc. . . Il ne reste plus rien de vivant hormis les machines et tout un peuple de robots sensés nous remplacer. Dans ce cas que se passe-t-il ?
La Conscience existe-t-elle encore ? À votre avis ?
Qui peut encore se rendre compte du temps qui passe sur ce monde désolé ? Une horloge a-t-elle conscience du temps qui passe ? Bien sûr, ses rouages finiront par s’user et elle finira elle même par tomber en panne mais c’est une horloge magique ! elle est capable, d’une manière autonome, de remplacer chacune de ses pièces et assurer son auto maintenance ; elle pourra fonctionner jusqu’à l’extinction du soleil et même bien au-delà car elle sera capable, alors, de construire un astronef inter-galactique et s’installer sur d’autres planètes de l’univers ; elle est même capable de produire des copies fidèles d’elle-même et sera à même de peupler ces autres monde. . . Oui mais pourquoi le ferait-elle ?
Parce que des génies de la Silicone Valley l’auront programmée pour le faire.
La programmation n’est pas apparue récemment, n’est pas une invention de l’informatique contrairement à ce que croit un public abruti par la doxa officielle mais elle existait depuis le temps des boîtes à musique avec leur cylindre à picot, des orgues de barbaries avec leurs cartons perforés, des métiers à tisser Jacquard, c’est à dire depuis au moins 300 ans sinon plus ; le vivant l’a créé de lui même avec le code génétique. Tout ça pour dire qu’une fois de plus les informaticiens ont usurpé cette invention et que le plus sophistiqué des ordinateurs, le plus perfectionné des robots, toutes ces machines mirifiques dotées de l’intelligence artificielle, n’ont qu’une illusion d’autonomie car en définitive elles ont été programmées pour fonctionner. À un moment donné ou un autre il y a bien fallu qu’un opérateur humain appuie sur le bouton pour les mettre en marche.
Donc pour en revenir à notre horloge, elle peut être tranquille comme Baptiste car elle pourra continuer à égrener les secondes, les minutes et les heures pour l’éternité, tic tac tic tac tic tac. . . elles sera capable de donner l’heure même au bout d’éons et d’éons. . . oui, mais pour qui ? Pour personne car il n’y aura plus personne.
Comment en sera-t-on arrivé là ? À cause des promesses fallacieuses des transhumanistes.
Ce monde vide de vie est bien un enfer, mais pour qui ? Puisqu’il n’y a personne pour souffrir de cette situation infernale.
Ce monde de machine ne peut exister que parce qu’on l’a programmé, il a été programmé par de brillants informaticiens du XXIe siècle, ils ont pensé à tout : aux bouleversements climatiques, aux super volcans, aux mutations géologiques et même à la chute d’un astéroïde _ il n’est pas question que ce qui a provoqué la disparition des dinosaures le fasse de même pour un peuple de robots _ tout, vous dis-je, ils ont tout prévu et l’IA les a aidé en ça. Donc ils ne pouvaient être qu’infaillibles.
Pourtant, malgré leur immense intelligence il y a une chose qu’ils n’ont pas prévue. Et quelle est-elle ? La disparition du genre humain et du vivant ? Non puisque cela, ça a aussi été programmé. Alors, c’est quoi ?
Ils ont cru qu’ils pourraient transférer leur personnalité, leur individualité, leur être, dans les mémoires des machines et ils se sont lourdement trompés car tout ça n’était qu’une illusion. . . Mais ça ils n’ont pas pu s’en apercevoir puisqu’ils sont morts et que leur conscience a fini par disparaître.
Le vivant a été anéanti à cause de l’inconséquence d’une poignée de têtes d’œuf multimilliardaires.
Est-elle bien raisonnable cette dystopie ?
Imaginons, cependant, qu’un être pourvue d’une conscience ait survécu dans ce monde sans vie seulement animé du cliquetis des machines et des robots faisant pour l’éternité toujours les mêmes mouvements. Peu importe que ce soit un humain où quelque chose d’autre.
Cet être erre sur une terre sans vie dans la plus effroyable des solitudes et il est sans doute condamné à le faire pour des millions d’années. De quoi vit-il ? Là n’est pas la question, il vit c’est tout ? Pense-t-il ? Oui, il pense. Désire-t-il ? Oui, il désire : il désire ne plus être seul et avoir la compagnie d’un autre être qui lui ressemble. Il se rend compte que c’est impossible. Alors ? Voilà une histoire qui n’a ni queue ni tête. Pas tout à fait. Car l’être a une intelligence : il est entouré de machines et de robot, alors il va pouvoir se servir d’eux grâce à ça. Pour cela va-t-il faire en sorte que les machines produise une copie, une imitation, un simulacre de lui-même ? Non, car puisqu’il est conscient et intelligent il ne saurait se satisfaire de pareils leurres. Notre héros est un être vivant constitué de cellules vivantes, alors il va demander aux machines de cloner une de ses cellules et ainsi il aura une progéniture. Ses enfants issus de clonage, il va pouvoir les aimer, les chérir, les éduquer et les voir grandir et ainsi il ne sera plus seul sur la Terre. Bientôt toute une population d’êtres vivants peuplera toute la planète et se débarrassera des machines et des robots.
À quoi ça rime tout ça ? Et puis d’abord, d’où vient cet être vivant primordial ? C’est avant tout une conscience : c’est la Conscience, la conscience de l’Univers. C’est inadmissible ! On ne peut faire intervenir le religieux dans un texte qui prétend avoir une base scientifique ! Ah, parce que c’est scientifique l’hypothèse de l’animal machine et par extension l’homme machine ? Soyons sérieux : non évidemment.
Tout ceci n’est-il pas du rabâchage puisque j’ai déjà exposé cette problématique sur des pages et des pages, alors quoi de nouveau ?
Nous vivons dans un monde d’une grande froideur : l’empathie, la compassion semble de moins en moins être de mise dans ce monde amené, si l’on en croit le têtes d’œuf de la Valley, à être dominée par la PIA ; bien sûr la sphère médiatique dégouline de bon sentiments mais tout cela ce n’est que de l’hypocrisie alors que la valeur essentielle du néo libéralisme c’est l’égoïsme et le narcissisme ; donc surtout pas de place pour l’amour que l’on doit aux uns et aux autres. Pour les Celtes l’enfer était froid et ce monde sans amour est froid, c’est un véritable enfer ; l’individu est de plus en plus isolé, pas étonnant qu’il y ait de plus en plus de suicides. On nous assomme avec la nécessité de la communication : communication ! communication ! on n’entend que ça ! pour la publicité, pour l’exigence du business mais surtout pas pour le bien être de tout un chacun.
Cette courte fiction que je viens de raconter a un petit air de Genèse : un être pensant doté d’une conscience seul dans l’Univers qui crée finalement d’autres lui même pour ne plus être seul. Oui, mais la Terre aux mains des robots et des machines mus uniquement par la PIA, il ne l’a pas créé, alors ce ne peut être la même histoire que la Genèse. . . Et puis d’où vient cet être conscient ? L’humanité a disparu et avec elle le vivant, et voilà que l’on nous sort tel un lapin d’un chapeau cet être, d’où sort-il ? À l’instar de cette histoire biblique il a toujours existé : c’est la Conscience de l’Univers et l’Univers a toujours existé et existera toujours ; Il est éternel. Peut être s’agit-il d’une seconde genèse1 ? Il y a eu une première genèse, pourquoi il n’y aurait pas une seconde genèse ? L’Éternel donnera-t-il une seconde chance à l’Humanité, la ressuscitera-t-elle après son éviction de la planète Terre ?
Cette histoire est avant tout une parabole pour expliquer ce qu’est l’Amour. Pas cette amour niaiseux qui dégouline à travers toutes ces histoires sentimentales et cette spiritualité de supermarché, il s’agit du véritable amour, celui d’un être isolé au milieu de l’Univers qu’il semble avoir créé pour se distraire et qui s’aperçoit qu’il lui manque quelque chose, car il se sent bien seul et la réalité sensible qu’il a pourtant créée il la perçoit comme un enfer froid : il désire violemment sortir de cet enfer et la seule solution qu’il trouve c’est de créer le vivant qui finit par aboutir à l’Homme et la Femme, d’autres lui même, et ainsi en finir avec sa solitude cosmique. Mais il ne crée pas des copies conformes de lui même comme le ferait Chat-gpt, par exemple, non, il donne une autonomie ontologique à ses créatures pour qu’elles soient vraies, uniquement pour qu’elles soient vraies, et pour cela il leur confère le libre arbitre, la liberté de faire leurs propres expériences fussent-elle désastreuses, la vérité et à ce prix. Et l’Amour dans tout ça ? L’Éternel a créé d’autres lui même en quantité infinie : ce n’est pas par narcissisme, pour se complaire dans une image parfaite de lui-même, mais pour ne plus être seul, ces créatures c’est comme si c’était lui-même, il n’en doute pas et en est parfaitement et totalement conscient. C’est ça l’Amour, la conscience de ne faire qu’un avec l’être aimé.
La Conscience universelle a créé préalablement les plus petites particules élémentaire au moment du Big Bang, puis celles-ci se sont agencées entre-elles de façon si ingénieuse pour engendrer les atomes puis les molécules à l’origine des étoiles et des galaxies que l’on a pu parler du réglage fin de l’Univers : si les paramètres qui avait permis cette évolution avait un tant soit peu varié de, par exemple, 0,0000000000000000000000000000000001 % notre univers tel que nous le connaissons n’aurait pas pu naître. Tout s’est combiné de façon extraordinaire et cela n’est pas sans nous faire penser, justement, à la création de la prétendue intelligence artificielle.
L’Homme a fait avec l’informatique ce que l’Éternel à fait avec la matière et l’énergie.
Puis, l’Éternel, dans l’univers qu’il a créé, s’est trouvé bien dépourvu car très seul : l’Humanité avec la PIA se situe dans le processus inverse car elle est sur le point d’éliminer toute vie, y compris la sienne, au profit de la machine.
Reset, on revient au début quand la matière existait déjà mais pas la vie ; alors l’Éternel va-t-il recréer un nouvel Adam ? Cela ne peut rester qu’une interrogation car ça se situe dans l’avenir et l’Éternel n’est pas obligé : s’il veut en finir avec l’expérience humanité il le fera car il n’en fera qu’à sa tête. . . Donc posons une autre question : l’Éternel souffre de la solitude, pourrait-il avoir de la peine comme chacun de nous ? À chaque fois que nous nous détournons de lui jusqu’à nier son existence, et ainsi nous comporter en enfants ingrats, a-t-il de la peine de la même manière que nous avons du chagrin quand un être aimé se détourne de nous ? N’est-ce pas là, une fois de plus, de l’anthropomorphisme ? N’est-ce pas aller un peu vite en besogne que de prêter à Dieu, s’il faut l’appeler ainsi, les mêmes comportements que nous ? Oui, mais puisqu’il nous a fait à son image ? Le mieux est de se baser sur des faits : qu’est-ce qui nous montre que Dieu a du chagrin ? La souffrance des innocents en butte à nos mauvais traitements manifeste cette peine : c’est les gémissements du bébé phoque que l’on assomme sur la banquise pour pouvoir prendre sa fourrure, les pleurs du petit enfant que l’on maltraite, le couinement du chien que son maître abandonne lâchement sur le bord d’une route, la tristesse du regard de Jésus quand il voit que Pierre l’a renié, le suicide de l’employé fidèle et intègre que l’on chasse comme un malpropre, le désarroi de la vielle dame à qui un trader a piqué toute les économies d’une vie, placées en vue de la retraite. . . Merci pour la séance de catéchisme, ricaneront les esprits forts et les libres penseurs.
Vit-on mieux quand après avoir arraché la conscience de son cœur, on la jette au fond de la cuvette des chiottes et que l’on tire la chasse par dessus ?
Avis à la jeunesse désœuvrée et désargentée : des dealers recrutent, sur les réseaux sociaux, des tueurs à gage. Interview d’un jeune tueur à gages qui a déjà tué beaucoup de monde : il rigole cyniquement en relatant ses brillants faits d’arme. . . A-t-il déjà réfléchi à la réalité qu’il a une âme ? Que cette âme n’est qu’une portion de la grande âme de l’Univers ? Si jeune et déjà damné. . .
Croyez-vous que ceux qui prônent la PIA et ne rêvent que de transhumanisme valent mieux que ce tueur à gage novice ? Oui, car ils n’ont rien fait, eux, il n’ont pas tué et certainement pas non plus volé. . . à part les esprits des autres évidemment, mais ça, ça ne compte pas. . . ils nous promettent seulement un monde vide d’empathie, d’amour : un enfer glacial. Ce jeune tueur à gage ne sent-il pas que son cœur est déjà en train de se prendre dans la glace ? N’en faut-il pas de l’impassibilité, de l’indifférence, pour tuer quelqu’un, justement, de sang froid ? La voilà sa damnation : il s’est de lui même précipité dans un enfer froid, celui de son cœur glacé. Il ne peut être que voué à la solitude car une fois dans l’au-delà son manque d’empathie l’empêchera de nouer des contacts avec d’autres entités spirituelles : il se retrouvera seul dans une réalité fallacieuse où il projettera ses propres pensées et puisqu’elles ne sont constituées que de rêves égoïstes de puissance et de domination, il vivra éternellement dans un mensonge constant car ce que l’on modèle selon ses propres caprices ne peut être que simulacres et vaines illusions.
Croyez-vous que les têtes d’œuf de la Valley valent mieux ? Seront promis à un sort plus réjouissant une fois morts ? Oui, mais puisqu’ils transvaseront, selon eux, leur être, leur personnalité, dans des mémoires d’ordinateurs, n’obtiendront-ils pas du même coup l’immortalité ? Ce n’est évidemment qu’une illusion et une fois dans l’au-delà que feront-ils quand ils s’apercevront à quel point ils se sont trompés ?
Ce n’est pas d’hier que ce monde moderne est glacial : cela a dû commencer au moment de la révolution industrielle quand la machine a pris de plus en plus de place, pour se poursuivre dans les années 60/70 quand l’idéologie néo libérale a imposé le tout économique sur l’humain, puis l’essor de l’informatique et des nouvelles technologies n’a fait qu’aggraver les choses, de plus le conformisme social avec un unique modèle de réussite basée exclusivement sur l’argent a renforcé le sentiment d’isolement et de solitude des plus sensibles. Ne vous fiez pas aux apparences : derrière tout ce clinquant, ce bling-bling, cet ostentation indécentes des corps et la déliquescence des mœurs il n’y a qu’un vide abyssal dépourvu de la moindre chaleur. Quand on s’est voué corps et âme à l’illusion que la machine puisse avoir une intelligence _ ce qui implique forcément qu’elle ait une conscience _ avec pour conséquence que l’on a privilégié l’intellect au détriment du cœur, que l’on ne s’étonne pas si on se retrouve après sa mort dans la même situation que le tueur à gages cité plus haut. Oh, les têtes d’œuf de la Valley, ne sont sans doute pas des criminels ( du moins pas tous ), je suis sûr qu’ils ont leurs œuvres et qu’ils sont même capable de donner leur chemise à de pauvres gens heureux ( Jacques Brel ), mais on peut toujours donner la comédie de la générosité, surtout quand elle peut rapporter en terme d’image _ demandez à Bill Gates ce qu’il en pense, certains en Afrique se seraient bien passés de sa charité. . . _ ça n’empêche pas d’être dépourvu d’empathie et d’amour. Ce qui sépare les grands de ce monde et les privilégiés de cette société des gens ordinaires c’est leur arrogance, leur orgueil, leur narcissisme alors que l’Amour, ce sentiment de ne faire qu’un avec les autres et l’Univers, rend humble et accessible et est la base de l’authentique générosité et de la démarche secourable.
Existe-t-il un symbole qui signifie ce que l’Éternel, aux premiers temps de la création du vivant et de l’humain, a suscité entre lui et ses créatures, à savoir la conscience de l’Unité de l’Être donc de l’Amour ? Oui, ce symbole c’est celui que j’ai créé et il veut dire donc non seulement l’Unité de l’Être mais aussi l’Amour.
T’AS QU’À BOSSER !
Ai-je bien entendu, n’ai-je pas rêvé : cette jeune fille qui vient de refuser, de manière si grossière, l’aumône à ce vieil homme de couleur, est-ce bien une musulmane ? Pourtant cela m’en a tout l’air : elle est bien coiffée du stricte foulard islamique, donc ce ne peut- être qu’une musulmane.
Cependant j’ai des doutes. D’après ce que je sais, l’islam impose à tout musulman un certain nombre d’obligations :
Les cinq obligations, ou « cinq piliers », de l’islam sont désignés, en arabe, sous le nom d’« ibadat ». Ces ibadat, marques d’adoration de l’homme pour Dieu, obligatoires et codifiées, sont la profession de foi ou chahada, l’aumône légale ou zakat, le jeûne du mois de ramadan ou sawm, la prière ou salat et le grand pèlerinage à La Mecque ou hajj.
Or, d’après ce que je viens de constater, cette jeune fille a au moins enfreint une obligation : celle de l’aumône, est-ce bien une musulmane? Le mardi-gras est passé depuis longtemps et il ne peut s’agir d’un déguisement, oui, il s’agit bien là d’une jeune personne qui se prétend musulmane. L’habit ne fait pas le moine. L’infraction, sacrilège, est une chose ; fallait-il aussi y ajouter le mépris ?
Mais qui suis-je, moi aussi, pour utiliser le qualificatif « sacrilège » ? Suis-je un ouléma, un docteur de la foi? Ne serait-on pas en droit de m’accuser d’être « islamophobe » pour ne pas dire carrément raciste ? Pendant que tu y es, dis tout de suite « blasphématoire » ! me criera l’antiraciste de service. Bien entendu, il n’est pas anodin de se servir de n’importe quel terme car ça peut aller très loin. . . jusqu’à la décapitation de professeur par exemple ?
Cependant, Allah, un autre nom pour Dieu ou l’Éternel, ne s’est-il pas trouvé l’espace d’une seconde dans la peau de ce vieux mendiant à la peau foncée ? N’a-t-il pas ressenti un immense chagrin devant tant de manque d’amour et de mépris ? Cette prétendue musulmane a refusé un acte d’amour que pourtant Allah lui proposait. Pourquoi s’est-elle affublée de cette serpillière sur la tête ? Est-ce que ce déguisement a quelque chose à voir avec la religion ? Permettez-moi d’en douter. Ne signifie-t-il pas plutôt : « je suis musulmane et fière de l’être et je vous méprise vous autres mécréants d’Européens post-colonialistes ! », si c’est le cas elle a mal dirigé son mépris car elle l’a adressé à un africain1 venant sans doute lui même d’une ex-colonies de l’Empire Français. Que ne l’a-t-elle fait à un SDF bien de chez-nous et bien franchouillard ? C’eut été plus logique.
Au moment du Grand Jugement cette soit disant musulmane pourra-t-elle plaider l’ignorance ? Nul n’est sensé ignorer la Loi, mais soyons indulgent et admettons l’argument de l’ignorance, car qui suis-je, moi même, pour m’ériger en accusateur ? Moi-même, je ne sais pas grand-chose de l’Islam et il se peut que l’on soit un bon musulman tout en étant totalement ignorant. . .
Le mieux serait donc de me référer à ma propre expérience, par exemple je pourrais, peut-être pour des raisons idéologiques, me revendiquer comme un authentique catholique et pour cela invoquer le fait que j’ai été baptisé puis, que pour faire ma communion solennelle, j’ai dû aller au catéchisme pour y suivre un enseignement religieux. Donc je ne pourrais pas invoquer l’excuse de l’ignorance si j’enfreins les lois du Christianisme.
Au catéchisme le prêtre aurait pu m’apprendre, par exemple, la parabole du Bon Samaritain.
Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit : Va, et toi, fais de même.
Cette parabole montre que l’on peut être un religieux ( le sacrificateur et le lévite ) et se moquer de la loi de Dieu qui demande à tous de faire preuve de compassion, donc d’amour, pour quiconque se trouvant dans la détresse, par contre l’exemple de ce Samaritain _ les Juifs exécraient les Samaritains _ montre que l’on peut suivre les lois divines tout en étant en dehors de la religion officielle ( en l’occurrence, ici, le strict Judaïsme ) : cette parabole illustre à merveille ce que sont le faux dévots, les tartuffes et les hypocrites. N’était-ce pas le cas de cette jeune fille pourtant voilée ? Si j’ai invoqué mon histoire personnelle, mon éducation religieuse qui est restée malgré que je ne sois pas catholique pratiquant, c’est pour souligner que quand on affiche ostensiblement sa confession on doit être à même de connaître ses principes les plus essentiels car sinon quel sens est que cela a ?
On se doit d’être tolérant et accepter l’interprétation particulière des autres religions en ce qui concerne la Divinité, mais doit-on accepter l’hypocrisie surtout quand les conséquences de cette tartufferie sont l’affrontement constant, le mépris et l’intolérance qui mène jusqu’au meurtre ? Ces fanatiques qui se prétendent musulmans et qui tuent au nom d’Allah connaissent-ils le sixième commandement de la loi de Moïse : « tu ne tueras point » ? Je ne connais pas le Coran et ne saurais donc dire si ce sixième commandement y est écrit, mais cependant quand on est dans l’Amour de Dieu ne va-t-il pas de soi ?
On peut être un mécréant, terminologie des islamistes, athée ou agnostique _ selon la définition, propre à la culture occidentale, de celui qui ne croit pas en Dieu _ n’avoir jamais lu la Bible ou le Coran et même mépriser les saintes écritures mais avoir bon cœur et poser un acte d’amour en faisant la charité, acte d’autant plus louable que quand on ne croit pas en Dieu on n’espère même pas la récompense du Paradis _ il s’agit donc là d’un acte totalement désintéressé _ à l’inverse de cette jeune fille parée des oripeaux de la dévotion et qui a failli à respecter la loi de Dieu, donc d’Amour.
FANATISME
Les fanatiques islamistes valent-ils mieux que les fanatiques d’Astier avec sa clownerie de Kaamelott ? Quand je dis valoir mieux, je pense : peut-on les prendre plus au sérieux ? Je ne crois pas.
Oui, mais les astierâtre n’ont jamais tué personne eux, ça fait un sacré distinguo qui les séparent très nettement des islamistes tueurs assoiffés de sang.
Il n’y a pas forcément besoins d’une kalachnikov pour tuer : on peut très bien acculer quelqu’un au suicide par un lynchage numérique sur les réseaux sociaux, des cas récents mettent à jour ces faits lamentables. . .
Le cas de cette Flo Xenou cité plus haut n’est-il pas édifiant ? On peut très bien tuer quelqu’un pour des broutilles, ça s’est déjà vu. Même pour une série débile telle que cette connerie de Kaamelott.
Une sinistre réalité est en train d’émerger : les islamistes ne valent pas mieux que les fan d’Astier ; tous unis dans la bêtise qui conduit au fanatisme. Et d’ailleurs le mot fan ne vient-il pas de fanatique ? De grands auteurs, de grand historiens, des islamologues distingués ont écrit des centaines de livres à propos des islamistes mais il semblerait que tous ont fait l’impasse sur un phénomène mental inquiétant : la recrudescence de la sottise sur notre belle planète.
N’y a-t-il pas de ma part une certaine exagération à mettre dans le même sac et les barbus de Daech et les déguisés médiévaux d’opérette fan d’Astier ?
Un psychologue, a émis l’hypothèse que les imbéciles qui sévissaient sur les réseaux sociaux, toujours plus avides à insulter, traîner dans la boue et démolir les autres, souffraient d’un indéniable manque d’estime de soi : se sont souvent des déclassés, des perdants de la compétition sociale à laquelle le pouvoir nous incite, d’où leur aigreur et leur attrait pour des choses sans intérêts telles ces séries débiles que l’on peut voir sur la télé poubelle. Sans doute en est-il de même pour les fous qui émigrent en masse au proche Orient pour faire le djihad.
La jeune fille, prétendument musulmane, dont j’ai fait état plus haut, n’est-elle pas dans ce cas ? La bêtise inhibe-t-elle tout amour ? Mais n’est-ce pas l’Amour qui ouvre la conscience et permet ainsi la lucidité ?
Les fous d’Allah croient qu’ils iront automatiquement au Paradis étant donné, que de leur point de vue, ils ont respecté à la lettre les commandements de Dieu qui sont inscrits dans le Coran, même s’ils ont assassiné, décapité, lapidé des milliers de personnes. On les a payé avec de la fausse monnaie en faisant l’impasse sur le commandement le plus essentiel : tu ne tueras point. C’est un grand étonnement pour moi que leur conscience ne les tourmente pas. Il n’y a rien d’autre à dire à ce sujet car il n’est que trop évident que le Mal est en train de triompher sur la Terre.
Dans ce cas c’est à désespérer. La raison est obscurcie : la plus grande partie de l’Humanité semble avoir été hypnotisée et il semble bien difficile, voire impossible, de rompre l’enchantement.
Seul le retour à la Conscience pourrait contrecarrer l’avancée du Mal. La conscience de l’Unité de L’Être, donc de l’Amour, que signifie mon symbole. C’est un question de vie ou de mort pour l’Humanité. . .
LA TERRE EST-ELLE PLATE ?
Les réseaux sociaux ont permis l’impensable : donner la parole à des piliers de bistrot qui sinon auraient continué de radoter devant les comptoirs des cafés de village comme cela à toujours été le cas jusqu’à ces quinze dernières années. Avant nul ne prêtait attention aux brèves de comptoirs débitées par des poivrots qui continuaient inlassablement à entretenir leur cirrhose et percer des trous dans leur cervelles à coup de pastis : c’est pourquoi les histoires les plus débiles ne sortaient jamais des débits de boissons. Puis, avec l’avènement d’internet, ces tarés se sont mis à publier. . . Et il y a eu d’autres gens pour leur prêter attention, notamment des journalistes qui ont fini par les prendre au sérieux et c’est pourquoi on s’est aperçu qu’il y avait des gens qui croyait mordicus que la Terre était plate et cela avec un tel aplomb que d’autres gens, particulièrement des jeunes mal éduqués, se sont mis à les suivre. . .
Pourtant c’est pas d’hier que l’on sait que la Terre est ronde : ça remonte à la plus haute Antiquité ; dés les Ve, VIe siècle avant J-C, des philosophes grecques _ c’est à dire des proto scientifiques : rien à voir avec les philosophes modernes qui bavassent à la télé _ ont non seulement émit l’hypothèse de la rotondité de la Terre mais en ont apporté la preuve, tel Aristarque de Samos qui alla jusqu’à calculer le diamètre de la Terre ; en ce temps là il n’y avait ni télescopes perfectionnés, ni satellites artificiels, donc pas de photo de la Terre, et les savants de l’époque se sont uniquement basés sur l’observation puis servis de leur intelligence pour arriver à cette admirable conclusion de la rotondité de la Terre.
Cependant il n’y a pas lieu de s’inquiéter : le phénomène des délires de marginaux et de rappeurs blindés de tunes reste très à la lisière de la prise en considération et ce n’est pas parce que des journalistes en mal de copies le grossissent artificiellement qu’il tend à s’étendre puisque les gens normaux ont assez de bon sens pour ne pas y prêter attention.
Une fois de plus tout cela ressemble à un nuage de fumée pour cacher un bien plus grand péril : on va tous crever, pardi ! C’est tellement gros, tellement évident que plus personne ne le voit. Ou plutôt ne veut le voir.
Que font les hypnotiseurs professionnels pour sortir leurs sujets de leur sommeil hypnotique ? Ils utilise une injonction, par exemple ils disent : « Je vais compter jusqu’à trois et à trois vous vous réveillerez. . . » ; serait-il possible d’utiliser pareil procédé pour réveiller le genre humain tout entier ? Quel rapport est-ce que cela a à voir avec les platistes ( les imbéciles qui croient que la Terre est plate ) ?
Comment convaincre les platistes qu’ils sont dans l’erreur ? Inutile de se servir des arguments de la raison, les observations scientifiques d’un Aristarque de Samos, par exemple : non seulement les platistes sont des imbéciles mais ils sont aussi totalement imperméables à ce genre de raisons, non, il faut utiliser autre chose. . . Quoi ?
Les accidents ça n’arrivent qu’aux autres : d’où les incroyables conduites à risques si propres aux crétins, mais à un moment donné ou un autre la réalité se rappelle à eux et l’accident, inévitable d’une manière statistique, finit par leur arriver ; avec pour conséquence deux attitudes possible, soit on a à faire à un imbécile indécrottable qui continuera à faire vaille que vaille ce qu’il a toujours fait, plutôt rare, soit on assistera à une véritable prise de conscience et un changement radical du tout au tout. Qu’est-ce qui vous arrive à force de croire ce genre de calembredaines telle que la platitude de la Terre ? Il y a des choses qu’il ne vaut mieux pas ébruiter : par exemple si vous croyez qu’une théière est en orbite autour de la Terre, n’en parlez à personne si vous ne voulez pas que l’on vous prenne pour un fou ! Oui, mais bon nombres de platistes ont quasiment pignon sur rue et s’enorgueillissent de leur sottise, alors ? Ils ont bien de quoi tirer orgueil de leurs âneries puisque les média font d’eux des vedettes. Tout passe et tout lasse, même la bêtise. . . la plus stupéfiantes des stupidités est à la mode ; de la même manière que porter des haillons, des jeans tout déchirés par exemple, est fort de mise, mais la mode peut changer du tout au tout et on finit par brûler ce que l’on a adoré. C’est statistique : toute chose ne peut pas durer éternellement car les gens normaux, surtout s’ils sont intelligents, finissent par se rebiffer et ils se révoltent contre les imbéciles, surtout s’ils mettent en danger la vie de leurs enfants comme on le constate de plus en plus sur la voie publique. . .
Quand les platistes seront devenus la risée de l’opinion publique sur les réseaux sociaux, au point qu’on les montre du doigt dans la rue, ils finiront par se cacher et on peut même espérer que les moins atteints finiront par retrouver la raison et le bon sens.
L’intelligence finira-t-elle par prendre le pouvoir ? Il y a-t-il dans l’Histoire des exemples où l’intelligence a fini par reprendre le pouvoir après une longue période de sottise ? Le syncrétisme ferait-il partie de ces exemples ? Oui, mais de quel syncrétisme parle-t-on ? Il ne s’agit sans doute pas d’un véritable syncrétisme qui serait l’amalgame d’au moins deux religions mais plutôt de la cohabitations pacifique de ces deux religions comme par exemple l’édit de tolérance de Nante, édicté par Henri IV pour en finir avec des décennies de guerre de religions qui avaient saigné la France, l’a permis : on a pu parler, là, d’un véritable retour à la raison, donc à l’intelligence, après une longue période d’intolérance, de folie, donc de sottise. Donc même la doxa la plus officielle peut être remise en cause et battue en brèche, et des révolutions peuvent advenir comme par exemple la chute du mur de Berlin et avec elle celle du communisme soviétique. Le capitalisme pourra-t-il être mis à bas ? Oui, mais il faudra que ce soit par le haut, avec le concours de grandes intelligences qui finiront par comprendre l’urgence de la situation et la nécessité d’une profonde mutation civilisationnelle.
Tout ceci est bel et bon, mais ce genre de platitudes, tant de fois rabâchées, ne nous avance pas à grand-chose. Et puis, qu’est-ce que c’est cette histoire d’hypnotiseur, cité plus haut, qui donne le signal du réveil à son sujet d’expérimentation, quel rapport avec notre sujet ?
Qui nous hypnotise jour après jour, si ce n’est les grands organismes d’information officiels ? Qui font tout pour nous convaincre que la réalité n’est faite que de matière et exclusivement de matière ? Qui tient ces centrales à désinformer si ce n’est les puissants qui dominent le monde grâce à ça ?
Voilà l’hypnotiseur : le système capitaliste.
Et les puissants, les dominateurs nous donneraient le signal pour nous réveiller ? N’est-ce pas extrêmement naïf ? C’est comme dire que le Malin va finalement sauver le monde. Alors ?
Cela revient à admettre que les élites ont, de part l’histoire, toujours suscité les révolutions comme suggéré plus haut.
Mais il se peut que l’hypnotiseur se soit auto hypnotisé : dans ce cas comment le réveiller ?
Les puissants, les grands de ce monde, sont-ils à l’abri du malheur ? Oh, bien sûr ils ont les moyens de se protéger de tout les aléas qui touchent en priorité les plébéiens et les gueux, mais il y a-t-il une forme de malheur dont il ne seront pas indemnes ?
Sauront-ils se protéger du dégoût de vivre ? Savent-ils se garantir contre la dépression nerveuse avec toute une cohorte de psychiatre de haut vol ? Ont-ils à leur dispositions des psychotropes de dernière génération, sans effet secondaire, que ne peuvent pas se payer le commun des mortels ? Les grands de ce monde ont-ils les moyens de se droguer sans pour autant ressembler à des junkies se piquant dans des squats sordides ? Quel différence est-ce que ça fait de se droguer dans le caniveau ou dans un palais luxueux pavé de marbre ? C’est toujours se droguer et le paysan pauvre d’Afrique, ou d’Amérique du Sud, qui ne le fait pas parce que pleinement heureux malgré son dénuement a un sort bien plus enviable que le multimilliardaire de la Valley qui ne peut pas se lever le matin sans avaler une petite pilule rose.
Allons donc ! Les riches sont heureux : ne les voit-on pas sur les photos sous papiers glacés des magazines people souriant de toute leurs dents au bord de leur piscine, au golf, ou dans des soirées très chics, ils respirent le bonheur ça se voit. Il y a souvent loin entre l’image que l’on veut donner et la réalité. . . Est-il si facile que ça que de vivre dans un mensonge permanent ? Les imbéciles y arrivent, ne dit-on pas : « un imbécile heureux » ? Les super riches sont-ils des imbéciles ? Ils doivent sans doute s’inscrire dans les statistiques qui gouvernent le reste de la population, c’est à dire une forte proportion d’imbéciles et d’inconscients pour une minorité plus ou moins forte de gens intelligents et pleinement conscient. Bien sûr les milliardaires laissent courir l’idée reçue qu’ils ne peuvent qu’être intelligents car c’est là la clé de leur réussite : on oublie généralement les facteurs héréditaires tel qu’une éducation dans les meilleurs universités et un puissant réseau d’influence propre à leur caste ; on est la plupart du temps riche parce que vos parents l’étaient avant vous.
Bon admettons, cependant, qu’il y ait une minorité de super riches pleinement conscients, vont-ils initier la révolution qui évitera à l’Humanité de tomber dans le précipice ? N’est-ce pas là l’hypnotiseur qui donne le signal du réveil : des puissants lucides que le dégoût de la vie va acculé à prendre conscience du vrai sens de la Vie ?
Heureux les pauvres en esprit car le royaume de Dieu leur appartient, cette parole du Christ, issue des béatitudes, souligne le fait que l’on peut être riche et avoir un esprit de pauvreté et d’humilité : nous avons tous trop tendance à attribuer des vertus et des défauts qui seraient propres à chacune des classes sociales qui composent notre société ; les pauvres sont forcément solidaires et les riches égoïstes or on voit que nombres de défavorisés ne pensent qu’à eux-même alors qu’une faible minorité de riches sont authentiquement, c’est à dire dans le secret, philanthropes. Ces idées reçues sont la base même des préjugés racistes.
Alors peut-on rêver que de super milliardaires ont une vision d’avenir pour le genre humain qui n’a rien à voir avec le délire transhumaniste d’un Elon Musk avec ses hommes machines ?
Question sans réponse, pour l’instant. . .
À moins qu’il n’y ait des indices qui pourraient faire penser que cet homme providentiel existe déjà. . .
LE BRICOLAGE DE LA TRANSPLANTATION D’IMPLANTS CÉRÉBRAUX
VERSUS LES POUVOIRS SURNATURELS DE L’ESPRIT
On vient de nous annoncer à grands renforts d’annonces dithyrambiques le miracle d’implants cérébraux qui auraient permis à un paralytique de remarcher, alléluia ! Bien entendu tout ceci ne doit rien au surnaturel mais à la soit disant Intelligence Artificielle qui, par l’intermédiaire d’implants captant la volonté de marcher du paraplégique, a été capable, grâce à des électrodes placées sur la moelle épinière, d’exciter les nerfs actionnant les muscles des jambes afin de permettre la marche.
Je comprends que l’on ne prenne guère au sérieux les Évangiles qui relate l’épisode où Jésus de Nazareth guérit un paralytique et lui demande de rentrer chez lui avec son brancard sous le bras : c’est si loin dans le temps ! Et puis ce n’est pas fiable. Admettons. Doit-on, cependant passer systématiquement sous silence les miracles plus récents et scientifiquement attestés ( avec quelle rigueur tatillonne frôlant la procédure inquisitoriale ! ) de Lourdes ? On pourra toujours dire, toujours la même chanson, qu’ils sont rares donc bien peu dignes d’intérêt mais des recherches récentes sur les guérisons remarquables mettent en évidence l’espoir que pourrait constituer la maîtrise de l’esprit sur le corps pour en finir avec les invalidités dues aux paralysies. J’ai fait état plus haut des avancées en ce qui concerne les perceptions extra-sensorielles et la télékinésie et je ne vais pas m’étendre encore sur ce sujet.
C’est pas parce qu’on n’en parle jamais que ça n’existe pas. Ne pourrait-on pas penser qu’il s’agit là d’une véritable conspiration du silence ?!
Pourtant le surnaturel existe : pour peu que l’on veuille s’en donner la peine on peut en faire le constat : des millions de faits attestés au cours de l’Histoire et de part le monde en apporte la preuve.
L’Apocalypse vient de débuter et étant donné l’inconscience de la plus grande partie de l’Humanité, il semble impossible de compter sur tout un chacun pour inverser la direction qui nous mène tout droit à notre perte collective. Ce constat lucide est constamment critiqué et nié par les saint-jean-bouche-d’or pour qui l’avenir ne peut être que radieux : le pessimisme est très mal vu dans notre société de Bisounours, mais les faits sont têtus, alors que faire ? Attendre la mort en s’amusant ?
Cependant quand on croit aux miracles, comme c’est mon cas, la situation n’est pas aussi désespérée car de part le monde des femmes et des hommes _ pourrait-on les appeler des magiciens ? _ travaillent, dans la plus totale ignorance des média officiels, à développer les pouvoirs de l’Esprit. Comme ces recherches demandent énormément de moyens et qu’il ne faut surtout pas compter sur une prise en charge étatique, ne serait-on pas à même de penser que justement des multimilliardaires en rupture avec le monde capitalistique sont en train de pourvoir à ce financement ?
Quoi ?! Est-ce qu’il est trop présomptueux de ma part, de dire que le symbole que j’ai créé ouvre une nouvelle ère où tout ce qui jusque là avait été décrété impossible devient possible ? L’avenir nous le dira.
LA NIAISERIE DE L’OPTIMISME BÉAT
La désinformation peut prendre bien des détours pour arriver à ses fins, surtout quand elle se targue de se préoccuper de notre santé mentale ( nouvelle stupidité langagière désignant ce qu’autrefois on appelait le moral ), notamment en nous forçant à l’optimisme.
L’optimisme c’est très bien : encore faut-il qu’il soit fondé sur des faits réels et non pas sur des vœux pieux qui n’ont de véracités que dans l’imagination de celui qui se force à voir la vie en rose et qui prend ses désirs pour des réalités car la vrai vie finit toujours par s’imposer d’une manière ou d’une autre et la chute est souvent brutale et douloureuse.
Cependant le pessimisme systématique, souvent appareillé avec le scepticisme de mauvaise foi, ne vaut guère mieux et ne peut que vous acculer au désespoir, mais il est à noter aussi que l’espoir constamment déçu dû, justement, à l’optimisme béat est la cause de cette vision négative du monde.
Existe-t-il un optimisme de bon aloi basé sur le plus strict des réalismes ? On peut faire le constat, même quotidiennement, du surnaturel, du miraculeux : cela peut être une source d’optimisme ; bien entendu si on en parle autour de soi et que l’on est confronté au scepticisme systématique de son entourage on peut être amené à douter de ses perceptions mêmes et craindre pour sa raison, mais si on fait appel à d’autres témoignages allant dans votre sens et même se baser sur des études scientifiques rigoureuses qui confirment votre propre expérience du surnaturel, on ne peut être que conforté dans votre croyance.
Sonner l’alarme en criant que la fin du monde est imminente, passe pour un pessimisme outrancier dans notre société marchande hédoniste pour qui un tel discours ne peut être que désastreux pour les affaires mais c’est pourtant la vérité. Par contre ce pessimisme peut-être contrebalancé par un optimisme faisant intervenir le surnaturel et en proclamant qu’un miracle, ou une série de miracles, peut toujours sauver le monde. Bien entendu ce genre de vérité est inaudible face aux foules endormies par la propagande du système pour qui il ne peut il y avoir autre chose que le matérialisme.
Tout ceci n’est pas nouveau et peut passer pour un fatras de platitudes ennuyeuses. Pourtant ce qui est de plus en plus insupportable, c’est cet optimisme de commande que l’on nous sert pour nous endormir : ces niaiseries qui veulent nous faire croire que la science et la technique vont tout arranger puisque par le passé le progrès a déjà accompli tant et tant de miracles tel que la diminution de la mortalité infantile, les grandes avancées de la médecine, l’alphabétisation, etc. . . on nous promet des lendemains radieux qui ne nous demanderont aucun effort puisque notre confort et notre niveau de vie seront maintenu. . . Qui peut croire ces contes de fées ? Le troupeau aveugle.
Alors, ce dernier chapitre n’aura servi qu’a exprimer de la colère, de la rage, contre cette bêtise de l’optimisme forcé qui ne sert qu’à nous enfumer un peu plus ?
Il faut un élément nouveau qui puisse faire éclore en nous un espoir véritable. Quel est-il cet élément nouveau ?
Mais aussi pourquoi faut-il s’attendre à tout prix au spectaculaire à tout prix ? Nous ne sommes pas au music-hall et il peut il y avoir des miracles à bas bruit. . . comme les avancées de la médecine officielle par exemple.
Dans un certain milieu de l’ésotérisme, celui des charlatans qui prétendent soigner avec des cailloux, des hypnotiseurs collectifs, des thérapeutes énergéticiens et autres naturopathes, il est de bon ton de tirer à boulets rouges sur la médecine conventionnelle _ et conventionnée, elle, ce qui la rend accessible aux plus pauvre, alors que la médecine douce est réservée aux riches _ sur big pharma, et d’entretenir l’hystérie sur les vaccins, notamment sur le vaccin anti covid basé sur la technologie de l’ARN messager, cette même technologie qui est à la source des traitements très prometteurs des cancer.
Sur les médias grand public, des chroniqueurs en mal de copies, pour faire pleurer Margot, évoquent sans grande pudeur les cas de célébrités atteintes de cancer en soulignant leur héroïsme et en admirant leur « résilience » ; ces journalistes à l’origine de tout ce discours larmoyant ne se pose pas la question de savoir comment leurs éditoriaux vont être reçus par les patients atteints ou qui ont été atteints par ce genre de pathologie et dans quel état d’esprit ils peuvent être après leurs brillantes prestations. . .
Finalement c’est d’espoir dont nous avons besoin et il ne faut pas s’enfermer dans les préjugés, quel qu’ils soient, c’est pourquoi en effet l’optimisme est nécessaire, encore faut-il qu’il soit basé sur la raison et la vérité.
Au milieu des années cinquante, l’irruption d’un tout nouveau traitement contre la tuberculose a été une véritable révolution pour la médecine : avant une certaines date les malades étaient condamnés à mort à plus ou moins brève échéance et après cette date ceux qui ont franchit ce cap fatidique ont pu vivre le reste de leur âge, la même chose pour le SIDA, avant 1995 les sidéens mourraient en masse et après 1995 beaucoup de ceux qui ont bénéficié des trithérapies sont encore vivants.
Les miracles tel que ceux qui se produisent à Lourdes sont admirables et sont bien la marque de l’existence du dieu vivant mais sont plutôt rares, alors que toute une armée de l’ombre de chercheurs, de médecins, de soignants obtiennent des résultats y compris sur des pathologies réputées, il y a peu, incurables.
Et maintenant il est tant de décocher le flèche du Parthe contre ces grands auteurs de l’ésotérisme qui sont toujours en bonne place sur les rayons des librairies pour nous vendre leur bouquins sans grandes nouveautés sur les EMI, les pouvoirs de l’esprit, les théories fumeuses etc. . . Tout ces chercheurs en neuroscience, ces anesthésistes réanimateurs, ces chercheurs du CNRS, ces journalistes qui ont cru se retrouver dans la peau d’un autre, tous en dissidence avec leur milieu professionnel ( le côté rebelle est tellement plus vendeur! ) mais tellement, tellement inaccessible, enfermés qu’ils sont dans leur tour d’ivoire, ne souffrant d’être approchés que par des fans béats d’admiration. À ceux là on pourrait leur apporter une découverte extraordinaire sur un plateau d’argent qu’ils feraient encore la fine bouche et la rejetteraient ; de la même manière que si le Christ revenait sur terre il ne le reconnaîtraient pas.
LA PREUVE ABSOLUE DE L’EXISTENCE LA TÉLÉKINÉSIE EST À PORTÉE DE MAIN
Être capable de penduler avec un poids de 20 kg est-ce bien crédible ? Et si j’en fais la démonstration me croira-t-on ? Pas si sûr : pourquoi me croirait-on, moi qui ne suis rien, qui n’ai aucune lettre de créance et aucun réseau d’influence ?
Se servir du pendule ne serait pas de la télékinésie ? Pourquoi ? Parce que la main tient la chaînette à laquelle est attaché le poids et que forcément c’est la main qui fait tourner le pendule ? Les radiesthésistes pourraient discuter pendant des heures avec les sceptiques zététiciens sur ce sujet, le seul moyen de les départager serait de recourir à des mesures et calculs de l’énergie entrante et de l’énergie sortante :
_ l’énergie sortante c’est la quantité de travail du poids du pendule lors de sa rotation ;
_ l’énergie entrante c’est le métabolisme du corps de celui qui tient le pendule pendant que celui-ci tourne ; énergie mesurée par la quantité d’oxygène brûlée et convertie en gaz carbonique, par la glycémie, le rythme cardiaque, la tension, toutes mesures facilement réalisables durant cette expérience ;
_ au final il est possible de faire un bilan énergie sortante/énergie entrante, autrement dit, ES – EE = ER ;
ER, énergie résiduelle ; normalement, selon les lois de la physique, on ne peut que s’attendre à ce que celle-ci soit négative car il y a plus d’énergie entrante que sortante et dans ce cas il est sans doute abusif de qualifier ce bilan négatif d’énergie, car c’est quoi l’énergie négative ? Quand on dresse le rendement d’un moteur électrique, ce bilan s’appelle perte et est due principalement au frottements. Il en est tout autrement si ce bilan est positif, largement positif si l’on utilise un poids de 20 kg pour le pendule, ce qui signifie que l’énergie sortante est excédentaire : d’où vient alors cette énergie en plus, le zététicien de service pourra-t-il apporter une réponse ?
Les physiciens à la pointe de la recherche diront du vide car le vide est plein d’énergie. En tout les cas, si cette expérience a jamais lieu, la preuve de la télékinésie sera faite et ce d’une manière absolue étant donné la magnitude de l’énergie excédentaire. Bien entendu on me dira que pour qu’il y ait télékinésie il faut que l’esprit puisse avoir un effet à distance sur la matière or, dans l’occurrence du pendule ce n’est pas le cas mais que l’on songe que ce qui est important c’est l’origine de cette énergie en trop qui ne peut venir du corps, de la main qui tient la chaînette, mais du vide en relation de cause à effet avec la volonté de l’expérimentateur.
Voilà une expérience qui cocherait toute les cases de l’expérimentation rigoureuse en étant reproductible à volonté et faisable par d’autres expérimentateurs et ce en grand nombre car la faculté de penduler est très répandue dans la population.
Seulement ça n’intéresse personne : il nous faut gober et dire amen à toutes les expériences et études des grandes vedettes de la parapsychologie qui font de grands tirages en édition mais moi on ne me prend pas au sérieux.
LES EMBALLAGES DE CHRISTO
Il y eut un temps où un prétendu artiste, qui avait pour nom Christo, emballait toutes sortes de monuments ; un pont notamment qui avait pour nom Pont Neuf, pont enjambant la Seine. Sur la Seine, près de ce pont il y avait une péniche sur le pont de laquelle une femme, qui avait pour prénom Joëlle et pour nom Kauffmann, lut un jour ce qui suit : « Samedi 22 février 1986 : neuf mois de détention pour Jean-Paul Kauffmann et Michel Seurat, onze mois pour Marcel Carton et Marcel Fontaine. . . », ces quatre hommes étaient retenus en otage au Moyen-Orient et sur ce bateau avait été organisés une manifestation afin que l’on n’oublie pas ces infortunés. Cela n’eut pas l’heur de plaire au grand artiste qui y trouva à redire car apportant une note de tristesse à la joie de son grand emballement. Personne dans les médias officiels n’en parla.
Les otages furent finalement libérés mais seul Michel Seurat ne revint jamais dans ses foyers car il trouva la mort dans sa geôle.
Qu’a à voir cette lamentable histoire avec le chapitre précédent concernant la preuve de la télékinésie ?
Il y a peu, un vibrant hommage à été rendu à Christo et à l’ensemble de ses œuvres ( sic ) mais, Michel Seurat, lui, a complètement été oublié. . . surtout par l’intelligentsia de gauche. . .
Ce n’est qu’une injustice parmi des milliers d’autres qui se commettent chaque année sur terre, alors à quoi bon en parler ?
Les pouvoirs de l’esprit n’intéressent personne et surtout pas cette même intelligentsia de gauche.
Pourquoi les grandes figures de gauche et d’extrême-gauche s’attardent rarement sur les prises d’otages commises, entre autres, au Moyen-Orient ? Sans doute pour ne pas faire le jeu des racistes et des fascistes diront les mauvaises langues. . . Ô antiracisme que de crimes on commet en ton nom ! Notamment des crimes contre la Vérité.
Dans toute cette histoire, qui méritait le plus d’attention ? Un imposteur de l’art contemporain qui n’a jamais rien fait d’utile de sa vie, où un journaliste qui a payé de sa vie sa mission immensément utile d’informer le monde sur ce qui arrive dans des pays où ça se passe mal ?
Au nom du marxisme, un matérialisme, l’intelligentsia de gauche non seulement ne s’intéresse pas aux pouvoirs de l’esprit mais brocarde ceux qui ont le malheur de vouloir les révéler haut et fort. Ce mépris et ce déni sont encore une fois des crimes contre la Vérité.
L’opinion publique est fatiguée de la bien pensance de gauche qui non seulement nie les réalités qui ne lui plaisent pas, mais cautionne aussi les foutaises de l’art contemporain. Oh, certes elle n’est pas la seule à tresser des couronnes de laurier à cette imposture, mais elle se garde bien de dénoncer l’injustice, se perpétuant depuis Jacques Lang ancien ministre de la culture de François Mitterrand, qui consiste à mettre de côté de véritables artistes talentueux acculés à la misère. J’ai longtemps cru, à tort, que la gauche se devait de se battre contre l’injustice, or ce n’est pas le cas.
Cette jeunesse qui se révolte à cause de son manque d’avenir face à l’Apocalypse s’agite en vain car elle est prise en otage par le système comme je l’ai dénoncé plus haut ; on pourrait lui révéler que seul un miracle ou une série de miracles pourraient sauver le monde mais comme elle est totalement affidée à l’idéologie de gauche, il n’est pas question pour elle de pouvoirs de l’esprit.
La folie semble avoir pris le pas sur la raison, même et surtout au sein de cette coterie que constitue les intellectuels de gauche prêts à encenser les plus totales absurdités, tout en mettant de côté ce qui est du domaine de la rationalité, c’est à dire la science même quand elle dérange une idéologie poussiéreuse datant du XIXe siècle. Et du point de vue moral et éthique c’est la même chose : au nom d’un humanisme de pacotille on se refuse de dénoncer ce que Voltaire aurait appelé l’infâme, c’est à dire l’hypocrisie et l’intolérance religieuse en ce qui concerne l’Islam.
ARISTARQUE DE SAMOS, ILS SONT TOUS DEVENUS FOUS !
Est-il bien nécessaire de revenir sur ces imbéciles qui croient dur comme fer que la Terre est plate ?
Il ne s’agit pas seulement de cette stupide croyance qui semble avoir fait florès, mais du complotisme en général qui sévit sur les réseaux sociaux. Les complotistes ont trouvé un alibi bien commode en se plaignant d’être assimilés aux platistes : ce qu’ils dénoncent n’a rien avoir avec les délires de ces derniers, disent-ils ; en effet les complotistes pourront toujours arguer du fait que ce qu’ils avancent est toujours du domaine du plausible et du raisonnable contrairement à ce que disent les contempteurs d’Aristarque de Samos et ainsi invoquer cet amalgame comme une manœuvre pour les discréditer. On peut faire une analogie avec quelqu’un d’une race et d’une origine différente de la population ambiante dans lequel il évolue et qui est accusé d’un méfait : il pourra toujours traiter de raciste son accusateur et avoir ainsi une excuse facile. Soit, et après ? Les faits sont têtus et les complotistes finiront bien par être confondus. Le problème est de savoir où se situe la Vérité.
Bien entendus on pourra toujours dire que les complotistes sont des ignorants et des imbéciles mais insulte ne vaut pas réfutation : il faut avancer de solides arguments pour les contrer.
Le titre de ce chapitre est « Aristarque de Samos, ils sont tous devenus fous ! » : qui connaît ce grand philosophe grecque de nos jours ? Pas grand monde. Le citer revient à passer non seulement pour pédant mais aussi pour un extra-terrestre. Ainsi va ce monde où l’inculture et la bêtise progressent inexorablement. . .
Mais il en va des croyances et des idéologies comme des modes : elles passent. . . Est-ce à dire que l’intelligence et la culture redeviendront à la mode et seront fort de mise ? Oh, cela ne veut pas dire qu’il suffira d’avaler un pilule magique qui nous conférera, à nous tous, un QI équivalent à celui d’Einstein, non, ce que je veux dire c’est de savoir si une caste de gens intelligents et savants accédera enfin aux plus hautes responsabilités. De nouveaux aristocrates en quelque sorte qui mettront leur pied sur la nuque des crétins en obtenant ainsi leur soumission. Je me moque des réactions indignées des prétendus démocrates, qui ont instauré la dictature de la bêtise depuis tant et tant, que ces propos jugés fascistes susciteront. . .
Croire que le peuple va s’éveiller et prendre ainsi conscience du fait que le monde court à sa perte et ainsi y remédier est d’une incommensurable naïveté et d’une très malhonnête démagogie.
Une fois de plus voilà une prophétie facile à faire et qui ne nous avance pas à grand-chose. . . il y a-t-il de part l’Histoire quelque chose de similaire qui se soit jamais produit ? Oui, cet âge d’or a eu lieu, à une époque où la raison a triomphé, c’était. . . au fait on n’en sait rien. . . l’Âge d’Or semble bien n’être qu’un mythe. . . ou une promesse. . . ou peut-être même un déjà-vu issu de rêves oubliés que l’on souhaite prémonitoires. . . Ou bien le message caché que d’anciens peuples qui ont occupé ce territoire de l’Extrême Occident nous ont légué. Seulement il semblerait que ce message soit en train de s’effacer : en témoigne la destruction de ces menhirs à Carnac pour faire place à un magasin de bricolage, l’uniformisation du monde marchand avec pour conséquence l’oubli de nos origines. . . Ce n’est pas un cas isolé : la bétonisation de notre pays va bon train entraînant non seulement le recul des terres agricoles, qui seraient bien utile pour nous nourrir en cas de conflit et de blocus, la chute de la biodiversité et aussi l’effacement de notre histoire et de notre identité.
Mais enfin quel est-il ce message légué par nos ancêtres, susceptible de nous faire accéder à l’Âge d’or ? Les peuples de la civilisation Mégalithique du néolithique étaient-ils des primitifs comme on veut nous le faire croire ? N’en a-t-il pas fallu de l’ingéniosité et de l’ingénierie de la part de ces prétendus primitifs qui ne possédaient ni machine ni énergie fossile pour tailler, acheminer et mettre en place ces blocs de pierres, faisant souvent plusieurs tonnes, qui forment encore des monuments visibles ( pour combien de temps encore ? ) tel ces dolmens et ces alignement de menhir ; si un jour, sans doute prochain, les énergie de notre monde moderne, les ressources minières, viennent complètement à disparaître, que feront nos brillants ingénieurs surdiplômés des grandes écoles et nos géniaux informaticiens ? Seront-ils capables à nouveau d’ériger le fameux menhir de Kerloas qui fait 9,50 m ?
Le voilà le message : quand tout se sera effondré et qu’on en sera revenu aux temps anciens dépourvus d’énergies fossiles et nucléaire, il sera bien nécessaire que de nouveaux talents et intelligences éclosent si nous ne voulons pas revenir au temps de la barbarie.
L’oisiveté est mère de tout les vices : que l’on ne s’étonne pas, alors, que le plus grand des vices qui est la sottise se soit développé avec cette ampleur que l’on connaît de nos jour.
INTELLIGENCE D’UN YANOMAMI VERSUS INTELLIGENCE D’UN ÉNARQUE
Quatre jeunes enfants entre treize ans et un an ont survécu à la chute d’un avion de tourisme dans la forêt amazonienne où périrent leur mère et le pilote de l’engin ; ils se sont retrouvés tout seuls dans un milieu extrêmement hostile confrontés à tout les dangers. Les responsables des secours les ont cherchés en vain pendant quarante jours et on désespérait de les retrouver vivants mais finalement on a pu le faire et c’est miracle qu’ils soient encore en vie. Voilà une chose des plus étonnantes car parmi eux se trouvait un quasi nourrisson et lui-même a survécu. Ces enfants étaient issus d’une communauté amérindienne de la région : s’ils avaient été d’origine européenne, par exemple, ils seraient rapidement morts car incapables de faire face aux danger de la forêt équatoriale et y trouver des ressources pour se nourrir, or ce n’était pas le cas de nos tout jeunes héros qui avaient des connaissances innés, ou plus ou moins acquises, de cette nature pourtant apparemment dangereuse.
Les indigènes de l’Amazonie, ces primitifs sans éducation, sans doute quasi illettrés, sont-ils dépourvus d’intelligence ?
Ils ont quand même cette intelligence adaptative qui leur ont permis de vivre pendant des millénaires dans la forêt pluviale, et encore il s’agit là de vivre, c’est à dire de vivre bien, et non pas de survivre.
Jean Piaget, cité plus haut, a défini l’intelligence comme un faire plutôt que comme un savoir : c’est à dire avant tout une faculté d’adaptation à un milieu donné ; si vous lâchez une promotion d’énarques fraîchement diplômés dans la forêt amazonienne, dans le cadre d’un stage de survie analogue à Koh Lanta ou de saut à l’élastique par exemple, soyez sûrs que leur temps de survie se comptera en heures, et encore ! C’est pas leur connaissance sur la gestion et le management qui leur permettra de survivre à la morsure d’un serpent corail où à l’attaque d’un jaguar. . .
Pareil pour un Yanomami, l’immerger au milieu des Champs Élysées sera lui faire vivre un épouvantable cauchemar.
Il n’y a pas lieu, ici, de disserter sur l’intelligence en général, et de savoir s’il y a plusieurs types d’intelligences se valant toutes, mais de savoir si un QI élevé sera un gage de survie quand le cataclysme qui approche à grand pas sera là. Quand il n’y aura plus d’électricité ni d’internet, un informaticien ne nous servira à rien alors que nous aurons besoins d’agriculteurs pour nous nourrir, de mécaniciens pour réparer toutes sortes d’engins, de médecins et de soignants pour s’occuper des blessés et des malades, de toutes sortes d’artisans pour fabriquer les biens les plus indispensables tels que vêtements, chaussures et autres, de maçons pour rebâtir les habitations qui auront été détruites.
Et que l’on ne nous dise pas que cela n’arrivera jamais par chez-nous car c’est ce qui est en train de se passer maintenant en Ukraine à cause de l’agression russe qui détruit villes et aussi barrages, inondant ainsi des régions entières et privant de cette façon toute une population, d’eau et d’électricité. Et l’Ukraine se trouve à notre porte : ce qui arrive à cette malheureuse nation pourrait très bien nous arriver à nous.
FABLE DE LA FONTAINE POUR LE FUTUR
Un informaticien, ayant tapoté tout l’été de la croissance sur le clavier de son ordinateur, se trouva fort dépourvu quand l’Apocalypse fut venue.
Plus d’électricité, plus d’internet pour faire tourner la machine pensante.
Il alla crier famine chez le fermier son voisin lui priant de lui fournir quelqu’emploi.
« Que faisiez-vous aux temps de la prospérité ? Dit-il à ce chômeur.
_ Nuit et jour à tout client je fournissais algorithme et applications.
_ Algorithmes et applications ne poussent guère dans nos champs, savez-vous labourer ou traire les vaches ? Je vois bien qu’il n’en est rien car ce ne sont pas mains de paysan que je vois au bout de vos bras. »
Puis le riche laboureur héla sa servante qu’elle lui apporte et la miche de pain et le couteau.
« Voilà qui vous dépannera un temps, dit le cul-terreux en tendant une tranche de pain au diplômé de la Silicon Valley . »
S’il faut rendre hommage au vénérable La Fontaine, je le ferais non point en récitant toute sa fable du « Laboureur et ses Enfants » car elle n’est point inconnue du tout venant mais en rappelant sa morale finale : « le père fut sage de leur montrer, avant sa mort, que le travail est un trésor. »
Le travail productif et constructif, s’entend, pas le vain travail consistant à produire chimères et illusions.
ARROGANCE N’EST PAS MARQUE D’INTELLIGENCE
Les gens importants de cette société nous écrasent de leur mépris et de leur orgueil, mais sont-ils véritablement intelligents ? Les gens du peuple en doutent de plus en plus car ce ne sont pas les décisions absurdes de nos décideurs, tant publiques que privés, qui manquent. . . La propagande officielle a ses limites et les actes de révolte incessants, qui ont lieu de nos jours, sont bien là pour le confirmer.
Il n’y a pas de titre pour mon pastiche de fable de La Fontaine précédent, quel pourrait-il être ? La disgrâce de Jupiter devenu mendiant.
HÉRON D’ALEXANDRIE
J’ai eu en main ce matin un roman uchronique ayant pour argument de savoir ce qui se serait passé si les Romains avait développé la machine à vapeur que Héron d’Alexandrie avait inventé au premier siècle de notre ère.
Ce livre a la particularité d’avoir été écrit et illustré par Chat-gpt. Très bien, Chat-gpt va remplacer les écrivains et les artistes, malheur ! Ou, formidable ! Ça dépend de quel point de vue on se situe : si on est homme de lettre ou artiste, on ne peut craindre que de se retrouver au chômage, si on est un écervelé fanatiques des nouvelles technologies et grand admirateur de ce crétin d’Elon Musk on ne pourra que se réjouir car la PIA fera tellement mieux que l’agent humain !
Ah, mais tout ça est-ce une nouveauté ? Chat-gpt ne fait que la synthèse de ce qui s’est déjà fait auparavant et ne produit que ce que le public attend : tout le monde sait que les best-sellers sont écrit en utilisant des recettes analogues aux recettes de cuisine et il en est de même de toutes les autres créations de l’esprit. Quand on courre après le succès et les ventes on ne prend pas le risque de faire quelque chose d’original qui risquerait de déplaire au public le plus étendu. Qu’attend-on de Chat-gpt, qu’il produise des chef d’œuvres géniaux comme il ne s’en est jamais créés auparavant ? C’est d’une incroyable naïveté : il ne peut mettre au monde que ce qui est moyen par définition, tout ce qui ne peut plaire qu’à tout le monde, c’est à dire de la médiocrité. Dans la vielle langue le mot médiocrité était loin d’avoir le sens péjoratif qu’il a de nos jour : Horace parle de médiocrité d’or, aurea mediocrita, Jean de La Fontaine utilise ce mot dans ses fables pour désigner un état moyen et enviable, une marque de sagesse en quelque sorte, aujourd’hui on parlerait de sobriété heureuse. C’est moyen, c’est médiocre et puis c’est tout : il ne peut pas en être autrement ; ce qui est copié et recopié, rabâché et hyper rabâché est médiocre, ce qui ne veut pas dire que du point de vue technique ce ne soit pas parfait, loin de là ; les producteurs de best-sellers écrivent très bien et savent tenir leurs lecteurs en haleine, les peintres pompier peignaient très bien, mais tout ça c’est et c’était moyen. . .1
Une fois de plus la PIA est une baudruche qui se dégonfle lamentablement car ce genre de production à toujours existé et si Chat-gpt doit prendre la place de quelqu’un ce ne sera jamais que celle de la médiocrité, médiocrité habile, certes, mais médiocrité quand même. Que les génies de la littérature et de l’art se rassurent : ils auront toujours leur place pourvu qu’ils soient originaux, savoir s’ils auront du succès est une problématique qui n’est pas nouvelle mais ils pourront toujours prétendre à la postérité alors que les auteurs couverts de succès de leur vivant finissent souvent par être oubliés après leur mort. . .
Bien entendu des écrivains populaires des temps passés comme Alexandre Dumas, entre autres, ont toujours autant de succès et il serait très injuste de dire que les romans de ces grands auteurs étaient médiocres, ceux qui sont médiocres par contre ce sont les innombrables épigones qui leur ont succédés et qui ne font qu’écrire qu’à la manière d’Alexandre Dumas, de Victor Hugo ou Jules Verne. Et dans les arts plastiques c’est la même chose : depuis plus 10 000 ans tout a été dit et tout a été fait, comment, dans ces conditions, faire quelque chose de vraiment original et nouveau ? Peut-être qu’après tout les artistes devraient se soucier d’abord de produire des œuvres bien faites et plaisantes mais sans grande originalité et se considérer plus comme des artisans que des stars romantiques adulées, au Moyen-Âge il en était ainsi. . .
Après tout on ne peut pas reprocher aux écrivains à succès de distraire leur public, mais nous faire croire que Chat-gpt est quelque chose de nouveau est une imposture totale, une de plus. . .
L’idée que la révolution industrielle aurait pu démarrer sous l’Empire Romain n’est pas nouvelle et en faire un roman uchronique ne présente guère d’originalité ; ce qui pourrait être intéressant c’est de savoir pourquoi cela n’a pas été le cas. Pourquoi les Romains n'ont-ils pas inventé la bicyclette, eux qui étaient si habiles à créer des machines autrement complexes ? C’est la question que je posais en page 4 du présent ouvrage : la réponse serait peut-être qu’ils n’en avait pas besoin et si le vélo a connu le développement que l’on sait ce serait, selon certains auteurs, dû à la pénurie de chevaux entre le XVIIIE et XIXe siècle. Héron d’Alexandrie a inventé la première machine à vapeur, l’éolipyle, il était d’autant plus en avance sur son temps qu’elle était une véritable turbine à vapeur à l’instar de celles employées dans les centrales thermique pour produire l’électricité, c’est à dire un engin tournant très vite mais inapplicable pour faire mouvoir, entre autres, un véhicule : pour cela il aurait fallu un jeu d’engrenage très complexe pour démultiplier la rotation de l’éolipyle, chose sans doute irréalisable à une époque où on ne connaissait pas encore machine-outils et procédés industriels qui ne sont apparus que très tardivement dans notre histoire. Si notre grand inventeur de l’Antiquité avait eu l’idée de pistons et de soupapes comme pour les premières machines à vapeur modernes, il en eut été tout autrement et il aurait pu mettre au point une technologie applicable, car on peut supposer qu’au 1er et IIe siècle de notre ère on savait façonner des pistons et des soupapes puisque ce n’est pas là une technologie bien complexe étant donné qu’en ce temps là les Romains étaient déjà capable de concevoir d’incroyables machines.
Si l’on prend ce genre de chose en considération ce roman uchronique pondu par Chat-gpt est-il si plausible que ça ? Jusqu’à plus ample informé, peut-être pas : on dirait que la PIA se soit montré complaisante et ait cédé au désir du concepteur du projet. La prétendue intelligence artificielle n’a pas la volonté de dire au donneur d’ordre que quelque chose est irréalisable, semble-t-il, mais il se peut que je me trompe et que Chat-gpt sera finalement capable dans un avenir proche de traiter d’imbécile un humain au projets infaisables ( dans ce cas Elon Musk a du souci à se faire ) ; bien sûr on peut imaginer que Héron ait pu finalement inventer la machine à vapeur à pistons et soupapes mais avec des si on peut mettre Paris en bouteille, on ne peut pas broder à l’infini : encore faut-il que se soit plausible, c’est ce qui différencie la bonne littérature de la mauvaise. . .
Bien entendu affirmer que Chat-gpt est capable de dire merde ne sort pas du registre de la plaisanterie mais je suppose qu’un scientifique rigoureux, avant de faire une simulation telle qu’évoquée plus haut, aura à cœur de demander à la PIA si cela est plausible, alors qu’un auteur médiocre, en mal de copie, et qui cherche à vendre du papier, n’aura pas ce genre de scrupule et passera outre sans demander à la machine si ça se tient. Donc voilà une raison de plus pour dire que ce roman uchronique est nul et non advenu.
Il paraît qu’Elon Musk lui-même est pris de vertige quand il se penche vers ce que l’on nomme communément « intelligence artificielle » : c’est qu’il n’y voit que le reflet de son propre manque abyssal d’intelligence car faut-il rabâcher sempiternellement que ce machin n’est pas conscient, n’a pas de volonté, n’a pas d’intention donc ne saurait-être intelligent ?
IL Y AVAIT-IL UNE INDUSTRIE DU LIVRE SOUS L’EMPIRE ROMAIN ?
Même si les Romains ne connaissaient pas l’imprimerie ils avaient cependant mis au point une industrie de l’écriture. En ce temps là on ne pouvait guère parler de livre sous sa forme actuel mais de rouleaux, en latin volumen, même si des feuilles reliées entre elles portant le nom de codex n’étaient pas inconnues ; le papyrus utilisé à cette époque permettait une écriture rapide et aisée, la lecture était très répandue et les gens, dans leur grande majorité, alphabétisés ; les livres étaient copié en un grand nombre d’exemplaires dans des scriptoria par des copistes professionnels, souvent des esclaves, à un coût de revient très raisonnable et on se demande, dans ces conditions, si les Romains auraient eu véritablement besoin d’inventer l’imprimerie_ même problématique évoquée plus haut avec l’invention de la bicyclette. Puis le papyrus se faisant rare après la chute de l’Empire Romain, il fut remplacé par le parchemin, matériau d’un prix exorbitant, sur lequel l’écriture se faisait avec beaucoup plus de lenteur, de plus la tâche de copier les livres fut dévolue à des moines, main d’œuvre rare donc coûteuse, ce qui fait que le livre devint un objet extrêmement luxueux réservé au plus riches et aux églises. Bien entendu le peuple n’y avait pas accès d’où analphabétisme généralisé. Puis à la fin du Moyen-Âge l’imprimerie fut inventée pour répondre à un besoin croissant de l’écrit.
Ce fut une époque de grand bouleversement que l’on sait qui entraîna, entre autres, la contestation religieuse et le Protestantisme. Cependant, il y a-t-il eu en ce temps là des penseurs, des philosophes et des théologiens pour s’effrayer de cette invention du Diable que constituait l’imprimerie ? Elle aussi remplaçait des hommes, des copistes, des écrivains, re-copieurs certes, mais des artisans qui écrivaient : a-t-on parlé à ce moment là du danger que constituait le remplacement de l’homme par la machine, de la même manière que l’on s’épouvante de l’irruption de Chat-gpt sur le point de prendre la place des écrivains ? Non évidemment : tout un chacun pouvait voir le travail des ouvriers imprimeurs et on pouvait constater qu’il n’y avait nulle diablerie dans tout ça ; l’imprimerie était considéré comme un moyen commode de produire des livres à un coût raisonnable, un outil pour diffuser l’écrit donc le savoir. Mais de nos jours on constate l’émergence de cette superstition moyenâgeuse : la crainte que « l’intelligence artificielle » remplace l’humain. Allons donc ! Chat-gpt ne remplacera que les mauvais écrivains et les mauvais créateurs : ce n’est qu’un procédé pour produire du texte ou des œuvres d’art sans grande originalité, ce n’est qu’un outil. . .
Il est vrai que les hommes de la Renaissance pouvait entrer dans une imprimerie et voir le travail de la fabrication du livre et c’était quelque chose d’immédiatement accessible à leur compréhension alors que le pékin moyen ne peut pas entrer dans les arcanes des ordinateurs pour voir ce qu’il s’y trame quand la PIA est à l’œuvre et certains gros malins, comme cet Elon Musk par exemple, profitent de notre ignorance pour gesticuler tel des sorciers africains, nous menaçant de nous livrer à de mauvais esprits, à seule fin de nous épouvanter pour asseoir ainsi leur pouvoir.
Mais ce qui est le plus effarant c’est de voir ce genre de délire largement repris par les médias officiels.
ET SI MALGRÉ TOUT HÉRON D’ALEXANDRIE AVAIT INVENTÉ LA MACHINE À VAPEUR AVEC PISTONS ET SOUPAPES ?
Tout les enfants connaissent ce jeu qui consiste à projeter à plus ou moins courte distance un bouchon obturant une tige creuse de sureau ou de roseau, à un extrémité, tandis qu’un bâton, ajusté au diamètre intérieur de celle-ci, coulisse brusquement, augmentant ainsi la pression de l’air à l’intérieur de ce cylindre qui expulse le projectile, un pistolet pneumatique rustique en quelque sorte : voilà le principe du piston tout trouvé.
La cornemuse est très ancienne et certains auteurs anciens semble rapporter qu’elle existait déjà sous l’Empire Romain : le tibia utricularis, cet instrument de musique, qui consiste à insuffler de l’air dans un sac de cuir, ne saurait commodément fonctionner sans un clapet anti-retour ajusté au porte-vent : c’est le principe de la soupape.
Voilà les deux principes de base qui aurait servi, entre autres, à Ctésibios d’Alexandrie au IIIe siècle av. J.C à inventer la pompe aspirante refoulante. Donc Héron d’Alexandrie avait certainement eu ce genre de machines utilisant pistons et soupapes sous les yeux mais il n’aura pas eu l’idée de créer une machine à vapeur utilisant ces deux éléments technologiques, alors que l’idée de l’éolipyle lui sera venu de la contemplation des moulins à eau et il se sera dit : pourquoi ne pas remplacer la force de l’eau par celle de la vapeur ? Voilà une hypothèse tout à fait recevable puisqu’au Ier siècle de notre ère l’existence de moulins à eau est bien attestée : dans ce cas pourquoi n’a-t-il pas inventé la machine à vapeur moderne à l’instar de Cugnot, Newcomen et Watt, suscitant ainsi une Révolution Industrielle avec 1 700 ans d’avance ?
La machine à vapeur à pistons et soupapes est autrement plus complexe que la pompe à eau aspirante refoulante mais est-ce une raison pour invoquer, à cette époque très reculée, l’impossibilité de son invention étant donné que Héron lui même était capable de concevoir des machines tout aussi complexes ? Il semblerait qu’il n’y ait pas, pour le moment, de réponse à cette question et que cela relève du mystère. On pourrait arguer que l’éolipyle n’ait jamais été considéré que comme un jouet, un prototype, une curiosité sans aucune portée pratique et que notre grand inventeur ait mis de côté toute idée de réaliser une autre machine à vapeur basée sur un autre principe.
Cependant la réponse la plus simple et la plus immédiate est de dire qu’en ce temps là on n’avait pas besoin de la machine à vapeur puisqu’il y avait les moulins à eau qui servaient non seulement à moudre le grain mais à une foule d’autre tâches ; la machine à vapeur jusqu’au XIXe siècle n’a été qu’une énergie optionnelle en puissance à côté de l’énergie hydraulique et éolienne.
On peut supposer qu’il en est de même pour le symbole que j’ai créé : personne ne l’a mis au monde avant que je ne le fasse tout simplement parce qu’on n’en avait pas besoin étant donné que les symboles existant, le svastika et le yin-yang notamment, étaient largement suffisants.
RÉHABILITER L’ART ACADÉMIQUE
Au chapitre précédent Héron d’Alexandrie, je portais un jugement sévère et injuste sur l’art académique, le qualifiant de médiocre, alors que je ne peux être que confit d’admiration envers les peintres pompiers et les sculpteurs du XIXe siècle, surtout parce que je suis bien incapable d’en faire autant. Que j’aimerais produire ce genre de médiocrité ! Ma vie en serait remplie de satisfaction. Certes, à défaut d’être aussi habiles techniciens que ces grands artistes tombés injustement dans l’oubli je suis original mais il m’est trop crainte que cette originalité soit un cache misère pour mon manque de talent. . .
Au moins j’exprime ce genre de vergogne alors que les soit disants artistes adulés de l’art contemporain n’ont pas de complexe à être mauvais, à moins d’être entièrement cyniques. . .
LA MATIÈRE DE BRETAGNE
C’est ainsi que l’on appelle le corpus de légendes, de récits plus ou moins historiques, illustré par des auteurs du Moyen-Âge tel que Chrétien de Troye, ayant trait au roi Arthur et aux Chevalier de la Table Ronde.
On a pris l’habitude de situer tout ces récits au Moyen-Âge, alors que le roi Arthur, s’il a jamais existé, comme personnage plus ou moins historique aurait vécu à la charnière entre l’Antiquité et le Haut Moyen-Âge, du moins si l’on en croit les historiens : on pense que ce serait un général britto-romain qui aurait combattu les invasions des Angles, des Saxons et des Frisons ; si bien que le cliché d’un souverain de l’île de Bretagne vêtu comme à la cour de Philippe le BEL, par exemple, en prend un coup ; cela n’a pas eu l’air de préoccuper les concepteurs géniaux de la série Kaamelott pour qui l’exactitude historique semble être le dernier de leurs soucis. . .
Pourtant des films récents de qualités ont été tournés sur le roi Arthur, réalisés par de grands metteurs en scène hollywoodiens pour qui la scrupuleuse exactitude historique est une obsession : rien à voir avec les productions d’un Astier et son Moyen-Âge d’opérette ; on peut critiquer le cinéma américain pour ses outrances mais je m’étonne à chaque fois de sa grande qualité due, sans doute, à l’utilisation d’importants moyens que ne peuvent guère se payer, par exemple, des réalisations télévisuelles bien de chez nous. Oui, mais ces excellents films américains passent rarement à la télé : on préfère diffuser la soupe de Kaamelott destinée à repaître le vulgum pecus, le troupeau ordinaire. . .
À une certaine époque de l’année, les narines des visiteurs, qui se promènent dans la campagne de cette si belle province qu’est la Bretagne, peuvent être heurtées par les effluves d’épandage de lisier, ce n’est pas offense que de relater ce fait typique de l’agriculture bretonne : après tout les touristes n’ont qu’à s’en accommoder ; les travailleurs de la terre qui s’occupent de nourrir la population ne sauraient être systématiquement critiqués. De mauvais plaisants pourraient, en parlant là de l’utilisation de matière fécale pour fertiliser les sols, faire allusion à la matière de Bretagne : c’est la matière de Bretagne de Kaamelott !
COMMENT NOURRIT-ON LE VULGUM PECUS DES FANS DE KAAMELOTT ?
Lorsque la société de production de la série Kaamelott m’a demandé de fournir, fin 2014, la couronne qui devait ceindre la tête de ce grand acteur qu’est Alexandre Astier, dans le rôle du roi Arthur de cette même série, ainsi que d’autres bijoux, mon entourage avait fondé, plus que moi-même d’ailleurs, de grands espoirs de renom que devait entraîner la publicité de voir enfin mon travail sur le petit écran.
Las, il n’en a rien été, et je ne suis jamais sorti de mon obscurité. . . On se fait beaucoup d’idées sur le fait que voir à la télé ses œuvres doit induire automatiquement de l’intérêt de la part d’un public visionnant tel ou tel film ou série : j’ai beaucoup perdu de ma naïveté et mes illusions se sont dissipées comme fumée au vent. . .
Or, pas plus tard qu’hier, en cherchant sur internet : qui a fait la couronne du roi Arthur de Kaamelott ? Quelle n’a pas été ma surprise de constater que des aigrefins avait contrefait mes créations en produisant d’exécrables copies en résines peintes non seulement de la couronne du roi Arthur mais aussi des autres bijoux que j’avais créés ! Est-il besoin de rappeler que ce genre de piratage tombe sous le coup de la loi et est susceptibles de poursuites ? Ces gens malhonnêtes l’ignorent-ils ? Mais peut importe, ces escrocs peuvent dormir sur leurs deux oreilles car je suis bien trop faible pour me défendre. . .
Mais ce qui m’a le plus choqué c’est de voir l’immonde qualité de ces contrefaçons : alors que je me suis toujours évertué à faire mes bijoux en matériaux nobles tels que le bronze et l’argent, veillant non seulement à leur qualité artistique mais aussi à leur finition impeccable, j’avais sous les yeux de hideux objets en résine, me demandant qui pouvait bien acheter ce genre de saloperies. . .
La réponse est toute trouvée : le troupeau aveugle des fans d’Astier ; on nourrit bien les pourceaux avec des déchets culinaires alors pourquoi pas nourrir cette bande de fieffés imbéciles dépourvu de tout goût avec ce genre d’immondices. Finalement je comprends pourquoi mes bijoux ne pouvaient avoir aucun succès auprès de ces zombies : cela aurait été trop cher pour eux et certainement trop raffiné ; les gens qui fréquentent les boutiques de Cartiers et de la Place Vendôme se pâment-ils devant les pénibles productions d’Astier ? Certainement pas : quand on a un tant soit peu de classe on ne se mélange pas à la gueuserie inculte des fanatiques d’un Moyen-Âge d’opérette. . .
LES HITTITES
Un copain de classe arménien, au lycée technique, revendiquait comme ancêtres les Hittites ; il nous parlait souvent du génocide arménien où une partie de sa famille avait été tué et cette filiation, que des archéologues et historiens pourraient en partie contester, était peut-être une forme de revanche pour lui car le fait de se penser descendant d’une grande civilisation mettait les Arméniens dans une position supérieure aux Turcs réputés venir de barbares ayant envahi l’Asie Mineure au VIe siècle de notre ère pour y imposer l’Islam.
Finalement, j’avais beaucoup d’affinité avec mon ami Samuel Papazian, notamment en ce qui concerne une certaine analogie à se chercher des ancêtres prestigieux, pour mon Arménien d’ami c’était les Hittites, pour moi c’était les Celtes.
Je ne crois pas que l’on aurait jamais traité Samuel Papazian de nazi et de raciste même si dans une démarche militante ( j’ignore évidemment si c’est le cas car je ne sais rien de son parcours de vie ) il aurait dénoncé vivement tout les Turcs comme des génocidaires fanatiques assoiffés de sang. Les petits crevés du mouvement anti-raciste/anti-fa auraient-ils osé insulter un rescapé d’Auschwitz qui aurait violemment pris à partie des militants palestiniens brandissant des portraits de Hitler ? Par contre pour ces imbéciles les celtisants ne peuvent être que des nazis.
Les bretonnants militants doivent-ils supporter éternellement la faute de ce mouvement pro-nazi breton qui a sévi sous l’occupation allemande, à savoir : Breizh Atao ? Ah, doit-on étendre cette accusation au Sinn Fein qui s’est battu pour l’indépendance de l’Irlande ? On ne peut nier que ce mouvement se soit rendu coupable de terrorisme et pour ça on ne peut l’excuser : mais de là à en faire un parti nazi n’est-ce pas une contre vérité ? Il existe bien en République d’Irlande un parti d’extrême droite appelé Fine Gael de même qu’en France il y a le parti d’extrême droite nommé le RN mais est-ce une raison pour traiter non seulement les Français mais aussi les francophones blancs, donc d’ethnie française, de fascistes ? Voilà l’aveuglement des anti-fa/antiracistes : l’amalgame, la marque de leur sottise.
Où est-ce que je veux en venir ? À ça : qui croit encore que la gauche et l’extrême gauche sont là pour défendre, tel les chevaliers du Moyen-Âge, la veuve et l’orphelin, où plutôt l’ouvrier exploité et les damnés de la Terre ? Ces militants ne se préoccupent que d’eux même et de tirer prébendes et positions au sein d’institutions universitaires et de collectivités locales et pour cela il ont enfourché un cheval de bataille qui a pour nom marxisme, un matérialisme qui nie toute réalité aux pouvoir de l’Esprit. Qu’est-ce que cela a à voir avec le fait de considérer les celtistes comme des nazis, me demanderez-vous ? Évidemment ça ne concerne pas seulement ceux-ci mais tout ce qui peut revendiquer une identité basée sur une mémoire pluriséculaires enracinée dans des territoires bien définis car se sentir comme un étranger dans un pays qui vous a vu naître est considéré, pour les antiracistes, comme une abominable marque de racisme : le monde sera, pour eux, entièrement métis et uniforme ou ne sera pas _ avec en plus une seule langue : le globish. Oh, ils ne sont certes pas différents des militants des autres mouvements politique qu’ils soient du centre, de droite et d’extrême droite mais ils ont l’hypocrisie en plus ; d’ailleurs les gens du peuple ne se sont pas trompés et méprisent de plus en plus tout ces pseudo humanistes de gauche qui prétendent avoir droit à l’héritage de Louise Michel et de Jaurès, de la même manière que les militants de gauche et d’extrême gauche méprise ce peuple qui vote de plus en plus, pour protester contre l’établissement, en faveur du RN.
Mais le plus grand péché de tout ces hypocrites est encore de nier le surnaturel alors que celui-ci devient de plus en plus évident et que la science a d’ors et déjà prouvé son existence.
ÉCHAUFFOURÉES
Quand on tue un policier, un pompier, un médecin ou une personne venue apporter aide et assistance dans un quartier difficile les gens normaux, ordinaires, ne mettent pas à feu et à sang ce quartier, pratiquant en quelques sortes des pogroms comme cela se faisait dans des pays tel que la Russie, l’Ukraine, la Pologne à l’encontre des communautés juives jusqu’au début du XXe siècle ; il y arrive cependant, quand les crimes sont particulièrement odieux, que les citoyens indignés se réveillent et organisent des marches blanches pacifiques, non violentes, toutes empreintes de dignité.
Si un policier commet une bavure, alors voilà un prétexte tout trouvé pour les délinquants pour tout casser, tout brûler et tout piller allant jusqu’au meurtre quitte à incendier des immeubles en mettant en danger les vies de gens qui n’ont absolument rien à voir avec l’événement déclencheur. Qui vengera alors les morts innocents qui surviennent lors de ces émeutes ? Ne pourrait-on pas à ce moment là assister à une escalade, une vendetta sans fin ? On attend des pouvoirs publics, justement, qu’ils apaisent les débordements afin d’éviter le pire mais il semblerait que certains au nom d’une idéologie de gauche s’ingénie à souffler sur les braises en invitant à tuer du flic, ces derniers propos peuvent sembler excessifs mais on se demande si tout ça ne fait pas partie d’une stratégie insurrectionnelle afin de prendre le pouvoir politique. Mais les gens ordinaires, le peuple des sans grades, des ouvriers, des petits employés, ceux qui subissent de plein fouet les agissements du crime et de la délinquance, sont-ils d’accord avec ce mot d’ordre, eux qui comptent justement sur la police pour les protéger ? Qui n’a pas eu son lot de cambriolages, vols à la tire, agressions violentes dans la rue, d’incivilités et de vandalismes ? Quand on s’échine toute une vie à mettre quelque chose de côté et que l’on se retrouve ruiné, souvent blessé jusqu’au handicap, va-t-on se mettre du côté des fossoyeurs de l’ordre républicain ?
Bien entendu il est normal que l’on pleure la victime de la bavure et que l’on plaigne sa famille1, mais est-ce une raison pour monter un fait divers en épingle, au point que l’on ne parle plus que de ça dans les média pendant des jours et des jours, pour pousser à la révolte des banlieues soit disant uniquement peuplées d’opprimés par le système. . . l’explication du chômage a bon dos pour excuser des feignasses et des trafiquants ! Avec la bonne pensance de gauche il y a toujours un deux poids deux mesures : des pleurs, des gémissements et des cris de haine quand il s’agit d’un jeune de banlieue tué mais une indifférence glaciale s’il s’agit d’un pompier, entre autre, victime de son dévouement car massacré par une bande alors qu’il éteignait un incendie de véhicule justement allumé par ces scélérats ! Voilà la récompense de l’abnégation et du devoir !
On pourrait croire que ce genre de stratégie est le propre de l’extrême droite et de groupes fascisants mais, en fait, ces mouvement n’ont nul besoin de ça puisque que leur score électoral augmente d’année en année à cause, justement, de l’attitude de l’extrême gauche qui se coupe de plus en plus du peuple.
Ce qu’il y a de terrible quand on se sent de plus en plus réactionnaire, je parle de moi, c’est que l’histoire nous apporte toujours de prestigieux précédents et ce n’est pas par hasard si je me réfère à Bernanos. Si être lucide c’est être réactionnaire, alors je suis réactionnaire.
À cause du symbole que j’ai créé nombre d’imbéciles m’ont traité de nazi, un ami, pourtant très intelligent, s’est détourné de moi, d’autres l’ont suivi ; ce qui fait que le svastika, avec sa réputation maudite, semble avoir déteint sur moi mais ce n’est pas pour autant que je sois raciste, méprisant envers les catégories défavorisés, rien de tout cela, car il me semble que plus haut j’ai au contraire pourfendu le darwinisme qui est à la source de toutes les inégalités ; certes il se peut que je sois élitiste mais l’école de la vie m’a appris que l’on n’avait rien sans rien et je ne vois pas pourquoi on donnerait quoique se soit à quelqu’un qui ne le mérite pas, c’est à dire sans s’être donné du mal pour l’obtenir, en cela je suis certainement à l’opposé du pseudo humanisme de gauche et je constate cette criante injustice qui est la réussite des mauvais et des imposteurs et la mise aux oubliettes des plus méritants. Certes, le copinage, le piston et le trafic d’influence sont l’apanage des classes sociales privilégiées mais il n’est que trop évident que les gens de gauche ont les mêmes pratiques : ce que je ne supporte plus c’est cette hypocrisie qui gangrène tout les niveaux de la société ; ainsi ces footballeuses qui réclament le port du hijab pendant les compétitions, il faudrait dire amen à ce genre de revendication au nom de l’antiracisme et de la tolérance envers toutes les religions alors que le port de ce bout de tissus n’a rien à voir avec la religion et encore moins avec la spiritualité. Être le porte parole de toute une population qui est dans l’angoisse de perdre toute identité tant régionale que nationale, est-ce être fasciste ? Il est bon ton de déplorer ce que les Aïnous, les Hottentots, les Dayaks sont en train de perdre mais il est interdit d’en faire de même pour les Français qui sont tout aussi menacés d’extinction ; bien sûr les jocrisses diront que tout cela est exagéré mais pas tant que cela si l’on considère le précédent d’un pays tel que l’Irlande qui a perdu l’usage de sa langue nationale, le gaélique, donc son identité nationale dont il ne reste plus que des éléments folklorisées. Pourtant les gens qui sont très attachés à leur identité ethnique sont souvent très curieux de celles des autres : beaucoup sont polyglottes et savent tisser des liens amicaux avec d’autres humains qui habitent souvent à l’autre bout du monde alors que les bobos redresseurs de tort de l’antiracisme et tous anti fa, habitants les quartiers chics de Paris, ne connaissent aucune langue étrangère autre que le sabir atlantique et ne sont jamais qu’abîmés dans la contemplation de leur nombril car pour renforcer sa propre identité il est nécessaire de reconnaître celles des autres ; ce qui n’a rien à voir avec le rêve d’uniformisation et de métissage intégral du monde de la gauche caviar.
Les racistes et les fascistes se sont eux car comme je l’ai dit précédemment le Malin rejette toujours ses propres fautes sur autrui.
Tout les peuples premiers qui pratiquaient la magie et les pouvoirs de l’Esprit seront à nouveau en honneur et mon symbole est le signal du début de cette nouvelle ère où tout ces ethnies traditionnelles pourront à nouveau exprimer toute leur identité et les hypocrites, les tartuffes, finiront par être confondus. Les insultes dont on m’accable et dont on m’accablera encore ne peuvent me toucher car il n’y a en moi que de l’amour, l’amour dans l’immense variété de la nature et du genre humain : tout ce qui fait la beauté du monde puisque l’uniformité n’engendre qu’ennui et laideur.
OÙ DIEU ARRACHE DE SON CARNET D’ESQUISSES LES TENTATIVES RATÉES ET ON APPELLE ÇA LA DAMNATION
J’ai évoqué plus haut, page 57, le cas de cet apprenti tueur à gages et j’expliquais pourquoi il était damné.
Il m’est venu à l’esprit que nous étions tous des esquisses, des tentatives, que Dieu dessinait sur son carnet d’esquisses : la plupart du temps ces dessins lui agréaient et même s’ils n’étaient par parfait, l’Éternel les gardait afin de les améliorer, mais de temps à autre il les considérait comme complètement ratés et les arrachait de son carnet pour les jeter à la corbeille et c’était alors la damnation.
Il faut avant tout considérer que ces esquisses sont des projections, des auto portraits que la Conscience de l’Univers fait de sa personne afin de se retrouver et prendre justement conscience d’elle-même, si l’image est peu flatteuse et ne correspond pas à l’idée qu’il se fait de sa propre personne, l’Éternel s’en débarrasse mais il y arrive que l’image prenne à son tour conscience d’être un auto portrait de Dieu et demande qu’on ne la jette pas en demandant pardon pour sa laideur et espère ainsi être améliorée et même redessinée : cela devient la rédemption.
C’est ce qu’il y a de plus beau au monde. . . et aussi de plus scandaleux car comment supporter l’idée qu’un grand criminel responsable de millions d’assassinats, à l’instar de Hitler ou de Poutine par exemple, puisse échapper à la damnation grâce, seulement, au repentir ? C’est un miracle de l’Amour divin, Dieu s’identifie totalement à l’âme du damné et ressent sa souffrance : si celui-ci prend conscience de cette présence alors le repentir à lieu et la rédemption peut s’accomplir.
En tant qu’artiste il m’arrive souvent de faire des œuvres que je juge ratées, je pourrais les détruire et c’est ce que font de grand peintres mais moi je les met de côté et il m’arrive de les placer bien en évidence sous mes yeux pendant des jours et des jours, puis, insensiblement, mon regard change et je me dis qu’il s’en faudrait de bien peu pour que cette œuvre ratée puisse être plus acceptable et si j’opère quelques modifications insensibles ; il se peut même que la croûte se transforme en chef d’œuvre : ainsi doit procéder l’Éternel avec ses âmes damnées, mais encore faut-il que le candidat au repentir veuille bien y consentir car c’est sa liberté qui importe avant tout.
Bien entendu je ne sous-entends nullement par là que l’on peut faire passer la vie d’un grand criminel en celle d’un saint, mais il y arrive que quand on fait intervenir le sens alors on voit les choses sous un nouveau jour et la culpabilité se trouve partagée de manière plus équitable car il semblerait que la vie ne soit qu’un gigantesque psychodrame où de grandes scènes collectives soient jouées afin que tout un chacun puisse évoluer vers plus de lumière.
Il est à noter cependant que nombre de vies de saints ont commencé comme ça : dans le crime et le sang pour se terminer par la sainteté ; que l’on se souvienne de la vie de saint Julien l’Hospitalier romancée par Flaubert.
En quoi consiste la damnation ? Elle résulte de l’orgueil du damné qui est imperméable au sentiment d’unité de la Conscience de l’Univers.
JE SUIS UN DIEU VIVANT
Dans une comédie musicale consacrée à Moïse, Julien Clerc dans le rôle du pharaon chante cette chanson : « Je suis un dieu vivant », en effet au cours de l’histoire on relate que des empereurs de tout continents se sont fait divinisés de leur vivant, de nos jours avec le culte de la personnalité on assiste au même phénomène et des dictateurs sanglant tel que Hitler, Staline, Mao, Poutine et Kim Jong-Un ont tout fait et font tout pour qu’on les considère comme des dieux vivants.
De vives controverses théologiques, débouchant souvent sur des guerres et des massacres, ont souvent eu pour sujet la divinité de Jésus Christ mais qu’en pensait le Nazaréen lui même ? Dans les évangiles Jésus de Nazareth se proclame toujours comme étant le fils de Dieu ou encore, plus énigmatique, « le fils de l’Homme » mais s’est-il jamais revendiqué comme étant Dieu lui-même ? Il semblerait que non, s’il l’avait fait il aurait enfreint un des Dix Commandements qui dit : « tu n’auras pas d’autres dieux que moi » car en effet se définir comme dieu n’est-il pas supposer qu’il y aurait eu un dieu qui était son père et un autre dieu, lui-même? Il ne fait pas de doute que pour lui il n’y avait qu’un seul dieu : il n’est pas tombé dans le piège de l’orgueil et faisait tout, au contraire, pour s’humilier, se définissant comme étant le serviteur de ses disciples allant jusqu’à leur laver les pieds. N’oublions pas que Jésus ne pouvait violer la loi de Moïse car il a toujours déclaré : « Je ne changerai pas un yod, un iota à la Loi », il a toujours voulu s’inscrire dans le stricte Judaïsme et certainement pas fonder une nouvelle religion. . .
Un bien singulier contraste avec le cas de ce David Koresh qui se proclamait comme étant la réincarnation du Christ et qui finit par massacrer ses émules après leur avoir fait subir toutes sortes d’avanies que son délire mégalomane lui inspirait.
Il est à noter que les narcissiques se prennent souvent pour des dieux alors que pour imiter le christ il faut se mettre au service des autres en toute humilité ; finalement le mot dieu au sens le plus trivial du terme ne veut sans doute dire autre chose que : « moi qui suis au dessus de vous autres », c’est pourquoi il est si mal aisé d’employer cette appellation si galvaudée et éculée pour qualifier la Conscience de L’Univers, ne dites rien c’est encore mieux. . .
Ceci dit, tout le monde ne sera pas sauvé car comme le dit cette parole de l’Évangile : « beaucoup d’appelés mais peu d’élus » ( Matthieu 22, 14 ), cela peut paraître cruel mais il suffit de regarder autour de soi pour voir ce qu’il en est. . . Cruel en apparence car qui désire vraiment la Vie Éternelle ? On ne peut obliger à faire boire un âne qui n’a pas soif. Alors les damnés pourront toujours vivre un certain temps après leur mort et finalement se lasser de cette vie répétitive imposée par leur orgueil puis leur être se dissoudra peu à peu dans le néant.
« Abraham, quitte cette terre et va au pays de Canaan. », Abraham a sans doute été très surpris d’entendre cette voix dans sa tête mais ce qu’il y a de plus étonnant c’est qu’il lui ait obéi car tout a découlé de là. . . Abraham ne s’est jamais pris pour un dieu et encore moins pour le roi du monde et pourtant au vu de la destinée de sa descendance on aurait pu rétrospectivement le proclamer ainsi. . .
LE TEST DE TURING
Le test de Turing est un test permettant de vérifier la capacité d’une machine à faire preuve de signes d’intelligence humaine12. Il a été proposé en 1950 par le mathématicien Alan Turing32. Le principe du test est simple : il s’agit de mesurer la faculté qu’une machine puisse imiter l’être humain dans une conversation14. Le test de Turing est encore aujourd’hui un standard pour déterminer l’intelligence artificielle, malgré certaines critiques1
Quand les frères Lumière projetèrent pour la première fois leur film : « Arrivée du train en gare de la Ciotat », les spectateurs furent si vivement impressionnés qu’ils crurent qu’un train était bel et bien de surgir de l’écran et qu’il allait tous les écrabouiller ! De même, des décennies plus tard quand le cinéma apparut dans des contrées arriérées de l’Afrique subsaharienne, des primitifs lancèrent leur sagaie sur l’écran pour châtier les méchants que leur montrait le film. . .
Les temps ont bien changés et tout un chacun ne se laisse plus impressionner par les pires scènes de massacres, de tortures, de décapitations que l’on nous sert en toutes occasions dans ces horribles fictions cinématographiques car les spectateurs après 140 ans d’histoire du cinéma ont fini par trouver l’antidote idéale pour échapper au traumatisme que ne manquerait pas de produire ce genre d’images : « c’est du cinéma » se disent-ils, le sentiment d’irréalité l’emporte et ils savent bien que celui qu’on a décapité va se relever de devant le billot en étant parfaitement sain et sauf avec sa tête bien en place sur les épaules ! À un tel point que malheureusement les images d’actualités, pourtant sensées être véridiques, subissent le même traitement : aussi ne faut-il pas s’étonner si les gens sont si indifférents aux malheurs des autres. . .
Tout ça pour en arriver à dire que ce qui s’est produit pour le cinéma se produira aussi pour la prétendue intelligence artificielle : on se fera avoir dans les premiers temps mais on finira par détecter l’arnaque et même distinguer un robot, fût-il une imitation parfaite, d’un humain. On se dira : « il est bidon, ce mec là », il est à noter que l’on se le dit déjà à propos de certains individus tout en faussetés, des sociopathes ayant renoncés à leur âme.
Comme il a été dit précédemment, beaucoup de bruit pour rien : il convient de ne pas se laisser impressionner, une fois de plus, par ce discours alarmiste sur les dangers de la PIA. Et puis c’est tout, pas besoin d’écrire 100 pages de plus à propos de ce genre d’âneries.
1 N’est-il pas normal que la police fasse son devoir en essayant d’arrêter ceux qui conduisent sans permis, donc sans assurance, aux risque de tuer des innocents tel que des enfants ? Des centaines d’accidents, où des conducteurs sans permis sont impliqués, ont lieu chaque années, souvent ceux-ci prennent la fuite d’ailleurs, on ne parle jamais des victimes innocente de ces accidents, là aussi les honnêtes gens seraient bien en droit de se révolter.
1 Ce jugement aussi sévère me serre le cœur car comparés au nullités de l’art contemporain les peintres et les sculpteurs académiques du XIXe siècle ne peuvent être que géniaux. . .
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